Gonzalo Bulnes

Gonzalo Bulnes Pinto (Santiago, - Santiago, ) était un agriculteur, historien, membre du Parti conservateur et homme politique chilien.

Gonzalo Bulnes Pinto circa 1915.

Biographie

Fils du président de la République Manuel Bulnes Prieto et de Enriqueta Pinto Garmendia, petit-fils du président Francisco Antonio Pinto et neveu du président Aníbal Pinto Garmendia. Il effectua ses études au Collège des Sacrés Cœurs de Santiago; l'Institut National et le Collège Villarino.

Gonzalo Bulnes relate ques dans son enfance, son père, conscient de l'importance d'Andrés Bello au Chili, lui a fait visiter sa maison[1].

Caricature de Bulnes

Il a toujours eu une prédilection pour la recherche historique, et, en réalisant un voyage en Europe pour compléter ses études, il fut influencé par les historiens Ernest Renan, Phileste et Émile Chasles.

Il se maria avec Carmela Correa y Sanfuentes, fille de Juan de Dios Correa de Saa y Torro-Zambrano (fils de Juan de Dios Correa de Saa y Martínez) et de Carmela Sanfuentes y del Sol, en la Paroisse du Sagrario, à Santiago, le 15 juillet 1875.

À son retour au Chili, il entama ses travaux historiographiques, en se concentrant sur l'histoire militaire de son pays. Son œuvre majeure est la Guerre du Pacifique, en trois tomes.

Carrière politique

Il a milité pour le Parti conservateur. Il fut premier intendant de Tarapacá (entre le 26 février 1884 et le 2 octobre 1885), sous-secrétaire de Guerre à Iquique en 1891, ambassadeur extraordinaire en Argentine en 1918 et ambassadeur extraordinaire en Équateur.

Il fut député de Rancagua entre 1882 et 1885; de Rancagua, Cachapoal et Maipo entre 1901 et 1903 ; et sénateur de Malleco à deux reprises (entre 1912 et 1918, et de 1918 à 1924). Il a été considéré comme l'un des parlementaires les plus importants du pays. [réf. nécessaire]

Bulnes historien

Selon Juan Luis Ossa Santa Cruz[2] :

Bulnes a été influencé par le positivisme historiographique de 90, celui-là qui s'est bâti sur les piliers de la méthode “narrative” d'Andrés Bello et les interprétations “philosophiques” de José Victorino Lastarria. Nous verrons que, malgré les différences entre les deux versants historiographiques, Bulnes s'est nourri des deux écoles : de Bello, il a hérité la méthode ad narrandum en écrivant ses principales œuvres. De Lastarria, il a pris une vision particulièrement négative du passé espagnol (et, par conséquent, nationaliste). De plus, dans les écrits de Bulnes on peut noter —comme dans ceux du penseur libéral— une confiance aveugle dans le progrès matériel et politique du Chili

Œuvres

Notes et références

  1. Armando Donoso, Recuerdos, 1947, p. 255-256. Citado por Ossa Santa Cruz, pág. 175
  2. Ossa Santa Cruz 2013, p. 172

Bibliographie

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