Généralisation abusive

La généralisation abusive, aussi appelée généralisation hâtive, est une forme de sophisme qui consiste à tirer une conclusion générale à partir d’une expérience ou d’un échantillon limité (inférence conjecturale) plutôt que d'utiliser un argument solide ou une preuve convaincante pour appuyer un propos qui n'est pas toujours vrai. Cependant, il faut ne pas toujours se dire que lorsque quelqu'un tire une conclusion à partir d'un échantillon, que cette personne ne dit pas la vérité. En effet, si on se base sur des statistiques réelles qui démontrent que le propos en question est valide, il est très probable que le propos le soit vraiment. Cette utilisation des statistiques est enseignée dans un cours appelé méthodes quantitatives. Normand Baillargeon en parle d'ailleurs dans son livre intitulé Petit cours d'autodéfense intellectuelle[1].

Utilisation

La généralisation hâtive est utilisée par toutes sortes de personne afin de convaincre que leurs propos sont valides. Par exemple, les compagnies de tabac utilisaient ce type de sophisme pour expliquer que la consommation du tabac n'était pas la cause du cancer des poumons. En ne tenant compte que de seulement certains cas particuliers où les personnes ne souffraient d'aucune maladie, et ce même après avoir consommé une quantité énorme de tabac, ces compagnies ont affirmé que fumer des cigarettes ne cause aucune maladie.

Exemple de généralisation abusive dans l'actualité québécoise

« C’est comme la boisson après la prohibition, on finit par apprendre à se contrôler. On finit par apprendre qu’on aime ça ou on n’aime pas ça. » par Marie-Andrée Bertrand dans l'article ‘’La légalisation du cannabis, un débat qui ne date pas d’hier’’[2] publié le mardi .

Référence

  1. Normand Baillargeon, Petit cours d'autodéfense intellectuelle, à la page 64
  2. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1130024/cannabis-legalisation-consommation-substance-drogue-archives

Voir aussi

Articles connexes

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