Georges Godel

Georges Godel, originaire de Domdidier, dans le district de la Broye, né le à l’hôpital de Billens, est une personnalité politique suisse, membre du parti démocrate-chrétien.

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Georges Godel

Le Conseiller d'Etat Georges Godel, photo officielle, 2013
Fonctions
Conseiller d'État de Fribourg
En fonction depuis le
Élection
Réélection
Législature législature 2007-2011
législature 2012-2016
législature 2017-2021
Député au Grand Conseil du canton de Fribourg
Législature législature 1987-1991
législature 1992-1996
législature 1997-2001
législature 2002-2006
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Billens (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien (PDC)
Profession Agriculteur

Biographie

Son père Paul est agriculteur; sa mère Régina, née Dougoud, est maîtresse de maison. Parmi ses ancêtres figure l’ancien chancelier d’État Charles Godel (1866–1939). La sœur de Georges, Annelyse Pittet-Godel, sera députée socialiste de la Veveyse. La famille est établie à Ecublens, commune du sud de la Glâne où, de longues années durant, elle exploite un domaine au village. En 1974, Georges épouse Marie-Claire, née Pittet. Le couple a trois enfants.

Après son école primaire à Ecublens, il étudie une année durant à l’Institut de la Gouglera (Singine), où il s’initie à l’allemand. Suivent deux années d’école secondaire, section agricole, à Romont. Sa formation s’achève en 1980 par une maîtrise fédérale agricole. Il s’adonne alors à l’exploitation de ses terres avec l’aide de deux de ses fils. Le domaine s’agrandit progressivement de plusieurs achats dans les environs immédiats. Georges Godel se veut « paysan-entrepreneur ».

En 1978, à l’âge de 26 ans, il est élu au Conseil communal d’Ecublens sur une liste indépendante. Non réélu en 1982, il reconquiert son siège municipal et il accède à la syndicature en 1986, fonction qu’il exerce jusqu’en 2000. En 1986, Georges Godel ajoute à son mandat de syndic celui de député au Grand Conseil. Au Parlement cantonal, où il se profile rapidement, il accède en 1991 à l’importante Commission des finances et de gestion. Il la présidera de 2002 à 2005.

Dès les années 1990, l’influent député-syndic occupe une position clé dans l’important secteur de l’agriculture et de l’agro-business. De 1994 à 2002, il est administrateur de Cremo SA, cela à un moment très difficile pour l’entreprise. À partir de 1996, il cumule les présidences : Coopérative « Laiterie de Gruyères » (fromagerie de démonstration), Syndicat d’améliorations foncières d’Ecublens (1998), Fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie (2000), Prolait (2002). À quoi s’ajoutent son appartenance au comité directeur de l’Union des paysans fribourgeois (1999) et la vice-présidence du comité des Producteurs suisses de lait (2003).

Il se présente en 1999 sur la liste de son parti pour les élections au Conseil national. Il n’est pas élu, mais il fait le deuxième meilleur résultat de tous les candidats. Il y voit un encouragement et tente à nouveau sa chance vainement en 2003.

Après 20 ans d'appartenance au Parlement, il est élu au Conseil d'État en 2006. Le , sur les dix-sept compétiteurs du premier tour, il arrive en cinquième position. Il passe l’épaule, le , au second tour. Au Conseil d’État, le nouvel élu se voit confier, non pas l’agriculture, mais la Direction de l’Aménagement, de l’Environnement et des Constructions. À la tête de quatre cents collaborateurs, il s’attelle à l’application de la nouvelle répartition des tâches entre Confédération et cantons en matière de routes nationales. Ailleurs, de gros chantiers sont en œuvre, dont l’achèvement de la route de contournement de Bulle) et le démarrage, le , de la construction du pont et du tunnel de la Poya à Fribourg, réalisation d’envergure nationale rêvée depuis un demi-siècle.

En tant que directeur de l’Environnement, Georges Godel préside depuis 2010 la Commission consultative pour le développement durable. À quoi s’ajoutent toutes les présidences des commissions de construction de l’État (Augustins, Bellechasse, École des métiers, Gambach, Institut Adolf Merkle, Université).

Au nombre des principaux dossiers qu’il défend devant Grand Conseil, il convient de citer : en 2008, la loi sur l’aménagement du territoire, en 2009, la nouvelle loi sur les eaux et le crédit additionnel pour la route de contournement de Bulle (H 189) et enfin, en 2010, le crédit d’engagement pour l’aménagement de la route cantonale Romont–Vaulruz. Il convainc le Grand Conseil de procéder, en accord avec la capitale, à l’achat des terrains de la Brasserie du Cardinal pour y créer un parc technologique. De 2007 à 2011, le nombre de décrets qu’il fait passer au Parlement cantonal dépasse largement la vingtaine. Aux élections cantonales de 2011, le conseiller d’État, vice-président du Gouvernement, se représente pour un second mandat.

Il est réélu en obtenant le troisième rang lors du second tour. Il reprend la Direction des finances. Il préside le Conseil d’État en 2012 et en 2018.

Source

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