Giuliano Bonfante

Giuliano Bonfante, né à Milan le et mort à Rome le , est un linguiste italien.

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Biographie

Né à Milan le , Giuliano Ugo Bonfante est le fils du juriste Pietro Bonfante.

Il étudie les langues indo-européennes. Professeur de linguistique, il est un éminent expert des langues indo-européennes ainsi que des langues mortes, comme l'étrusque, le hittite et d'autres langues italiques. À l'arrivée au pouvoir du fascisme, il quitte l'Italie[1] et enseigne à Genève et, par la suite, aux États-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, il rentre en Italie, où il enseigne la linguistique, d'abord à l'université de Gênes, dont il devient doyen, et ensuite à celle de Turin, où il termine sa carrière. Il collabore également avec sa fille Larissa dans l'étude de la civilisation étrusque. En 1958, il devient membre de l'Académie des Lyncéens. Il est aussi membre de l'Académie polonaise des sciences[réf. souhaitée] et lauréat de la Bourse Guggenheim[réf. souhaitée].

En 2000, à 96 ans, il intervient une ultime fois publiquement pour épingler l'emploi d'une forme fautive d'un passé simple par Umberto Eco dans son roman Baudolino[2],[3].

Il meurt à Rome le , à l'âge de 101 ans.

Ouvrages

  • Della Intonazione sillabica indoeuropea (1930)
  • Storia del diritto romano, 2 v. (1958-59)
  • Lingua e cultura degli Etruschi (1985)
  • La lingua parlata d'Orazio (1994)
  • L'origine des langues romanes : étapes du développement de l'Amérique (1999)
  • La langue étrusque : une introduction (avec Larissa Bonfante) (1983, éd. rev. 2002)

Notes et références

  1. (it) Lorenzo Renzi, « Ricordo di Giuliano Bonfante », sur Associazione Italiana di Romenistica
  2. (it) « Muore centenario Giuliano Bonfante », sur ricerca.repubblica.it, La Repubblica, .
  3. (it) Stefano Bucci, « E’ morto a 101 anni il grande glottologo Giuliano Bonfante: Addio al linguista che bacchettò Eco », Corriere della Sera,  :
    « L’ultimo intervento pubblico del professor Giuliano Bonfante, scomparso mercoledì a 101 anni nella sua casa di Roma, risale al 2000 quando aveva bacchettato Umberto Eco per un «convenirono» al posto di «convennero» rintracciato nel romanzo Baudolino (Bompiani) dove si legge: «Questo è lo sfacciato più sfacciato che abbia mai incontrato in vita mia - disse Borone - e gli altri convenirono». Bonfante aveva così motivato (anche tramite lettere ai giornali) la sua bocciatura: «Da un autore coltissimo come Eco, che ammiro per la sua scrittura affabulatoria, non mi sarei mai aspettato una declinazione verbale sbagliata, completamente fuori dalla norma unificata attuale». La bacchettata a Eco aveva fatto notizia anche perché veniva proprio da Bonfante, considerato uno dei massimi linguisti italiani nonché professore emerito di glottologia all’Università di Torino e membro dell’Accademia dei Lincei dal 1958. Nato a Milano il 6 agosto 1904, Giuliano Bonfante è stato un «maestro della glottologia» fin dagli anni della giovinezza (come dimostra il suo saggio I dialetti indoeuropei pubblicato nel 1931 dall’Istituto Orientale di Napoli). Lasciata l’Italia durante la dittatura di Mussolini, aveva insegnato a Ginevra, in Spagna e infine negli Stati Uniti. Una volta rientrato in Italia, era stato prima docente all’Università di Genova e poi a Torino dove aveva concluso la sua lunga carriera di professore. »

    L'ultime intervention publique du professeur Giuliano Bonfante, disparu mercredi à 101 ans dans sa maison de Rome, remonte en 2000 lorsqu'il avait épinglé Umberto Eco pour un « convenirono » au lieu de « convennero » trouvé dans le roman Baudolino (Bompiani) où l'on peut lire : « Questo è lo sfacciato più sfacciato che abbia mai incontrato in vita mia - disse Borone - e gli altri convenirono » — traduit en français, page 286, par Jean-Noël Schifano par « Voilà l'impudent le plus impudent que de ma vie j'aie jamais rencontré », dit Boron, et les autres en convinrent. » note Wikipédia — Bonfante avait ainsi motivé sa correction (par l'intermédiaire de lettres adressées aux journaux) : « De la part d'un auteur aussi cultivé qu'Umberto Eco, que j'admire pour son écriture fabuleuse, je ne me serais jamais attendu à une déclinaison verbale erronée, complètement en dehors de la norme unifiée actuelle ». Cette reprise d'Eco avait été particulièrement remarquée, provenant de Bonfante, lui-même considéré comme l'un des plus grands linguistes italiens, professeur de linguistique à l'université de Turin et membre de l'Académie des Lyncéens depuis 1958. Né à Milan le 6 août 1904, Giuliano Bonfante fut très tôt un « maître de la linguistique » (comme le démontre son essai I dialetti indoeuropei publié en 1931 par l'Institut oriental de Naples). Abandonnant l'Italie durant la dictature de Mussolini, il avait enseigné à Genève, en Espagne et enfin aux États-Unis. Une fois rentré en Italie, il avait d'abord été enseignant à l'université de Gênes puis à Turin où il termina sa longue carrière de professeur. — traduction Wikipédia

Annexes

Article connexe

Bibliographie

  • Scritti in onore di Giuliano Bonfante, vol. I
  • Scritti in onore di Giuliano Bonfante, vol. II

Liens externes

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