Goulmima

Goulmima (arabisation du mot berbère: Igwelmimen, qui veut dire les lacs en tamazight), en arabe : كلميمة, en berbère :  ⵉⴳⵯⵍⵎⵉⵎⵏ) ou Igoulmimen .

Goulmima
كلميمة
Administration
Pays Maroc
Région Drâa-Tafilalet
Province Errachidia
Code postal 52250
Démographie
Gentilé Igoulmimen
Population 16 593 hab. (2004)
Géographie
Coordonnées 31° 41′ 30″ nord, 4° 57′ 33″ ouest
Altitude 1 018 m
Divers
Site(s) touristique(s) Tifounassine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Goulmima
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Goulmima
    Blindés français à Goulmima, années 1930
    Paysage de Goulmia

    Oasis agricole (plus de 100 000 palmiers, cultures vivrières, céréales, luzerne), elle est arrosée par l'oued Ghéris, issu du Haut Atlas central. Goulmima, comme d'autres localités du Tafilalet, possède de nombreux igherman (villages fortifiés en berbère)[1]. L'un des plus importants, Ighrem n'Igoulmimen, est en cours de « réhabilitation », mais cette architecture de terre, fragile, risque de disparaître ou d'être dénaturée, du fait de l'abandon, des adjonctions parasites et des « restaurations » maladroites[2].

    Histoire

    L'oasis de Goulmima est visitée par les explorateurs Charles de Foucauld et Mardochée Aby Serour le , en provenance du Drâa et se rendant vers l'Algérie. Le pays était alors en guerre, les tribus Aït Atta et Aït Merghad rivalisaient pour le contrôle de l'oasis, alors encore aux mains des premiers.

    Géographie

    L'explorateur français Charles de Foucauld décrit brièvement l'oued Ghéris qui abreuve l'oasis de Goulmima depuis le Haut-Atlas au mois d': "il a trente mètre de large, dont 12 remplis d'eau claire et courante de 60 centimètres de profondeur." Pour lui l'oasis est semblable à celle toute proche du Todgha. Elle se situe au débouché du talus rocheux d'où l'eau jaillit. Il décrit une épaisse forêt de palmier qui se répand sur les bords de l'oued[3].

    Démographie

    La population de Goulmima a connu une hausse d'environ 15,5 % entre les deux derniers recensements de 1994 et de 2004, passant de 14 026 à 16 593 habitants[4].

    Notes et références

    1. Aït Faska (4km) Gaouz (1,2km) Aït Sidi Mohammed (1,4km) Tiaouanine (1,9km) Aït Yahia (2,9km) Khlil (2,9km) Moul Hiya (2,9km) Bou Tounfit (2,9km) Meggamane (3,8km) Aït Sidi el Rhazi (4km) Aït Guetto (4km) Zerrara (3km) Khlil (5,7km) Iournza (6,8km) Aït Sidi Moussa Ou Assou (8,8km) El Guelta (11,8km) El Khtart n'Oughroud (12,6km) Tizougaghine (13km) Aït Ba Maati (13,1km) Tiguida (13,1km) Aït Mav (13,2km) Bou Chiha (15,9km) Taltfraout (16km) El Mamoun (16,1km) Tasguit (17,4km) Tadighoust (17,4km) El Hara (17,4km) Ksar el Borj (17,4km) Borj el Kdim (17,5km) Igherem n'Chérif (17,5km) Aourir (18,8km) Tinoumirra (19km) Tizeght (19,4km) Chtem (20,2km) Anfar (20,5km) Ksiba n'Igouramene (20,7km) Taddert n'Oumira (20,9km) Ksar el Kebir el Kdim (21,1km) Ksar Jedid (21,1km) Igli (21,2km) Tamellalt (21,2km)[réf. souhaitée]
    2. Les ksours du Ghéris, patrimoine en péril
    3. Charles de Foucauld, Reconnaissance au Maroc, Paris, , 495 p., p. 225
    4. [PDF] Haut-commissariat au Plan, Recensement général de la population et de l'habitat de 2004 : Population légale du Maroc (lire en ligne), p. 38

    Voir aussi

    Bibliographie

    Liens externes

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