Galiceno

Le Galiceno (espagnol : Galiceño) est une race de poney, dont les ancêtres originaires de la Péninsule Ibérique ont gagné les côtes du Mexique à partir du XVIe siècle. Ces chevaux sont introduits aux États-Unis à partir de 1958.

Galiceno

Probable Galiceno à Rincón Chiquito, La Barca, Jalisco.
Région d’origine
Région Mexique
Caractéristiques
Morphologie Poney
Taille 1,27 m à 1,44 m
Robe Toutes robe unie
Autre
Utilisation Selle et traction

Histoire

La tradition locale fait descendre le Galiceno de chevaux amenés d´Espagne au XVIe siècle par les conquistadors, plus précisément des chevaux de Galice (au nord-ouest de l´Espagne) et de poneys Garrano, qui auraient transité par Cuba avant d'être employés par Hernán Cortés lors de la conquête du Mexique[1],[2],[3], [4].

Les Mexicains laissent ces chevaux vivre à l´état semi-sauvage, la race évolue par sélection naturelle et élevage sélectif[3]. Elle est notamment présente sur les côtes du Mexique[4]. Ces chevaux sont employés pour tous types de travaux quotidiens[3].

Le Galiceno est introduit en 1958 (ou 1959[3]) aux États-Unis[4], et s'y répand rapidement. Une association américaine de race est créée, la Galiceno Horse Breeders Association[5].

Description

Le Galiceno est décrit comme un poney dans la base de données DAD-IS[2], mais il n'en a pas l'apparence physique[3]. Il mesure entre 1,27 m et 1,44 m d'après CAB International[1], mais dépasserait rarement 1,35 m, d'après Helena Kholová[3]. La tête est fine et large entre les deux yeux, avec un bout de nez fin[5], des oreilles courtes et de grands yeux, rappelant le cheval oriental[3]. L'encolure est légèrement arquée, avec une attache de gorge nette[5]. Le garrot est bien sorti[5]. Le dos est court et droit, la croupe légèrement inclinée[5]. Les membres sont secs et fins[3].

La couleur de robe est toujours unie[1]. On rencontre des sujets palomino, isabelle et gris. Le Galiceno est capable de parcourir des terrains difficiles toute une journée avec un cavalier sur le dos sans s´épuiser, en se déplaçant à une allure particulière, le running walk. Elle permet de couvrir beaucoup de terrain rapidement, avec fluidité et en douceur. Le trot est réputé rapide[3]. Le caractère est réputé doux, ces poneys étant connus pour leur résistance, leur énergie et leur intelligence[5].

Utilisations

Poney Galiceno monté par un enfant à Mexico

Ces poneys sont employés tant pour la monte qu'à l'attelage. En Amérique du Nord, les Galicenos sont des poneys de selle appréciés des enfants[4]. Ils sont performants dans les compétitions qui leur sont réservées, en particulier en reining et en cutting[5]. Ils sont très prisés pour leur force et leur endurance, et travaillent toujours dans les ranchs.

Diffusion de l'élevage

C'est une race rare[4]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, signale le Galiceno sang chaud comme race de chevaux locale d'Amérique latine dont le niveau de menace est inconnu[6]. La base de données DAD-IS n'indique pas non plus de niveau de menace (2018)[2].

Notes et références

  1. Porter et al. 2016, p. 467.
  2. DAD-IS.
  3. Kholová 1997, p. 131.
  4. Hendricks 2007, p. 200.
  5. Hendricks 2007, p. 201.
  6. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 60 ; 70.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • [Kholová 1997] Helena Kholová (trad. Marie-Jo Dubourg-Savage, ill. Jan Hošek), Chevaux, Gründ, , 131 p. (ISBN 2-7000-1832-X), « Le Galiceno ». 
  • [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486  p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199, lire en ligne), « Galiceno », p. 200-201. 
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107  p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Galiceno », p. 467. 
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