Georges Lacombe (peintre)

Georges Lacombe né le à Versailles et mort le à Alençon est un peintre et sculpteur français.

Pour les articles homonymes, voir Georges Lacombe et Lacombe.

Il est surnommé « le nabi sculpteur »[1] dans le groupe des nabis.

Biographie

Georges Lacombe est issu d'une famille aisée. Son père journaliste[2] et ancien bijoutier, est expérimenté dans le travail du bois. Sa mère Laure peint et dessine habilement[3]. Ses parents lui donnent une éducation religieuse stricte chez les Eudistes à Saint-Jean-de-Béthune à Versailles. Il deviendra par la suite un anticlérical convaincu.

Il possède un atelier au fond du jardin de ses parents, fréquente la société versaillaise, passe l'été en Bretagne et en 1892, par des amis communs, rencontre Paul Sérusier qui peint une fresque à thème breton dans son atelier de Versailles[4]. Les nabis lui rendent visite pour admirer l'œuvre. Lacombe rejoint leur groupe et expose en 1893 deux bois sculptés chez Le Barc de Boutteville. En 1893, il découvre 44 peintures du premier séjour à Tahiti de Paul Gauguin à la galerie Durand-Ruel. En 1894, il expérimente le néo-impressionnisme avec Théo Van Rysselberghe.

À l'abri des soucis financiers par son mariage avec Marthe Wenger, il ne cherchera jamais à vendre ses œuvres. Il s'installe en 1897 à l'orée de la forêt d'Écouves au château de l'Ermitage[5] à Saint-Nicolas-des-Bois (Orne) que viendront décorer ses amis Paul-Élie Ranson et Paul Sérusier. Lacombe enseigne occasionnellement la sculpture à l'Académie Ranson.

En 1899, il reçoit son ami Ranson dont la santé s'est dégradée et qui participera à la décoration du vestibule d'entrée dont les panneaux décoratifs sont aujourd'hui conservés à Saint-Germain-en-Laye au musée départemental Maurice-Denis. Les deux amis arpentes ensembles la forêt d'Écouves, où ils s'en vont peindre sur le motif. Paul Ranson ne quittera le château qu'en 1905.

Lacombe expose cinq toiles aux Salon des indépendants. Il sculpte beaucoup, notamment des têtes pour le théâtre de marionnettes de L'Abbé Prout, écrite et dessiné par son ami Paul-Élie Ranson en 1901, qui lui dédicace une des scènes de la pièce L'Armoire des voluptés, puis il peint des paysages de Bretagne.

Après la mort de son ami, Georges Lacombe sculpte le buste de Ranson, entamant une série des bustes de ses amis nabis.

La Première Guerre mondiale le touche et, faute de pouvoir s'engager, il se porte volontaire à l'hôpital d'Alençon. Il contracte la tuberculose à proximité des soldats et meurt le . Son corps repose au cimetière de Saint-Nicolas-des-Bois.

L'œuvre picturale

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2014). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
La Vague violette (entre 1895 et 1896), Paris, musée d'Orsay.

Son aventure nabi n'aura duré que cinq ans, mais assurera au peintre sa place dans l'histoire de l'art. Lacombe est un mystique qui n'a pas la foi. Tout dans sa peinture étonne, inquiète, invente, est conscience d'union au monde au-delà des apparences. Un art brut, vrai, composé de sous-bois de silence, de mers insolites, des créations du monde, des miracles latents, de mers rouges traversées par un cavalier noir, de ciels jaunes découpés de silhouettes, des rochers comme des idoles barbares, paysage de commencement du monde, du secret immanent.[réf. nécessaire]

Collections publiques

Peinture

Sculpture

Médaille

Expositions

Salons

Notes et références

  1. Claude Jeancolas, La Peinture des nabis, FVW Édition, 2002.
  2. Ami et ancien secrétaire d'Alphonse de Lamartine.
  3. À Versailles, elle fut l'élève du peintre Auguste Bigand (cf. Les belles feuilles du musée Lambinet, 2007, notice no 26.
  4. Selon Versailles Magazine, , p. 12, c'est à l'Académie Julian qu'ils auraient fait connaissance.
  5. facebook.com/chateaudelermitage.
  6. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  7. Notice de la base Joconde.
  8. Notice de la base Joconde.
  9. Notice de la base Joconde.
  10. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  11. Commentaire de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.
  12. Notice sur le site du musée d'Orsay.
  13. Notice sur le site du musée Maurice-Denis.
  14. Notice de la base Joconde.

Annexes

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la sculpture
  • Portail de la France
  • Portail de l’histoire de l’art
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.