Gilles Proulx

Gilles Proulx est un animateur de radio, un animateur de télévision et un globetrotter québécois né à Verdun sur la rue Willibrord, le . Sur une longue période, il a occupé divers postes dans le domaine de la radio et de la télévision, ce qui lui a valu une notoriété importante au Québec. Il débuta sur les ondes en 1962 avant de prendre sa retraite 46 ans plus tard, soit le sur les ondes du 98,5FM. Depuis 2009, il signe des chroniques d'opinion et de voyage chaque semaine dans le Journal de Montréal.

Pour les articles homonymes, voir Proulx.

Il est le frère de Jacques Proulx, ancien « morning man » vedette de CKAC.

Le fonds d'archives de Gilles Proulx est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[1].

Biographie

Il détient un baccalauréat de l'UQAM en communication.

De 1979 à 1991, il était chargé de cours en communication à l'Université de Montréal et professeur invité à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar au Sénégal, en journalisme radiophonique en 1983.

Il fut directeur de l'information à CKLM, journaliste à l'émission le Temps de vivre à Radio-Canada, et commentateur à CKOI-FM.

Après son retour de Bosnie-Herzégovine en août 1994, il a publié un long rapport sur l'aspect humanitaire des Forces armées canadiennes dans la Presse.

Il fut animateur du Journal du midi durant 24 ans, soit de 1984 à 1994 à CJMS, de 1994 à 2004 à CKAC, puis de 2004 à 2008 au 98,5 FM.

En 1998 et 1999, il a animé les Grands Dossiers historiques à la chaîne télévisée Canal D.

Photographe et voyageur, il a publié plusieurs livres dont À la conquête du monde en 1996 et Globetrotter en 2000.

À l'automne 2009, il présente une série qui s'appelle « Mémoire de Proulx » produite par le Canal Vox à Montréal et la série est diffusée sur d'autres stations au Québec.

Controverse

En septembre 2005, pour le compte de TQS, il anime une émission télévisée d'opinions, l'Avocat et le diable. Lors d'un épisode, il tient des propos choquants au sujet d'une victime d'agression sexuelle, ce qui mène à une petite tempête médiatique et à sa suspension de l'émission, le [2].

Honneurs

  • Il a reçu la médaille Bene Merenti de Patria en 1987.
  • La Société Saint-Jean-Baptiste lui a décerné le prix Olivar-Asselin.
  • En 1996, il est nommé « Citoyen Honoraire du Royaume du Maroc ».
  • En 1997, l'Association des radiodiffuseurs canadiens lui remet le Ruban d'or.
  • En 1998, il a reçu la Médaille de la Reconnaissance française, remise par le ministre des Affaires étrangères du gouvernement français, pour son engagement envers la défense et le développement de la langue française.
  • Pour son travail de promotion de la vérité concernant Napoléon, il a reçu la médaille de la Légion du mérite décernée par la Société napoléonienne internationale.
  • Le , Gilles Proulx a été nommé chevalier de l'ordre de la Pléiade.
  • Le , il a reçu de L'Association des descendants des Patriotes de 1837 le prix Édouard-Raymond Fabre 2008.

Anecdote

Le , alors qu'il effectuait un examen de routine médicale à l'Institut de cardiologie de Montréal, les médecins ont jugé qu'une intervention chirurgicale était nécessaire, un quadruple pontage coronarien sera fait.

Gilles Proulx s'est inspiré du personnage de Adrian Cronauer (Robin Williams) dans le film Good Morning, Vietnam pour développer son style d'animation radiophonique coloré.

En 1986, il a rédigé un mémoire intitulé Le clergé, la radio et la télévision à Montréal de 1918 à 1970 et obtenu par correspondance un diplôme de l’Université Saint-Louis du Missouri qui annonçait ses programmes à distance dans les journaux québécois de l’époque, mais dont le certificat s’est avéré sans valeur, une mésaventure qui a lui coûté quelque 5000 $. Gilles Proulx a repris partiellement ce mémoire dans un livre paru la même année, La radio d’hier à aujourd’hui, aux Éditions Libre Expression. Gilles Proulx a admis sa naïveté au sujet de ce diplôme à l'émission Enquête à Radio-Canada du et à l’émission Les Francs Tireurs à Télé Québec le .

Bibliographie

  • Pour une radio civilisée, Éditions de l’Homme, 1972.
  • Pour une radio réformée, Éditions du Jour, 1973.
  • La télévision du mépris, Éditions Point de mire, 1975.
  • L’aventure de la radio au Québec, Éditions La Presse, 1979.
  • La radio d’hier à aujourd’hui, Éditions Libre Expression, 1986.
  • Ma petite histoire de la Nouvelle-France, Publications Proteau, 1992.
  • À la conquête du monde, Éditions Transcontinental, 1996.
  • Les grands détours de notre histoire : Québec-Canada, Éditions Priorités, 1998
  • Globetrotter, Éditions du Trécarré, 2000
  • Les premiers ministres du Canada et du Québec, Éditions du Trécarré, 2002.
  • Visages du monde, Éditions du Trécarré, 2003
  • La vie de l’indomptable saint Paul, Éditions Catholiques, 2008.
  • Le voyageur qui n'arrive jamais, éditions Michel Brûlé, 2009.
  • Nouvelle-France : Ce qu'on aurait dû vous enseigner, Les éditions du journal, 2015.
  • Les carnets d'un voyageur infatigable, Les éditions du Journal, 2017.
  • La mémoire qu'on vous a volée, Les éditions du Journal, 2019

Notes et références

  1. Fonds Gilles Proulx (P713) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  2. « Dérapage en ondes: TQS suspend Gilles Proulx », sur www.radio-canada.ca, Société Radio-Canada (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Jasmin, Gilles Proulx: portrait d'un tirailleur tiraillé
  • Raymond Paquin, Les 400 coups de Gilles Proulx (Biographie)

Liens externes

  • Portail de Montréal
  • Portail des médias
  • Portail du Québec
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.