Gare de Ruffec

La gare de Ruffec, officiellement appelée Ruffec (Charente), est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Ruffec, dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ruffec

Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Ruffec
Adresse Boulevard de Verdun
16700 Ruffec
Coordonnées géographiques 46° 01′ 50″ nord, 0° 11′ 24″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87583849
Services TER Nouvelle-Aquitaine
Fret
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Ruffec à Roumazières-Loubert (HS)
Aiffres à Ruffec (HS)
Voies 3 (+ voies de service)
Quais 3
Transit annuel 73 937 voyageurs (2019)
Altitude 108 m
Historique
Mise en service
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente

Elle est mise en service en 1853, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains régionaux du réseau TER Nouvelle-Aquitaine.

Situation ferroviaire

Établie à 108 mètres d'altitude, la gare de Ruffec est située au point kilométrique (PK) 402,115 de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares ouvertes de Saint-Saviol et de Luxé. Vers Saint-Saviol, s'intercalent les gares fermées de Chauffour et de Voulême, et, vers Luxé, celle également fermée de Salles - Moussac[1]. Ancienne gare de bifurcation, elle était l'origine de la ligne de Ruffec à Roumazières-Loubert (déclassée), et l'aboutissement  au PK 76,5  de la ligne d'Aiffres à Ruffec (également déclassée).

Elle dispose de trois voies de passage, qui desservent un quai latéral et un quai central, et de voies de service. Sur les voies principales de la ligne Paris – Bordeaux, la vitesse limite de traversée de cette gare est de 200 km/h.

Histoire

La station de Ruffec est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Poitiers à Angoulême de sa ligne de Paris à Bordeaux. La station est établie sur la bordure nord-ouest de la ville[2].

À la suite du plan Freycinet, sont mises en service les lignes Ruffec – Niort, en 1885, qui desservait Villefagnan et Chef-Boutonne, et Ruffec – Roumazières, en 1911, qui desservait Champagne-Mouton et Saint-Claud.

En 2004, la gare est de nouveau desservie par le TGV, après une première suppression des arrêts sur la liaison Paris-Montparnasse Bordeaux[3]. Ces arrêts sont une deuxième fois supprimés lors de la mise en service de la LGV Sud Europe Atlantique, le [4]. Les élus locaux souhaitent le retour du TGV à partir de , arguant l'importance de cette desserte pour le bassin de vie[5] ; néanmoins, ce souhait ne semble pas réalisable par la SNCF[6], qui ne restaure pas la desserte TGV à ladite date.

En 2019, la SNCF estime la fréquentation annuelle de cette gare à 73 937 voyageurs, contre 70 610 en 2018, 85 212 en 2017, 89 498 en 2016 et 96 835 en 2015[7].

Service des voyageurs

Accueil

Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'un automate pour l'achat de titres de transport TER[8].

Un passage souterrain permet la traversée des voies et l'accès aux quais.

Desserte

Ruffec est desservie par des trains du réseau TER Nouvelle-Aquitaine, sur la relation Poitiers Angoulême. Certains trains poursuivent jusqu’à Châtellerault[9].

Intermodalité

Un parking est aménagé à ses abords[8].

Cinéma

On peut rapidement voir la gare de Ruffec dans le film Le Dîner de cons de Francis Veber, au tout début du film quand François Pignon (Jacques Villeret) discute dans le TGV Atlantique avec Jean Cordier (Edgar Givry), ami de Pierre Brochant[10].

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [570/4] Poitiers - Angoulême », p. 198.
  2. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 (1852-1857), Paris, Palau, , 215 p. (ISBN 2-9509421-1-3), « 1.10 Poitiers-Angoulême : 18 juillet 1853 », p. 45-46.
  3. Benoît Caurette, « Arrêts TGV : le maire de Ruffec prêt à descendre sur les voies », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  4. « Il n'y aura pas de TGV en gare de Ruffec », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  5. « Maintien TGV et GARE de RUFFEC : Survie du Territoire », sur mairie-ruffec.fr, communiqué de presse du 26 juin 2017 (consulté le ).
  6. « Arrêts TGV à Ruffec: le "non" ferme du ministère », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  7. « Fréquentation en gares : Ruffec », sur SNCF Open Data, [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  8. SNCF Mobilités, « Gare Ruffec (Charente) », sur ter.sncf.com/nouvelle-aquitaine (consulté le ).
  9. « Fiche horaires Angoulême ↔ Poitiers du au  » [PDF], sur cdn.ter.sncf.com, (consulté le ).
  10. « Gare de Ruffec : Le Dîner de cons - 1998 », sur fantrippers.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Léon Picat, Ruffec : son histoire d'après les documents recueillis par un vieux ruffécois, Ruffec, Imprimerie et librairie F. Dubois, , 358 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes


Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Châtellerault
ou Poitiers
Saint-Saviol TER Nouvelle-Aquitaine Luxé Angoulême
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