Gérard Terrier

Gérard Terrier est un homme politique français, né le à Verdun.

Gérard Terrier

Gérard Terrier en 2016.
Fonctions
Député de la 1re circonscription de la Moselle

(2 ans, 2 mois et 4 jours)
Élection
Législature XIVe
Prédécesseur Aurélie Filippetti
Successeur Aurélie Filippetti

(5 ans et 1 jour)
Élection
Prédécesseur François Grosdidier
Successeur François Grosdidier
Conseiller général de la Moselle
Élu dans le Canton de Maizières-lès-Metz

(14 ans et 4 mois)
Réélection
Prédécesseur Jean-Claude Mahler
Successeur Aurélie Filippetti
Maire de Maizières-lès-Metz

(18 ans, 9 mois et 12 jours)
Élection 18 juin 1995
Prédécesseur Maurice Demange
Successeur Julien Freyburger
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Verdun (Meuse), France
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Ingénieur en construction civile

Biographie

Fils de Georges Terrier né le à Grimaucourt dans la Meuse exerçant la profession d'électricien spécialisé en électro-ménager et de Micheline Bille née le à Vesoul dans la Haute-Saône, Gérard Terrier est l'aîné d'une famille de 6 enfants (5 garçons et une fille). Issu d'une famille ouvrière c'est l'école de la république qui lui a permis d'accéder au titre d'Ingénieur Professionnel de France (IPF) en 1988 avec comme spécialités la construction métallique et les ouvrages d'art. Il est père de trois enfants, une fille Nadège, Docteur en biologie née le à Verdun dans la Meuse et deux garçons Alexandre, chef de base nautique né le à Verdun dans la Meuse et Eryk, né le à Metz en Moselle.

Il a effectué ses études secondaires au collège Buvignier et au lycée Technique Vauban à Verdun, puis est inscrit à la faculté des Sciences en Mathématiques Physiques à Nancy. Il a suivi l'enseignement du Conservatoire National des Arts et Métiers et obtenu 8,5 valeurs. Les stages font également partie de son cursus :

  • Stage technique au SNBATI (Paris) 1986 sur le calcul des bâtiments selon les règles B.A.E.L
  • Stage de formateurs du personnel au CTICM (Paris) 1972
  • Stages techniques au CTICM (Paris et Saint-Remy-les-Chevreuses) 1982 à 1989 sur le calcul des structures, des attaches et des poutres de roulement
  • Obtention du titre d’Ingénieur Professionnel de France (IPF) en 1988.

Il a accompli ses obligations militaires, incorporé le au 6e RPIMA à Mont-de-Marsan (Landes) et libéré en qualité de 1re classe le , service au cours duquel il a été breveté parachutiste.

Activités professionnelles

Le début de sa carrière est consacré à l'enseignement, de à en qualité de Maître Auxiliaire à Commercy au Lycée Henri Vogt et de à en qualité Maître Auxiliaire au Lycée Technique Vauban et au Lycée Marguerite à Verdun où il a enseigné les mathématiques et la technologie.

Puis sa formation de technicien l'a conduit à Maizières les Metz à Sotracomet (Entreprise de Constructions métalliques), entreprise dans laquelle il a exercé le métier de Dessinateur Projeteur et Ingénieur-Calculateur du au . C'est dans cette entreprise que son engagement au service des autres a débuté par son élection en qualité de délégué du personnel C.F.D.T. en 1972.

Premier accident social en 1975, année qui voit la cessation d'activités de Sotracomet. Delattre Levivier (Entreprise de Constructions métalliques à Woippy) lui propose alors un poste de chef de bureau des calculateurs qu'il occupe du au .

Mais son esprit d'entreprendre est plus fort et il décide de créer un bureau d'études et d'ingénieurs conseils. Ainsi Socalco (Société de Calcul et Contrôles) voit le jour en . Il en assure la gérance en qualité de co-gérant associé, assurant à la fois les fonctions de chef d’entreprise et d’ingénieur. Il quitte cette entreprise en juin 97, car ses fonctions électives sont devenues incompatibles avec son activité professionnelle.

Son goût pour le partage du savoir le ramène un peu vers la formation, ses compétences techniques et sa rigueur conduisent le directeur de l’E.S.T.P (école spéciale des travaux publics) de METZ devenue ESITC (école supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Metz) lui a proposé un poste d'enseignant. Ainsi au cours des années scolaires 94/95, 95/96, 96/97 il assure les cours de charpente métallique et de calcul informatique des structures pour les élèves de 4e année.

Activités sportives

Le sport occupe une place importante dans son cursus avec une préférence pour le cyclisme.

De 1962 à 1971 il signe ses licences FFC au SA Verdun (Meuse) à l’ES Mancieulles (Meurthe-et-Moselle) et au RCC Bouligny (Meuse), en Cadet puis Amateurs toutes catégories. Plusieurs victoires et place d’honneur sont au rendez-vous.

Après une interruption de 8 ans correspondant à la fin de ses études et son installation dans la vie active et familiale il reprend la compétition cycliste en 1979 jusqu’en 1987 en intégrant les structures du SA Verdun (Meuse) et à l’UCB Longwy (Meurthe-et-Moselle), en cyclo-sportif et amateurs et il décroche encore quelques bouquets réservés aux vainqueurs.

Après le cyclisme, la voile sportive a ses faveurs et il recommence avec la compétition cette fois sur dériveur (Fireball) de 1987 à 1992, et il qualifié pour le championnat de France à plusieurs reprises, championnat dans lequel sa meilleure place a été 17e sur 150 participants. Il a obtenu plusieurs victoires en régates régionales.

De façon plus anecdotique il a pratiqué le tennis toujours en compétition au Tennis Club de Maizières-lès-Metz en niveau régional ainsi que le rugby en niveau scolaire (6e et 5e) et le Football en corporatif (Entreprise Weiler à Morhange).

Activités associatives

Le monde associatif représente pour lui des lieux de partage et d'apprentissage de la démocratie. Son engagement débute dans le mouvement des Scouts de France, comme chef de patrouille à Verdun.

Lorsqu'il s'installe à Maizières il est élu secrétaire de la section locale de la F.C.P.E. et comme la dimension économique ne le laisse pas indifférent, la Banque populaire de Lorraine à Hagondange lui propose d'être conseiller d'agence.

Ses pairs lui confient la présidence de l’AFASOC (Association Familiale Sociale et Culturelle) à Maizières-lès-Metz, présidence qu'il a assuré jusqu'en 1995 et durant cette période il a donné des cours d’informatique aux habitants de la ville et des environs.

Les clubs lorrains l'ont élu Président de la Ligue Lorraine de Voile de 1988 à 1996 soit deux mandats olympiques et il a également été élu membre du Comité Directeur de la Fédération Française de Voile à Paris de 1992 à 1996.

Activités politiques

Il adhère au parti socialiste en 1972 et il assure la présidence de la commission exécutive de la fédération de Moselle pendant 6 ans.

Il est élu membre du bureau fédéral du P.S. Moselle ayant en charge la charte des élus, pendant 4 ans.

Il est élu maire PS de Maizières-les-Metz en 1995, après deux mandats de conseiller municipal d'opposition (1983-1995). Puis il est élu député en 1997[1] à la suite d'une triangulaire avec le Front national. En 1998, il est élu conseiller général du Canton de Maizières-lès-Metz.

Il n'a pas pu résister aux vagues bleues de 2002 puis de 2007. Il a donc été battu par le maire de Woippy François Grosdidier. Il est réélu aux cantonales de 2004, face au maire d'Hagondange M. Mahler avec 59 % des voix conservant le siège qu'il avait ravi à ce dernier en 1998.

Il remporte une troisième fois les cantonales en 2011[2] avec 62 % des voix, le candidat de la droite Julien Freyburger étant éliminé dès le premier tour avec 19,74 % des voix.

En 2012[3], il redevient député de la 1re circonscription de la Moselle, mais cette fois comme suppléant d'Aurélie Filippetti, titulaire du siège, mais nommée Ministre de la Culture et de la Communication dans le second gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui ne peut conserver son mandat. La circonscription est en effet redécoupée, ce qui a obligé Aurélie Filippetti à abandonner la 8e circonscription pour la 1re redécoupée elle aussi. François Grosdidier avait laissé le siège vacant depuis son élection au Sénat en .

Le , il perd les élections municipales face à la liste menée par Julien Freyburger (UMP) ; sa liste n'ayant recueilli que 2 113 voix (44,18 %) contre 2670 (55,82 %) pour le candidat UMP[4]. Il reste néanmoins député de la 1re circonscription de la Moselle à la suite du maintien d'Aurélie Filippetti, le , en tant que Ministre de la Culture au sein du gouvernement de Manuel Valls.

À la suite de l'annonce faite le [5] par Aurélie Filippetti, annonçant son intention de ne pas participer au second gouvernement de Manuel Valls, il perd son mandat de député de la Moselle un mois après le départ de celle-ci du gouvernement.

Au cours de son premier mandat parlementaire il était inscrit au groupe Socialiste, républicain et citoyen, membre de la commission des Affaires Culturelles, Familiales et Sociales et Vice-président du groupe d’amitié du Burkina Faso.

Co-responsable du groupe socialiste pour la loi des 35 heures il participé à la commission mixte paritaire au sénat [6] et malgré quelques désaccords mineurs avec Martine Aubry il s'est vu confier plusieurs rapports de loi :

  • Rapporteur de la proposition de loi sur le régime local Alsace-Moselle.
  • Rapporteur du projet de loi sur les chèques-vacances[7].
  • Rapporteur du projet de loi de modernisation sociale[8],[9]qui a été un énorme rapport introduisant en particulier la validation des acquis de l'expérience et la lutte contre le harcèlement au travail à la suite d'une demande du député communiste Georges Hage.

Au cours du second mandat parlementaire il était inscrit au groupe socialiste membre, de Commission des affaires économiques du 20 septembre 2012 au 21 septembre 2012, de la Commission des affaires étrangères du 03 août 2012 au 19 septembre 2012 et du 22 septembre 2012 au 24 septembre 2012 de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire du 25 septembre 2012 au 26 septembre 2014.

Il a à ce titre était rapporteur du budget des anciens combattants.[10]

Il a été également membre de la commission d'enquête sur la situation de la sidérurgie et de la métallurgie françaises et européennes dans la crise économique et financière et sur les conditions de leur sauvegarde et de leur développement du 30 janvier 2013 au 10 juillet 2013.

Du 25 juillet 2012 au 26 septembre 2014 il a été membre de la délégation aux outre-mer.

Il a également siégé comme membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe du 02 août 2012 au 26 septembre 2014.

Il a été signataire de l'appel des 200 députés de la majorité afin de réaffirmer la loyauté envers le gouvernement mais en refusant d'être des godillots et ceci en opposition avec les frondeurs.[11] Il était sur ce point en désaccord avec sa titulaire Aurélie Filippetti.

Mandats

Notes et références

  1. « Résultats des élections législatives de 1997 dans la 1ère circonscription de la Moselle - Politiquemania », sur www.politiquemania.com (consulté le )
  2. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2011 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Cantonales/elecresult__cantonales_2011 (consulté le )
  3. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2012 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__LG2012 (consulté le )
  4. Résultats des élections municipales 2014
  5. « Filippetti : « Je ne serai pas, cher François, candidate à un nouveau poste ministériel » », Le Monde, (lire en ligne).
  6. « Rapport sur le projet de loi Trente-cinq heures », sur www.senat.fr (consulté le )
  7. Assemblée Nationale, « N° 1609 - Rapport de M. Gérard Terrier, en vue de la lecture définitive sur le projet de loi modifiant l'ordonnance no 82-283 du 26 mars 1982 portant création des chèques-vacances(1590) - XIe législature - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  8. « 3385 - Rapport de M. Gérard Terrier sur le projet de loi modifié par le Sénat en deuxième lecture, de modernisation sociale : Titre II - Travail, emploi et formation professionnelle (commission des affaires culturelles) », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  9. « 2809-2 : Rapport de M. Gérard Terrier sur le projet de loi de modernisation sociale (titre II, travail, emploi et formation professionnelle) (commission des affaires culturelles) », sur www.tripalium.com (consulté le )
  10. « N° 251 annexe 6 - Rapport de M. Gérard Terrier sur le projet de loi de finances pour 2013 (n°235) », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  11. Collectif, « « L'appel des 200 » députés socialistes, ni godillots ni déloyaux », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
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