Géfosse-Fontenay

Géfosse-Fontenay est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 138 habitants[Note 1].

Ne doit pas être confondu avec Geffosses.

Pour les articles homonymes, voir Fontenay.

Géfosse-Fontenay

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux
Intercommunalité Communauté de communes Isigny-Omaha Intercom
Maire
Mandat
Brigitte Blestel
2020-2026
Code postal 14230
Code commune 14298
Démographie
Gentilé Géfossiens
Population
municipale
138 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 54″ nord, 1° 05′ 37″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 11,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Trévières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géfosse-Fontenay
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Géfosse-Fontenay
Géolocalisation sur la carte : France
Géfosse-Fontenay
Géolocalisation sur la carte : France
Géfosse-Fontenay

    Géographie

    Commune littorale de la baie des Veys à l'extrême ouest du Calvados, Géfosse-Fontenay se trouve à 4,5 kilomètres d'Isigny-sur-Mer et presque à mi-distance entre Bayeux (29 km) et Saint-Lô (27 km). La commune se situe dans le pays du Bessin et dans le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

    Carte de la commune.

    Hydrologie

    Le ruisseau Rhin[3] parcourt la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 760 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 913,5 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 49 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Géfosse-Fontenay est une commune rurale[Note 6],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,8 %), terres arables (36,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones humides côtières (0,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Géfosse est attesté sous la forme Guioldfosse en 1160, (à lire *Givoldfosse)[27].
    Ce toponyme dérive de l’anthroponyme germanique Givold et du latin fossa « fosse, fossé »[27], peut-être dans le sens médiéval de « mouillage »[28] en mer ou en rivière, une sorte de point bas par lequel on pouvait tirer des barques et leurs marchandises.

    Fontenay est attesté sous les formes Fontanetum et Fontenetum en 1222[29] ; Fontenay sur le Vé en 1371 ; Fontenay sur le Vey au XVIIIe siècle (Cassini)[30].
    Fontenay : « ensemble de fontaines ».

    Le gentilé est Géfossien.

    Histoire

    Un ancien port médiéval permettait la traversée de la baie des Veys[31].

    En 1861, Géfosse (193 habitants en 1856[32]) absorbe Fontenay (162 habitants)[33]) au sud-ouest du territoire.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1961 mars 2001 André Rauline DVD Conseiller général
    mars 2001[34] mai 2020 Françoise Écureux SE Femme au foyer
    mai 2020[35] En cours Brigitte Blestel SE Ambulancière
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[35].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2018, la commune comptait 138 habitants[Note 7], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Géfosse-Fontenay a compté jusqu'à 365 habitants en 1866, mais les deux communes fusionnées en 1861 totalisaient 438 habitants au premier recensement républicain, en 1793 (224 habitants à Géfosse, 214 à Fontenay).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    224231218201214190181194202
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    193339365306318346328328343
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    331313279262241220247215220
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    207196193161124111135130142
    2018 - - - - - - - -
    138--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre (XVIIIe siècle), inscrite aux monuments historiques[39].
    • Manoir de l'Hermerel, XVe siècle, chapelle et colombier. Il s'agit d'un exemple typique de l'architecture des fermes-manoirs du Bessin. L'ensemble est également inscrit aux monuments historiques[40].
    • Manoir du Hommet : construit au XVIIe siècle, probablement sur les restes d'un donjon des XIIe – XIIIe siècle, il est la possession de la famille d'Amours, qui le conservera jusque vers le milieu du XVIIIe siècle. Au XVIe siècle, Thomas d'Amours est seigneur du Hommet, et son fils à la suite. Au début du XIXe siècle le manoir échoit à la famille Hubert, puis en 1825, il est cédè à la famille Belhache, et au XXe siècle, le manoir est la possession de la famille Ecureux, descendant des Belhache. En 1966, c'est Marcel Ecureux qui entreprend sa restauration[41].
    La ferme-manoir est entourée d'un mur d'enceinte et de bâtiments agricoles. On accède à la cour par un portail en pierre de taille, avec porte piétonne et porte charretière. Le logis seigneurial, de plan rectangulaire, est flanqué à chacune de ses extrémités d'une tour carrée, construite probablement sur des fondations du XIIe siècle, qui portent les dates de 1647 pour la tour Est et de 1667 pour la tour Ouest. Hautes de quatre niveaux avec une fenêtre à chaque niveau, elles sont percées d'ouvertures rondes permettant le tir d'un mousquet. La tour Est renfermait un pigeonnier et à sa gauche subsistent les vestiges d'un four à pain. La porte principale du logis est surmontée des armoiries de la famille, qui ont été buchées à la Révolution. Bien que peu lisibles, on distingue un animal à cornes. L'escalier central arbore à chaque étage des écussons sculptés sur les clés de voûte. Autour du logis sont disposés différents bâtiments agricoles construis en pierre calcaire et qui sont desservis par plusieurs portes charretières[42].
    • Ferme-manoir de la Rivière (XIVe et XVIIe siècles) : les bâtiments de styles différents, juxtapose une salle voûtée, une tour carrée à mâchicoulis du XVe siècle et une façade de logis du XVIIe siècle avec ses baies qui ont perdu leurs meneaux, sur lequel est plaqué un porche du XVIIIe siècle[43].
    • Ferme-manoir le Lieu d'Amour.
    • Château de Géfosse (XIIIe siècle).
    • Château de la Champagne (fin XIVe siècle)[44]

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. « I4007000 »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Ste Marie du Mont - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Géfosse-Fontenay et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Ste Marie du Mont - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Géfosse-Fontenay et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 966.
    28. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, notice BnF no FRBNF36174448), p. 133
    29. Charte de l’abbaye d’Aunay.
    30. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 117.
    31. Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-2846732154), p. 64.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Fontenay », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
    34. « Maire depuis 2001, Françoise Écureux est réélue », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    35. « Municipales à Géfosse-Fontenay. Brigitte Blestel est élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. « Église », notice no PA00111360, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Manoir de l'Hermerel », notice no PA00111361, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Pierre Brunet (introduction) et Bernard Gourbin, Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0207-0), p. 38.
    42. Brunet et Gourbin 2014, p. 39.
    43. Brunet et Gourbin 2014, p. 6.
    44. Le Hallé 2015, p. 65.

    Liens externes

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