Gaston Schnegg

Gaston Jacques Schnegg, né le à Bordeaux et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un sculpteur et peintre français.

Biographie

Après avoir obtenu deux prix de sculpture à Bordeaux, Gaston Schnegg s'installe à Paris en 1887 et entre dans l'atelier d'Alexandre Falguière à l'École des beaux-arts, où il rejoint son frère aîné Lucien. Leur atelier commun devient le lieu de rencontre de jeunes sculpteurs  la bande à Schnegg  dont Lucien, le frère de Gaston, est l'élément moteur. On y compte, entre autres, Antoine Bourdelle, Charles Despiau, Robert Wlérick, Léon-Ernest Drivier, François Pompon, Louis Dejean, Alfred Jean Halou, Charles Malfray, Auguste de Niederhausern, Elisée Cavaillon, Henry Arnold, Jane Poupelet et Yvonne Serruys. Après la mort de Lucien Schnegg en 1909, le groupe continue de se réunir autour de Gaston.

Œuvres

Sculpture

Gaston Schnegg réalise très peu de nus contrairement à la pratique de son époque. Il s'efforce de traduire les sentiments et le caractère de ses modèles[2].

Gaston Schnegg expose très régulièrement des sculptures et des peintures à la Société des amis des arts de Bordeaux de 1885 à 1927.

  • Saint François parlant aux oiseaux, 1894[réf. nécessaire].
  • Femme tenant un livre, vers 1895[réf. nécessaire].
  • Sainte Cécile, 1896[réf. nécessaire].
  • Bourgeois et savant, 1896[réf. nécessaire].
  • L'Inquisiteur, 1897[réf. nécessaire].
  • La Tempête, 1898[réf. nécessaire].
  • Maternité gothique, vers 1898[réf. nécessaire].
  • Sculptures de la façade du magasin « Les Dames de France » à Bordeaux, vers 1900, devenu une succursale des Galeries Lafayette[3].
  • La Dîme, vers 1902[réf. nécessaire].
  • L'Abbesse, 1902[réf. nécessaire].
  • La Leçon de couture, 1907[réf. nécessaire].
  • Le Chant, vers 1910[réf. nécessaire].
  • Les Jumeaux, 1908[réf. nécessaire].
  • Causerie, vers 1911[réf. nécessaire].
  • Maison Frugès[4],
  • Monument aux morts de Quinsac, vers 1920[5].

Peinture

Gaston Schnegg réalise de nombreuses peintures dont le succès lui permettent de financer ses sculptures[6].

  • Portrait de sa fille Jeanne, 1914[réf. nécessaire].

Notes et références

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