Grand Prix automobile de Singapour 2014

Le Grand Prix automobile de Singapour 2014 (2014 Formula 1 Singapore Airlines Singapore Grand Prix), disputé le sur le Circuit urbain de Singapour, est la 911e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950. Il s'agit de la septième édition du Grand Prix de Singapour comptant pour le championnat du monde de Formule 1, et de la quatorzième manche du championnat 2014. Il présente la particularité, depuis sa première édition en 2008, de se disputer en nocturne.

Grand Prix de Singapour 2014
Données de course
Nombre de tours 60 (sur les 61 prévus)
Longueur du circuit 5,065 km
Distance de course 303,763 km
Conditions de course
Résultats
Vainqueur Lewis Hamilton,
Mercedes,
2 h 0 min 4 s 795
(vitesse moyenne : 151,780 km/h)
Pole position Lewis Hamilton,
Mercedes,
1 min 45 s 681
(vitesse moyenne : 172,811 km/h)
Record du tour en course Lewis Hamilton,
Mercedes,
1 min 50 s 417
(vitesse moyenne : 165,138 km/h)

À l'issue des qualifications disputées de nuit, Lewis Hamilton obtient sa sixième pole position de la saison, sa deuxième consécutive et la trente-septième de sa carrière. Il devance d'un souffle (sept millièmes de seconde) son coéquipier chez Mercedes, Nico Rosberg, qui l'accompagne une nouvelle fois en première ligne. Pour autant, cette excellente performance des monoplaces allemandes n'a été obtenue qu'en fin de qualifications où les deux Flèches d'Argent ont dû réaliser un dernier tour tout en attaque pour devancer la Red Bull RB10 de Daniel Ricciardo ; Sebastian Vettel, quatrième, se poste en deuxième ligne, aux côtés de son coéquipier australien. Les Ferrari, en verve lors des essais libres et en mesure de lutter pour la position de tête à Singapour, ne permettent finalement à Fernando Alonso que de se classer cinquième, en troisième ligne avec Felipe Massa, le meilleur pilote en piste au début de la troisième phase des qualifications ; leurs coéquipiers respectifs, Kimi Räikkönen (meilleur temps en Q1) et Valtteri Bottas, occupent la quatrième ligne.

Nico Rosberg, affecté dès la procédure de départ par un problème électronique et contraint de s'élancer depuis les stands abandonne au bout de treize tours : Lewis Hamilton connaît dès lors un scénario idéal sous les projecteurs de Singapour puisqu'il remporte l'épreuve au terme d'une course arrêtée au bout des deux heures réglementaires. En reprenant vingt-cinq points à son coéquipier, il s'empare de la première place du championnat pour la première fois depuis le GP d'Espagne.

À l'arrivée d'une épreuve où il n'a cédé le commandement, durant seulement deux tours, qu'aux pilotes Red Bull Racing lors de ses arrêts au stand, Hamilton réalise le cinquième Hat Trick de sa carrière et obtient sa septième victoire de la saison, sa deuxième consécutive et sa vingt-neuvième depuis 2007. Il est accompagné sur le podium par Sebastian Vettel, deuxième et Daniel Ricciardo troisième. Fernando Alonso, sur une stratégie à trois arrêts, termine quatrième dans les échappements des Red Bull, lors d'un Grand Prix où la voiture de sécurité est de sortie, comme à chaque édition depuis la première en 2008. Felipe Massa confirme ses bonnes prestations sur ce circuit en se classant cinquième tandis que Jean-Éric Vergne, malgré une pénalisation, obtient son meilleur résultat de la saison, menant sa Toro Rosso STR9 à la sixième place en effectuant quatre dépassements dans les derniers tours. Sergio Pérez, septième, Kimi Räikkönen, Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen se partagent les points restants.

Lewis Hamilton pointe désormais en tête du championnat avec 241 points contre 238 pour Rosberg. Ricciardo conforte sa troisième place (181 points) devant Fernando Alonso qui retrouve la quatrième place avec 133 points. Sebastian Vettel gagne une place et est désormais cinquième avec 124 points. Valtteri Bottas, en restant bloqué à 122 points, fait la mauvaise opération du jour en chutant de deux places au championnat. Mercedes est toujours largement en tête du classement des constructeurs avec 479 points et devance Red Bull Racing (305 points). Williams, avec 187 points, reste troisième devant Ferrari (178 points) ; Force India (117 points) reprend la cinquième place à McLaren (111 points) ; suivent Toro Rosso (27 points), Lotus F1 Team (8 points) et Marussia F1 Team (2 points). Neuf des onze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Sauber et Caterham n'en ayant pas encore inscrit. Après cette quatorzième manche du championnat 2014, Red Bull Racing est la dernière écurie à pouvoir contester le titre mondial à Mercedes.

Essais libres

Première séance, le vendredi de 18 h à 19 h 30

Fernando Alonso lors des premiers essais libres à Singapour.
Lewis Hamilton lors des premiers essais libres à Singapour.
Adrian Sutil lors des premiers essais libres à Singapour.
Temps réalisés par les six premiers de la première séance d'essais libres[1]
Pos. Pilote Voiture Chrono Écart
1 Fernando Alonso Ferrari 1 min 49 s 056
2 Lewis Hamilton Mercedes 1 min 49 s 178 + 0 s 122
3 Nico Rosberg Mercedes 1 min 49 s 205 + 0 s 149
4 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 1 min 49 s 874 + 0 s 818
5 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 1 min 50 s 122 + 1 s 066
6 Jean-Éric Vergne Toro Rosso-Renault 1 min 50 s 539 + 1 s 483

La première séance d'essais libres du Grand Prix de Singapour débute à 18 heures sur le tracé de Marina Bay ; s'il ne fait pas encore nuit, la soirée s'installe sous une température ambiante de 29 °C. Aucun pilote titulaire n'a laissé sa monoplace à un pilote-essayeur afin de profiter d'un maximum de temps de roulage dans des conditions atypiques. La règlementation des communications a évolué et désormais de nombreux messages concernant la performance du pilote et de sa monoplace ne sont plus autorisés ; toutefois les pilotes disposent toujours d'une marge de manœuvre assez importante. Les pilotes ne tardent pas à prendre la piste et Lewis Hamilton fixe le temps de référence en 1 min 52 s 748 puis améliore sur sa lancée en 1 min 51 s 934[2],[3],[4].

Esteban Gutiérrez immobilise sa Sauber C33 dans son garage avec un problème d'ERS après seulement deux tours. Nico Rosberg prouve que les messages radios peuvent demeurer explicites puisqu'il annonce avoir « de gros problèmes avec les montées de rapports » ; bien que gêné par un rétroviseur défectueux qu'il doit réparer tout en roulant, il améliore la performance de son coéquipier en tournant en 1 min 51 s 640. Kimi Räikkönen passe un temps en tête en 1 min 51 s 269 puis Rosberg tourne en 1 min 51 s 031. Alors que Kamui Kobayashi perd le contrôle de sa Caterham CT05 au freinage du virage no 5 et évite le contact contre le muret, Sebastian Vettel, qui dispose d'un nouveau châssis, s'empare du meilleur temps en 1 min 50 s 411 ; il devance Alonso, Rosberg, Räikkönen, Daniel Ricciardo, Hamilton et les deux Force India. Jean-Éric Vergne, victime d'un problème de freins, est immobilisé dans son stand[2],[3],[4].

Une fois le premier tiers de la séance écoulé, les pilotes rendent le train de pneus supplémentaire alloué par Pirelli et reprennent la piste. Mercedes dévoile un nouveau monkey seat (un mini-aileron) à l'arrière, tandis que McLaren Racing teste un nouvel aileron avant sur la McLaren MP4-29 de Jenson Button et un nouveau montant d'aileron arrière sur celle de Kevin Magnussen[2],[3],[4].

Peu avant la mi-séance, Rosberg passe en tête en 1 min 49 s 205 ; Lewis Hamilton améliore quelques instants plus tard, en 1 min 49 s 178 au moment où Button quitte enfin son stand pour faire ses premiers tours de circuit. De nombreux pilotes se lancent dans des relais plus prolongés afin se préparer pour la course. Lotus F1 Team et la Scuderia Ferrari testent même des pièces en vue de la saison prochaine. Fernando Alonso améliore en 1 min 49 s 056 à un peu moins de trente minutes du terme ; il conserve le commandement et boucle la séance devant les Mercedes et les Red Bull. Son coéquipier Räikkönen est moins en verve puisque ses freins prennent feu et le contraignent à s'immobiliser dans la voie des stands ; un problème de moteur immobilise également Vettel dans son tour de décélération[2],[3],[4].

Deuxième séance, le vendredi de 21 h 30 à 23 h

Daniel Ricciardo lors de la deuxième session d'essais libres à Singapour.
Jenson Button lors de la deuxième session d'essais libres à Singapour.
Temps réalisés par les six premiers de la première séance d'essais libres[5]
Pos. Pilote Voiture Chrono Écart
1 Lewis Hamilton Mercedes 1 min 47 s 490
2 Fernando Alonso Ferrari 1 min 47 s 623 + 0 s 133
3 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 1 min 47 s 790 + 0 s 300
4 Kimi Räikkönen Ferrari 1 min 48 s 031 + 0 s 541
5 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 1 min 48 s 041 + 0 s 551
6 Kevin Magnussen McLaren-Mercedes 1 min 48 s 358 + 0 s 868

La deuxième séance d'essais libres se dispute sous une température ambiante de 28 °C, à la lumière des projecteurs. Sebastian Vettel est immobilisé dans son stand car ses mécaniciens remplacent le moteur de sa monoplace ; il ne prendra la piste que pour les cinq dernières minutes. Jenson Button établit le temps de référence en 1 min 51 s 910[6],[7],[8].

Kevin Magnussen améliore rapidement en 1 min 51 s 644 ; il est relayé par Sergio Pérez (1 min 51 s 446), Jean-Éric Vergne (1 min 50 s 961), Daniel Ricciardo (1 min 50 s 390), Lewis Hamilton (1 min 50 s 139), Fernando Alonso (1 min 49 s 387) et Nico Rosberg (1 min 49 s 075) ; tous sont chaussés avec le mélange le plus dur proposé par Pirelli[6],[7],[8].

Quelques minutes plus tard, alors qu'il reste un peu plus d'une heure avant le drapeau à damier, Sergio Pérez passe les pneus tendres et prend la tête en 1 min 48 s 653. Daniel Ricciardo tourne ensuite en 1 min 47 s 790 juste avant que Pastor Maldonado écrase sa Lotus E22 dans les protections de pneus du virage no 10 et provoque une interruption de séance[6],[7],[8].

À la relance, alors qu'il reste un quart d'heure d'essais, Lewis Hamilton passe en tête en 1 min 47 s 490 et devance Alonso, Ricciardo, Räikkönen, Magnussen et Button. Les positions restent inchangées jusqu'à la fin, hormis l'entrée de Vettel en cinquième position[6],[7],[8].

Troisième séance, le samedi de 18 h à 19 h

Kimi Räikkönen lors de la troisième session d'essais libres à Singapour.
Sergio Pérez lors de la troisième session d'essais libres à Singapour.
Pastor Maldonado lors de la troisième session d'essais libres à Singapour.
Temps réalisés par les six premiers de la troisième séance d'essais libres[9]
Pos. Pilote Voiture Chrono Écart
1 Fernando Alonso Ferrari 1 min 47 s 299
2 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 1 min 47 s 350 + 0 s 051
3 Nico Rosberg Mercedes 1 min 47 s 488 + 0 s 189
4 Jean-Éric Vergne Toro Rosso-Renault 1 min 47 s 693 + 0 s 394
5 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 1 min 47 s 711 + 0 s 412
6 Lewis Hamilton Mercedes 1 min 47 s 738 + 0 s 439

La troisième et dernière séance d'essais débute sur une piste sèche mais le ciel reste menaçant ; la température ambiante est de 25 °C et la piste est à 35 °C. Pastor Maldonado dispose d'une Lotus E22 refaite à neuf après son gros accident de la veille. Les pilotes s'élancent en piste dès son ouverture et Kevin Magnussen fixe le temps de référence en 1 min 51 s 985[10],[11],[12].

Après quelques tours d'installations, de nombreux pilotes rentrent au stand, laissant les moins aguerris limés le bitume glissant et piégeux. Jenson Button améliore la performance de son coéquipier en 1 min 51 s 487 puis s'efface derrière Daniel Ricciardo qui tourne en 1 min 50 s 762. Alors qu'Adrian Sutil perd le contrôle de sa Sauber C33 et évite de justesse de la pulvériser dans le même virage que Maldonado lors de la session précédente, Sebastian Vettel passe en tête en 1 min 50 s 393[10],[11],[12].

Ricciardo confirme la bonne forme de la Red Bull RB10 en reprenant l'avantage, en 1 min 49 s 588. Alors que le tiers de la séance est écoulé, les pilotes Mercedes, Ferrari et Williams ne sont toujours pas entrés en action. Jean-Éric Vergne, performant lors de la première séance d'essais et, malade, plus en retrait lors de la seconde, a retrouvé son allant et hisse sa Toro Rosso aux avants-postes[10],[11],[12].

La première demi-heure écoulée, les pilotes Mercedes prennent enfin la piste. Nico Rosberg pointe immédiatement en tête en battant de plus d'une seconde le temps de Ricciardo (1 min 48 s 575) pour son premier tour lancé tandis que son coéquipier Lewis Hamilton part en tête-à-queue dans le virage no 5 dans son premier tour rapide ; sa seconde tentative est plus satisfaisant puisqu'il établit le deuxième temps (1 min 49 s 337) bien qu'il soit sorti assez largement de la piste dans les deux dernières courbes. Comme lors de la séance de la veille, il indique à ses ingénieurs qu'il n'est pas satisfait du comportement de sa Mercedes. Ricciardo et Vettel se relancent alors en piste et repoussent le Britannique à la quatrième place avant de regagner leur stand pour changer de pneus[10],[11],[12].

Alors que la nuit tombe, Rosberg chausse le premier les pneus « supertendres » pour préparer la session de qualifications et, en 1 min 47 s 488, repasse en tête du classement. Il est toutefois battu peu après par Ricciardo (1 min 47 s 350) puis par Fernando Alonso qui, en 1 min 47 s 299, réalise la meilleure performance de la soirée. Rosberg est ainsi repoussé à la troisième place, et devance Vergne, Vettel et Hamilton[10],[11],[12].

Séance de qualifications

Session Q1

Max Chilton à Singapour en 2014.

La séance qualificative du Grand Prix de Singapour commence à la lumière des projecteurs, sous une température ambiante de 27 °C et sous les regards de Jennifer Lopez, de Gordon Ramsay et de Lee Hsien Loong, Premier ministre de Singapour. Il apparaît que le facteur déterminant des qualifications sera la gestion des différents types de pneumatiques avec plus de deux secondes d'écart au tour entre le pneu « supertendre » et le composé un peu plus dur. Les pilotes ne tardent pas à s'élancer et Fernando Alonso fixe le temps de référence en 1 min 48 s 203 alors que Nico Rosberg manque son freinage dans le virage no 7 lors de son premier tour ; l'Allemand file dans l'échappatoire, fait marche arrière pour reprendre la piste et fait dangereusement monter ses freins en température[13],[14],[15].

Si les Ferrari semblent en verve en début de séance puisque Kimi Räikkönen réalise le deuxième temps derrière son coéquipier, Lewis Hamilton ne tarde pas, alors qu'il reste neuf minutes, à améliorer de 356 millièmes de seconde (1 min 47 s 847) la performance d'Alonso. Alors que les Williams FW36 se montrent plus rapides que lors des essais libres avec les pneus durs, Romain Grosjean est en difficulté avec ses freins et doit, comme Rosberg, emprunter une zone de dégagement pour éviter l'accident[13],[14],[15].

Certains pilotes en fond de classement se relancent avec leurs pneus les plus tendres pour augmenter leurs chances d'accéder en Q2, ce qui force les pilotes de pointe à se relancer également pour éviter les mauvaises surprises. Ainsi, Esteban Gutiérrez sur sa modeste Sauber C33, passe en deuxième position. Sebastian Vettel, pour sa première tentative, rencontre du trafic et est gêné par Marcus Ericsson et Daniil Kvyat, au contraire de son coéquipier Daniel Ricciardo qui prend la tête en 1 min 47 s 488[13],[14],[15].

À trois minutes de la fin, Nico Hülkenberg améliore en 1 min 47 s 370 mais son temps est finalement battu par Räikkönen, en 1 min 46 s 685. Les six pilotes éliminés sont Ericsson et son coéquipier Kamui Kobayashi, Max Chilton et son coéquipier Jules Bianchi, Maldonado et Adrian Sutil[13],[14],[15].

Session Q2

Esteban Gutiérrez à Singapour en 2014.

Les pilotes se relancent dès l'ouverture de la piste et Sergio Pérez fixe le temps de référence en 1 min 47 s 597. Felipe Massa passe en tête en 1 min 47 s 535 puis Kimi Räikkönen, dans son premier tour lancé, améliore dans chacun des trois secteurs du circuit : en 1 min 46 s 359, il tourne plus d'une seconde plus vite que Massa[13],[16],[17].

Fernando Alonso confirme la bonne tenue des Ferrari en améliorant de 31 millièmes de seconde le temps de son coéquipier. Quelques instants après, Lewis Hamilton tourne en 1 min 46 s 287 ; l'écart entre les trois hommes de tête est de 72 millièmes de seconde. Les deux Toro Rosso STR9, McLaren MP4-29, Red Bull RB10, Mercedes AMG F1 W05 Hybrid et Ferrari F14 T sont dans la zone de qualification alors que les Force India, les Williams F1 Team ainsi que Esteban Gutiérrez et Romain Grosjean sont plus en retrait[13],[16],[17].

À trois minutes de la fin, tous les pilotes sauf les quatre premiers du classement (Hamilton, Alonso, Räikkönen et Ricciardo), chaussent de nouveaux pneus et se relancent ; Nico Rosberg prend la tête du classement en 1 min 45 s 825 tandis que Felipe Massa et Valtteri Bottas arrachent leur qualification aux dépens de Grosjean, Pérez, Gutiérrez, Hülkenberg, Jenson Button et Jean-Éric Vergne[13],[16],[17].

Session Q3

Felipe Massa à Singapour en 2014.

Les dix derniers pilotes se relancent en piste ; Nico Rosberg, battu régulièrement depuis le début du week-end par son équipier, a utilisé un train de pneumatiques de plus que Lewis Hamilton en Q2 pour s'assurer une place en phase finale. Felipe Massa, à l’issue de sa première tentative, prend l'avantage en 1 min 46 s 007 et devance Daniel Ricciardo, Fernando Alonso, Kimi Räikkönen, Valtteri Bottas, Hamilton, Rosberg, Sebastian Vettel, Daniil Kvyat et Kevin Magnussen ; aucune Mercedes n'est présente parmi les cinq premiers[13],[18],[19].

Les pilotes rentrent chausser de nouveaux pneus pour une ultime tentative. Räikkönen est stoppé dans son élan, sa monoplace tombant en panne alors qu'il entame son tour lancé. Ricciardo réalise la pole position provisoire, en 1 min 45 s 854 sur son dernier tour lancé mais est battu quelques instants plus tard par Rosberg, en 1 min 45 s 688. Finalement, Hamilton, en 1 min 45 s 681 améliore de 7 millièmes de seconde et réalise sa sixième pole position de l'année, sa troisième à Singapour[13],[18],[19].

Grille de départ

Résultats des qualifications[20]
Pos. Pilote Écurie Qualifications 1 Qualifications 2 Qualifications 3
1 Lewis Hamilton Mercedes 1 min 46 s 921 1 min 46 s 287 1 min 45 s 681
2 Nico Rosberg Mercedes 1 min 47 s 244 1 min 45 s 825 1 min 45 s 688
3 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 1 min 47 s 488 1 min 46 s 493 1 min 45 s 854
4 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 1 min 47 s 476 1 min 46 s 586 1 min 45 s 902
5 Fernando Alonso Ferrari 1 min 46 s 889 1 min 46 s 328 1 min 45 s 907
6 Felipe Massa Williams-Mercedes 1 min 47 s 615 1 min 46 s 472 1 min 46 s 000
7 Kimi Räikkönen Ferrari 1 min 46 s 685 1 min 46 s 359 1 min 46 s 170
8 Valtteri Bottas Williams-Mercedes 1 min 47 s 196 1 min 46 s 622 1 min 46 s 187
9 Kevin Magnussen McLaren-Mercedes 1 min 47 s 976 1 min 46 s 700 1 min 46 s 250
10 Daniil Kvyat Toro Rosso-Renault 1 min 47 s 656 1 min 46 s 926 1 min 47 s 362
11 Jenson Button McLaren-Mercedes 1 min 47 s 161 1 min 46 s 943
12 Jean-Éric Vergne Toro Rosso-Renault 1 min 47 s 407 1 min 46 s 989
13 Nico Hülkenberg Force India-Mercedes 1 min 47 s 370 1 min 47 s 308
14 Esteban Gutiérrez Sauber-Ferrari 1 min 47 s 970 1 min 47 s 333
15 Sergio Pérez Force India-Mercedes 1 min 48 s 143 1 min 47 s 575
16 Romain Grosjean Lotus-Renault 1 min 47 s 862 1 min 47 s 812
17 Adrian Sutil Sauber-Ferrari 1 min 48 s 324
18 Pastor Maldonado Lotus-Renault 1 min 49 s 063
19 Jules Bianchi Marussia-Ferrari 1 min 49 s 440
20 Kamui Kobayashi Caterham-Renault 1 min 50 s 405
21 Max Chilton Marussia-Ferrari 1 min 50 s 473
22 Marcus Ericsson Caterham-Renault 1 min 52 s 287
Temps minimal à réaliser pour la qualification : 1 min 54 s 152 (107 % de 1 min 46 s 685)
La grille de qualification et de départ du Grand Prix de Singapour 2014.

Course

Déroulement de l'épreuve

Kamui Kobayashi abandonne avant même le départ de la course.
Lewis Hamilton dans le deuxième tour de la course.
Lewis Hamilton derrière la voiture de sécurité.
La meute à la relance.
Lewis Hamilton fête sa victoire.

Un quart d'heure avant le lancement de la course, la monoplace de Nico Rosberg est victime de problèmes électroniques qui conduisent les mécaniciens à changer son volant juste avant le départ. Au départ du tour de mise en grille, Rosberg reste immobilisé en dépit de toutes ses tentatives pour activer les systèmes de secours depuis le volant. Kamui Kobayashi est également malchanceux puisqu'il doit immobiliser sa Caterham CT05 dans une échappatoire. Le départ du Grand Prix de Singapour est ainsi donné sur une piste sèche où prennent place vingt pilotes, Rosberg pouvant s'élancer de la voie des stands. À l'extinction des feux, Lewis Hamilton, en pole position, prend un bon départ tandis que les deux Red Bull RB10 se neutralisent. Fernando Alonso s'infiltre derrière Hamilton mais coupe la première chicane au freinage ; pour éviter une pénalité, il laisse immédiatement Sebastian Vettel le repasser au virage no 7 et se retrouve dans la foulée sous la pression de Daniel Ricciardo. Kimi Räikkönen, cinquième, devance Felipe Massa, Jenson Button, Valtteri Bottas, Kevin Magnussen et Daniil Kvyat. Les commissaires de course décident de ne pas pénaliser Alonso qui s'est volontairement effacé et classent sans suite une friction entre Magnussen et Massa. Plus loin, Jean-Éric Vergne précède Nico Hülkenberg, Esteban Gutiérrez, Sergio Pérez, Romain Grosjean, Adrian Sutil, Pastor Maldonado, Jules Bianchi, Marcus Ericsson, Max Chilton et Rosberg qui boucle le premier tour en dernière position[21],[22],[23].

Si, en tête de la course, Vettel tourne dans le même rythme qu'Hamilton, celui-ci s'est déjà ménagé une avance de deux secondes tout en consommant moins de carburant ; Alonso suit, en troisième position, à plus de six secondes dans le sixième tour. Rosberg, toujours dernier à 37 secondes de la tête de course, est en proie à des soucis de transmission et ne peut pas attaquer Ericsson, sa boîte de vitesses passant directement du troisième au cinquième rapport. Sutil change de pneus dans le neuvième tour, Hülkenberg au suivant, Massa, Kvyat, Grosjean au onzième ; Räikkönen, Bottas, Vergne, Maldonado, Vettel, Alonso, Ricciardo, Ericsson, Hamilton, Magnussen, Rosberg, Button, Pérez, Gutiérrez, Bianchi et Chilton entre le douzième et le dix-septième tour. Lors de l'arrêt de Rosberg, les mécaniciens tentent une énième intervention au niveau du volant pour relancer la monoplace affectée par des ennuis électroniques. Après de longues dizaines de secondes d'arrêt, décision est prise d'abandonner. Vettel, Alonso et Ricciardo ont chaussé les pneus tendres alors qu'Hamilton réussit à se maintenir en piste plus longtemps avec ses « supertendres » usagés : Vettel est informé par son stand qu'il ne pourra pas garder la tête à l'issue des arrêts[21],[22],[23].

Effectivement, à l'issue de la salve d'arrêts, Hamilton mène la course avec 7 secondes d'avance sur Vettel, 10 sur Fernando Alonso, 14 sur Ricciardo et 24 sur Massa alors qu'Esteban Gutiérrez rentre au stand et abandonne sur panne électrique. Au vingt-deuxième tour, Hamilton précède Vettel, Alonso, Ricciardo, Massa, Räikkönen, Bottas, Button, Vergne et Magnussen. Pendant plusieurs tours consécutifs, Alonso reprend suffisamment de dixièmes de seconde à Vettel pour se retrouver, au vingt-cinquième tour, à moins d'une seconde et pouvoir utiliser son aileron arrière mobile. Alors que la seconde phase d'arrêt aux stands a été lancée par Massa et Grosjean au vingt-troisième tour (imités au suivant par Bottas, Kvyat, Maldonado), Alonso tente de dépasser Vettel dans les stands en rechaussant les « supertendres » ; Vettel réagit instantanément en se précipitant lui aussi dans les stands, mais choisit les pneumatiques plus durs : Alonso passe devant et réalise immédiatement les meilleurs tours en piste. Vergne, Sutil, Vettel, Räikkönen, Hülkenberg, Hamilton, Magnussen, Ricciardo et Pérez s'arrêtent entre le vingt-cinquième et le trentième tour[21],[22],[23].

Juste près son arrêt, Pérez est touché par Sutil : son aileron avant, cassé, se coince sous ses roues avant d'exploser en pleine piste : les nombreux débris imposent l'intervention de la voiture de sécurité et l'avance de 6 secondes de Lewis Hamilton s'évanouit. Alonso profite de cette neutralisation pour passer aux stands et chausser les pneus les plus durs, tout comme Button. Grosjean, Maldonado, Pérez, Bianchi, Ericsson, Räikkönen, Hülkenberg, Sutil et Maldonado rentrent également pour chausser de nouveaux pneus. La neutralisation, qui dure cinq tours, permet aux pilotes restés en piste d'économiser leurs pneus et leur carburant. Pour autant, la durée de la neutralisation pose problème à Hamilton, en « supertendres », car il doit creuser un gros écart afin de chausser obligatoirement les pneus tendres en fin de course sans être pris milieu du trafic de ses poursuivants immédiats, Vettel et Alonso, en pneus durs, qui pourraient aller jusqu'à l'arrivée sans s'arrêter. À la relance, Hamilton devance Vettel, Ricciardo (dont la monoplace est victime d'ennuis techniques), Alonso, Massa, Bottas, Button, Räikkönen, Vergne et Magnussen[21],[22],[23].

Obligé d'attaquer, Hamilton creuse immédiatement un avantage considérable en prenant une seconde pleine à Vettel dans le second secteur ; il boucle son premier tour lancé 2 secondes et demi plus vite que Vettel et, après deux tours, a porté son avance à 6 secondes. Hamilton doit creuser un écart de 27 secondes pour ressortir devant Vettel après son changement de pneus ; son stand l'informe qu'il doit poursuivre sur le même rythme pendant sept tours pour réaliser son objectif. Hamilton échoue de peu : rentré au cinquante-troisième tour avec un avantage de 25 secondes sur Vettel, il reprend la piste à la deuxième place. Hamilton a désormais huit tours pour conquérir sa victoire sur la piste. Vettel, en difficulté avec ses pneus, cède le commandement à son rival dans le cinquante-quatrième tour ; Hamilton devance désormais Vettel, Ricciardo, Alonso, Massa, Bottas, Button (qui abandonne quelques instants plus tard), Räikkönen, Hülkenberg, Vergne et Maldonado[21],[22],[23].

Vettel, Ricciardo et Alonso, dans la même seconde et dont les pneus sont en fin de vie, se livrent une rude bataille pour le podium. Plus loin, Jean-Éric Vergne, gagne trois places en autant de tours pour atteindre le sixième rang. Hamilton remporte la vingt-neuvième victoire de sa carrière, devant Vettel et Ricciardo. Alonso se classe quatrième devant Massa et Vergne (pénalisé de cinq secondes) qui réalise sa meilleure performance de la saison ; suivent pour les points Pérez, Räikkönen Hülkenberg et Magnussen tandis que Bottas, sixième à deux tours du but, termine finalement onzième, victime de la dégradation excessive de ses pneus[21],[22],[23].

Classement de la course

Classement de la course[24]
Pos. no  Pilote Écurie Tours Temps/Abandon Grille Points
1 44 Lewis Hamilton Mercedes 60 2 h 00 min 04 s 795 (151,780 km/h) 1 25
2 1 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 60 + 13 s 534 3 18
3 3 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 60 + 14 s 273 3 15
4 14 Fernando Alonso Ferrari 60 + 15 s 389 5 12
5 19 Felipe Massa Williams-Mercedes 60 + 42 s 161 6 10
6 25 Jean-Éric Vergne Toro Rosso-Renault 60 + 56 s 801 (dont 5 secondes de pénalité) 12 8
7 11 Sergio Pérez Force India-Mercedes 60 + 59 s 038 15 6
8 7 Kimi Räikkönen Ferrari 60 + 1 min 00 s 641 7 4
9 27 Nico Hülkenberg Force India-Mercedes 60 + 1 min 01 s 661 13 2
10 20 Kevin Magnussen McLaren-Mercedes 60 + 1 min 02 s 230 9 1
11 77 Valtteri Bottas Williams-Mercedes 60 + 1 min 05 s 065 8
12 13 Pastor Maldonado Lotus-Renault 60 + 1 min 06 s 915 18
13 8 Romain Grosjean Lotus-Renault 60 + 1 min 08 s 026 16
14 26 Daniil Kvyat Toro Rosso-Renault 60 + 1 min 12 s 008 10
15 9 Marcus Ericsson Caterham-Renault 60 + 1 min 34 s 188 22
16 17 Jules Bianchi Marussia-Ferrari 60 + 1 min 34 s 453 19
17 4 Max Chilton Marussia-Ferrari 59 + 1 tour 21
Abd. 22 Jenson Button McLaren-Mercedes 52 Électricité 11
Abd. 99 Adrian Sutil Sauber-Ferrari 40 Pression d'eau 17
Abd. 21 Esteban Gutiérrez Sauber-Ferrari 17 Électricité 14
Abd. 6 Nico Rosberg Mercedes 13 Électronique pitlane
N.p. 10 Kamui Kobayashi Caterham-Renault 0 Pression d'huile pitlane

Pole position et record du tour

Lewis Hamilton réalise sa trente-septième pole position en Formule 1, sa sixième de la saison et sa troisième à Singapour.

Tours en tête

Classements généraux à l'issue de la course

Pilotes[28]
Pos. Pilote Écurie Points
1 Lewis Hamilton Mercedes 241
2 Nico Rosberg Mercedes 238
3 Daniel Ricciardo Red Bull-Renault 181
4 Fernando Alonso Ferrari 133
5 Sebastian Vettel Red Bull-Renault 124
6 Valtteri Bottas Williams-Mercedes 122
7 Jenson Button McLaren-Mercedes 72
8 Nico Hülkenberg Force India-Mercedes 72
9 Felipe Massa Williams-Mercedes 65
10 Sergio Pérez Force India-Mercedes 45
11 Kimi Räikkönen Ferrari 45
12 Kevin Magnussen McLaren-Mercedes 39
13 Jean-Éric Vergne Toro Rosso-Renault 19
14 Romain Grosjean Lotus-Renault 8
15 Daniil Kvyat Toro Rosso-Renault 8
16 Jules Bianchi Marussia-Ferrari 2
Constructeurs[29]
Pos. Écurie Points
1 Mercedes 479
2 Red Bull-Renault 305
3 Williams-Mercedes 187
4 Ferrari 178
5 Force India-Mercedes 117
6 McLaren-Mercedes 111
7 Toro Rosso-Renault 27
8 Lotus-Renault 8
9 Marussia-Ferrari 2

Statistiques

Le Grand Prix de Singapour 2014 représente :

Au cours de ce Grand Prix :

  • Daniel Ricciardo passe la barre des 200 points inscrits en Formule 1 (211 points)[35] ;
  • Alan Jones (116 Grands Prix disputés entre 1975 et 1986, champion du monde en 1980 avec Williams F1 Team, 12 victoires, 6 pole positions, 13 meilleurs tours et 24 podiums) est nommé assistant des commissaires de course pour ce Grand Prix[36],[37].

Notes et références

  1. Formula One Management, « 2014 FORMULA 1 SINGAPORE AIRLINES SINGAPORE GRAND PRIX PRACTICE 1 », sur formula1.com, (consulté le )
  2. Daniel Thys, « F1 - Singapour L1 : Alonso devant les Mercedes. Ca commence bien pour Ferrari. », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  3. Guillaume Navarro, « EL1 - Alonso juste devant les Mercedes à Singapour », sur toilef1.com, (consulté le )
  4. (en) Formula One Management, « FP1 - Alonso puts Ferrari on top in Singapore », sur formula1.com, (consulté le )
  5. Formula One Management, « 2014 FORMULA 1 SINGAPORE AIRLINES SINGAPORE GRAND PRIX PRACTICE 2 », sur formula1.com, (consulté le )
  6. Daniel Thys, « F1 - Singapour L2 : Hamilton devance Alonso et Ricciardo. Rosberg est beaucoup plus loin. », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  7. Guillaume Navarro, « EL2 - Maldonado toujours en conversation avec le muret... », sur toilef1.com, (consulté le )
  8. (en) Formula One Management, « FP2 - Hamilton shades Alonso and Ricciardo in Singapore », sur formula1.com, (consulté le )
  9. Formula One Management, « 2014 FORMULA 1 SINGAPORE AIRLINES SINGAPORE GRAND PRIX PRACTICE 3 », sur formula1.com, (consulté le )
  10. Daniel Thys, « F1 - Singapour L3 : Alonso se montre avant la qualification. Les Mercedes légèrement en retrait. », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  11. Basile Davoine, « EL3 - Alonso et Ricciardo se placent comme candidats », sur toilef1.com, (consulté le )
  12. (en) Formula One Management, « FP3 - Alonso seizes the initiative in Singapore », sur formula1.com, (consulté le )
  13. (en) Formula One Management, « Qualifying - rapid Hamilton beats Rosberg to pole in Italy », (consulté le )
  14. Guillaume Navarro, « Q1 - Ferrari rapide en supertendre ; plus qu’une Lotus en jeu. », sur toilef1.com, (consulté le )
  15. Daniel Thys, « F1 - Singapour : Hamilton et Rosberg sur la première ligne ! Les Red Bull sur la deuxième... Q1 - 18 minutes », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  16. Guillaume Navarro, « Q2 - Button et Vergne échouent, Mercedes repasse devant », sur toilef1.com, (consulté le )
  17. Daniel Thys, « F1 - Singapour : Hamilton et Rosberg sur la première ligne ! Les Red Bull sur la deuxième... Q2 - 15 minutes », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  18. Guillaume Navarro, « Qualifications - Mercedes, malgré tout ! », sur toilef1.com, (consulté le )
  19. Daniel Thys, « F1 - Singapour : Hamilton et Rosberg sur la première ligne ! Les Red Bull sur la deuxième... Q3 - 12 minutes », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  20. (en) Formula One Management, « 2014 FORMULA 1 SINGAPORE AIRLINES SINGAPORE GRAND PRIX QUALIFYING », sur formula1.com, (consulté le )
  21. Daniel Thys, « F1 - Hamilton gagne, Rosberg abandonne à Singapour ! Lewis Hamilton prend la tête du championnat. », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  22. Guillaume Navarro, « GP de Singapour - Hamilton sort une performance de champion », sur toilef1.com, (consulté le )
  23. (en) Formula One Management, « Race - Hamilton defeats Vettel as Rosberg retires in Singapore », sur formula1.com, (consulté le )
  24. Formula One Management, « FORMULA 1 SINGAPORE AIRLINES SINGAPORE GRAND PRIX RACE », sur formula1.com, (consulté le )
  25. « Singapour 2014 Qualification », sur statsf1.com, (consulté le )
  26. « Singapour 2014 Meilleurs tours », sur statsf1.com, (consulté le )
  27. « Singapour 2014 tours en tête », sur statsf1.com, (consulté le )
  28. « Singapour 2014 Championnat Pilotes », sur statsf1.com, (consulté le )
  29. « Singapour 2014 Championnat Constructeurs », sur statsf1.com, (consulté le )
  30. « Lewis Hamilton Pole positions », sur statsf1.com, (consulté le )
  31. « Lewis Hamilton Victoires », sur statsf1.com, (consulté le )
  32. « Lewis Hamilton hat-trick », sur statsf1.com, (consulté le )
  33. « Mercedes Victoires », sur statsf1.com, (consulté le )
  34. « Mercedes Victoires », sur statsf1.com, (consulté le )
  35. « Daniel Ricciardo Points », sur statsf1.com, (consulté le )
  36. Olivier Ferret, « F1 - Alan Jones sera le commissaire pilote à Singapour. Il revient après plus d'un an », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
  37. « F1 – Alan Jones commissaire », sur autohebdo.fr, (consulté le )

Lien externe

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