Gagarine Times

Gagarine Times est un journal associatif russe et romand paru entre 2003 et 2009.

Pour les articles homonymes, voir Gagarine (homonymie).

Gagarine Times
Pays Suisse
Langue français et russe
Périodicité bimestriel
Diffusion abonnement, site web, bibliothèques ex.
Date de fondation 2003
Ville d’édition Genève

ISSN 1661-1772
Site web http://www.gagarine.ch/

Édition

Bilingue, édité en russe[1] et en français par une équipe constituée de bénévoles russes, suisses et français regroupés dans une association à but non lucratif baptisée "Gagarine.Ch" et établie à Genève[2], il a paru à Genève entre juillet 2003 et janvier 2009. Le tirage exact n'est pas connu, mais s'élevait à « un peu plus de 1200 exemplaires », selon une source interne[3].

Le journal doit son nom au premier homme dans l'espace, le Russe Youri Gagarine (1934-1968).

"Gagarine Times" privilégie des thèmes sociétaux et culturels, tout en approfondissant parfois certaines questions d'actualité, en faisant appel à des spécialistes et correspondants, occasionnels ou réguliers, disséminés entre Paris et Moscou : dans le numéro 22-23 par exemple, on peut lire un article écrit par un journaliste de Kommersant au sujet des élections législatives de 2007 en Russie, un autre écrit par une déléguée française de l'OSCE en Kirghizie et un troisième par une chercheuse en politologie comparant les Russes de Berlin et les Russes de Genève[4]. Le dessinateur Plantu ou le chanteur Schnour, leader du groupe ska punk pétersbougeois Leningrad[5] laissent aussi des traces de leur passage[6].

Cible

Le journal s'adresse principalement aux russophones et russophiles francophones de Suisse romande et France voisine[3]. Il est essentiellement distribué sur abonnement à des particuliers et consultable à la Bibliothèque de Genève (BGE) et à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (BPUN).

Le journal n'a plus paru depuis son vingt-neuvième numéro (janvier 2009).

Références

Gagarine Times a été diversement perçu dans la presse suisse. "Journal qui fait le pont entre la langue de Voltaire et la langue de Pouchkine, et qui casse l'image du Russe communiste"[7], "Feuille vouée à la découverte croisée de faits de culture et de société"[8], "Magazine apolitique (...) dont le but est de parler de personnes qui cultivent leur jardin"[9], ou encore "petit journal communautaire"[10].

Notes

  1. Ambassade de la Fédération de Russie en Suisse, « Aperçu de la presse de langue russe en Suisse » (consulté le )
  2. (ru) Русском мире, « Швейцария » (consulté le )
  3. Regard sur l'Est, « Les journaux de l'émigration russe. Le cas de deux périodiques en Suisse » (consulté le ). Cet article, qui date de 2005, provient d'un membre de la rédaction de Gagarine Times.
  4. « Gagarine Times n°22-23 » (consulté le ), seules les pages 1 et 12 sont disponibles sur le site
  5. Voir wikipedia en anglais Leningrad (band)
  6. [PDF] « Gagarine Times n°20 » (consulté le ) et « Gagarine Times n°22-23 » (consulté le )
  7. Télévision suisse romande, « 19:30 du 9 novembre 2007 »
  8. "Genève connaît-elle vraiment ses 4000 Russes?", article de la Tribune de Genève du 24 avril 2007
  9. Tribune des Arts de juin 2007, n°352, p. 51
  10. Genève, arrière-cour pour Russes fortunés, article du Temps du 17 avril 2007
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