Georges Ferney

Georges Ferney,, nom de plume d’Emmanuel Bonfilhon, est un photographe, réalisateur de films et écrivain français, né le 19 mars 1909 à Marseille, et mort le 7 juin 1982 à Paris (15e).

Auteur prolifique de la Collection Signe de piste dont il fut le conseiller littéraire et où il publiera également sous les pseudonymes de Georges Calissanne, Geoffrey X. Passover, Patrick Robin, et Jean-Yves Corin, les thèmes liés au scoutisme sont dominants dans son œuvre.

Biographie

Emmanuel Bonfilhon, est le fils de Jean Marie Emmanuel Bonfilhon et de Victoire Péraldi, né le 19 mars 1909 à Marseille d'une vieille famille provençale, mentionnée dès la fin du XVIe siècle au lieu dit « Règneiris »[1] à Lançon en Provence. Son père meurt à Lançon en Provence en 1912 et sa mère en 1938 à Dinard.

Les activités de son grand-père, négociant en huile et savons, associé avec son père en 1887, lui permettront de vivre de ses passions grâce à la fortune familiale.

Le Scoutisme

Emmanuel Bonfilhon fait sa promesse en 1922 à la 1re Aix-en Provence, totémisé sous le nom de "Renard Rouge". Il fonde et devient ASM (assistant scoutmestre) de la 1re La SEYNE-SUR-MER (troupe de l'institut Sainte-Marie tenu par les frères maristes) puis fonde également la 4e Toulon et enfin, il crée et devient scoutmestre de la 5e Toulon des Scouts de France (SDF).

Proche de Pierre Grimaud et du Général Henri Charles Valdant, il exerce ensuite une activité de photographe, journaliste pour plusieurs revues des Scouts de France. Il utilise ses photos pour illustrer ses articles. Ses articles servent de modèle pour la formation rédactionnelle et photographique des jeunes scouts.

« Je l'ai rencontré pour la première fois pendant Les Journées Nationales des Scouts de France, présidées à Strasbourg par le Maréchal Lyautey. C'était bien avant la guerre de 1940 et je me souviens encore de cet élégant scout toulonnais d'adoption, vêtu d'un splendide imperméable blanc, qui s'était déplacé avec son avion personnel pour assister, appareil photo et caméra Pathé-Baby en bandoulière, à cette rencontre strasbourgeoise. »

 Serge Dalens[2].

La course automobile

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Georges Ferney a aussi été un coureur automobile. Il participa par exemple au Grand Prix automobile de Nîmes de 1933. Au cours de cette course, il utilise deux modèles de voitures :

  • Bugatti Type 35 pour la course. Il aura le numéro 20 mais sera non partant.
  • Bugatti T37A pour le Trophée de Provence. Il aura le numéro 26 et sera contraint d'abandonner.

L'auteur

Avec l'aide de Madeleine Gilleron (directrice de l'antenne parisienne d'Alsatia), Georges Ferney entreprend la rédaction de son premier livre Fort Carillon. Le succès de ce livre lui permettra de devenir rapidement conseiller littéraire de la collection Signe de Piste. Il continua à produire des textes pour Signe de Piste jusqu'en 1957. Dans les années 60, Georges Ferney changea de nom de plume pour ne pas être accusé de monopoliser les éditions Alsatia. Il réutilisera cette technique une fois en 1970 et une fois en 1978.

« Sa facilité d’écriture était telle qu’il était capable de rédiger pratiquement tout d’une traite et sans rature. On peut aisément dire qu’il fut longtemps l’éminence grise du « Signe de Piste », corrigeant et réécrivant les manuscrits défectueux, ou adaptant et traduisant certains romans. »

 Serge Dalens[3]

Les films de la collection Signe de Piste

C'est dès la fin des années 40 qu'il entame, d'après le roman de Claude Appell, la réalisation avec les Scouts de France, des Cent Camarades, le premier film Signe de Piste qui ne sortira sur les écrans qu'en 1957.

En 1954, il tourne à bord de La Calypso son premier film couleurs tiré du récit de Pierre Labat Le Merveilleux Royaume (1953), retraçant l'histoire du premier groupe de plongée sous-marine des Scouts de France, ce sera le second film Signe de Piste.

Enfin en 1958, Georges Ferney réalise Le Chemin de la Liberté un film scout et du même coup, il réalise le troisième film Signe de Piste.

Décès

Georges Ferney meurt à Paris (15e) le 7 juin 1982.

Lui et son père reposent dans le caveau de la famille Bonfilhon de Regneiris au cimetière de La Fare-les-Oliviers[4].

Bibliographie

Ouvrages parus dans les collections Signe de Piste

Sous le pseudonyme de Georges Ferney

  • « Fort Carillon » (en un seul Volume) SDP n°16 (1944)
  • « Le pont des morts » (Fort Carillon - Tome 1) SDP n°16 (1958) - SDP Fleurus (1996)
  • « La marche des vivants » (Fort Carillon - Tome 2) SDP n°16 bis (1958) - SDP Fleurus (1996)
  • « La ménagerie » SDP n° 26 (1946) reparu aux éditions Delahaye SDP n°19 (2012)
  • « Le Château perdu » SDP n° 29 (1948) - SDP n° 29 (1954 & 1958) - Nouveau SDP n° 145 (1989) (Prix du roman pour enfants 1991)
  • « Le prince des sables » SDP n° 30 (1948 - 1955) - traduit en allemand aux éditions Spurbücher n° 36 (1954) (Prix Larigaudie 1948)
  • « Le chemin de la liberté » SDP n° 102 (1957)

Sous le pseudonyme de Patrick Robin

  • « La maison de l'espoir » SDP n° 139 (1960)
  • « L'affaire Stani » SDP Junior n° 32 (1962)

Sous le pseudonyme de Geoffrey X. Passover

  • « Joar de l'espace » Safari SDP n° 24 (1972) - traduit aussi dans Safari Aventura (collection portugaise) n° 10 (1973) et Safari Coleccion (collection espagnole) n° 3 (1975) - et réédité au Nouveau SDP n° 65 (1978)
  • « Les survivants de l'an 2000 » Nouveau SDP n° 58 (1977)

Sous le pseudonyme de Georges Calissanne

  • « Les fils de la cité » Nouveau SDP n° 71 (1978)
  • « Le roi d'infortune » Nouveau SDP n° 94 (1979)


Ouvrage paru dans la collection Jamboree

Sous le pseudonyme de Jean-Yves Corin

  • « La cabane aux chansons » Jamboree Série Jeunes n° 52 (1961), et réédité en septembre 2011 aux éditions du Triomphe collection Totem

Filmographie

Films documentaires retraçant des manifestations du Scoutisme, réalisés avant-guerre en format 9,5 mm noir et blanc muets :

(Courts-métrages d'une durée d'environ 10 minutes)

Réalisés après-guerre en 16 mm sonore noir et blanc ou couleurs :

Documentaires
  • « Images du Jamboree » Jamboree de la paix à Moisson en 1947 en collaboration avec les actualités.
  • « Un Raid avec les Scouts de la 3e Tarbes » en 1950, c'est un moyen métrage noir et blanc de 26 minutes.
  • « Images du Jamboree » Bad Ischl 1951 Moyen-métrage noir et blanc, durée 35 minutes.
  • « La mystérieuse caverne » moyen-métrage noir et blanc, durée 30 minutes sortie en 1952 (réalisé au gouffre de La Pierre Saint Martin avec le groupe spéléologique des Scouts de France).
  • Court-métrage noir et blanc pour l’œuvre des jeunes abandonnés : « Mon cœur est à toi » (documentaire sonore noir et blanc, durée 18 minutes, sortie en 1958).
Fictions
  • Moyen-métrage couleurs (16 mm sonore) Le Merveilleux Royaume (durée 35 minutes, sortie en 1954) d'après le récit homonyme de Pierre Labat (collection Signe de piste).
  • Long-métrage noir et blanc Les Cent Camarades d'après le roman homonyme de Claude Appell (collection Signe de piste) (16 mm sonore, durée 90 minutes, sortie en 1957).
  • Long-métrage couleurs Le Chemin de la Liberté d'après son propre roman paru dans la collection Signe de piste (16 mm sonore, durée 90 minutes, sortie en 1958).

Notes et références

Liens externes

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