Frontonas

Frontonas est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes,

Frontonas

La mairie de Frontonas.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Annick Merle
2020-2026
Code postal 38290
Code commune 38176
Démographie
Population
municipale
2 091 hab. (2018 )
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 59″ nord, 5° 11′ 05″ est
Altitude 230 m
Min. 207 m
Max. 401 m
Superficie 12,65 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Frontonas
(ville isolée)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Verpillière
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Frontonas
Géolocalisation sur la carte : Isère
Frontonas
Géolocalisation sur la carte : France
Frontonas
Géolocalisation sur la carte : France
Frontonas
Liens
Site web www.frontonas.fr

    Historiquement rattachée à la province du Dauphiné, la cité fait partie de l'aire urbaine de Lyon. La commune est également adhérente à la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné dont le siège est fixé à Saint-Chef.

    Ses habitants sont appelés les Frontonois[1].

    Géographie

    Situation et description

    Frontonas est situé au sud de l'isle Crémieu, au pied des dernières collines. Le village s'étire le long de la route depuis que les différents hameaux se sont rejoints par des constructions récentes. Au nord-est, ce sont des petites collines, des marais et des champs, tandis que le sud-ouest est occupé par les riches terres du marais asséché par le canal du catelan parallèle à la Bourbre et leur réseau de drainage.

    Église de Frontonas.

    Communes limitrophes

    Géologie

    Selon l'ouvrage publié en 1987 par l'éditeur Horvath et consacré à l'histoire des communes de l'Isère[2], le territoire situé dans le secteur de l'Isle d'Abeau se présente essentiellement « comme un plateau à deux niveaux, parallèlement inclinés vers le sud-est ». Les deux niveaux du plateau appartiennent à la période dite du Jurassique moyen. Dans la partie occidentale du plateau, on peut noter la présence de calcaires gris datant du bajocien et sur l'autre moitié, plus à l'est, on découvre plutôt des calcaires blonds et tendres au caractère sub-coralien. En effet, la bordure orientale de la région naturelle de L'Isle-Crémieu, à laquelle dépend cette partie du territoire communal, est riche en débris d'oursins et quelquefois même de débris de crustacés[3].

    Climat

    Frontonas et le secteur du Nord-Isère présentent un climat de type semi-continental[4] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps.

    Les étés sont cependant chauds et plutôt sec mais connaissent de nombreuses périodes orageuses intenses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.

    Urbanisme

    Typologie

    Frontonas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Frontonas, une unité urbaine monocommunale[8] de 2 069 habitants en 2017, constituant une ville isolée[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,3 %), terres arables (25,4 %), forêts (12,8 %), zones urbanisées (12 %), zones humides intérieures (4,4 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Frontonas est située en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Les noms de hameaux

    • Charamel : de chalumeau, la paille, le tube du roseau. À rapprocher de chamarella = jouer du chalumeau (flute en roseau), chanter en patois dauphinois[17]. racine indo-européenne : ḱalh
    • les Quatre Vies = les quatre via, les quatre chemins
    • la Léchère : la lèche est une herbe des marais que l'on retrouve dans toute la France, utilisée en particulier en Normandie autour du Livarot, fromage ceint de 5 lèches. Elle servait pour les litières des animaux. la léchère est un toponyme assez répandu en Dauphiné.

    Histoire

    Monument aux morts de Frontonas.

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      juin 1995 Aimé Vidal    
    juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Blanc    
    mars 2008 En cours Annick Merle UMP-LR Cadre
    Vice-Présidente du Conseil Départemental
    Conseillère départementale du Canton de Charvieu-Chavagneux depuis 2015

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2018, la commune comptait 2 091 habitants[Note 3], en augmentation de 5,61 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6256505757519589891 0641 0551 100
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1351 1571 1821 1371 0801 061978965938
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    905840748712715691678695667
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7577119271 1291 3791 7141 8121 8291 956
    2017 2018 - - - - - - -
    2 0692 091-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Manifestations culturelles et festivités

    • CPartiMonKiki : Asso dont le but est d'organiser des manifestations festives
    • Le 1er samedi de juillet : Courses de Plumards, Aperock, performance de graffeurs, cracheurs de feu.
    • Le dimanche avant Noël : Matinée huîtres

    Équipements sportifs

    • Badminton Club de Frontonas
    • Entente Sportive Frontonas-Chamagnieu : club de football et de basket
    • Tennis Club Frontonas Chamagnieu

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Maison forte de la Tour ;
    la maison forte est citée au XIe siècle avec sa chapelle.
    • Maison forte de Certeau du XVe siècle[22].
    • Château Saint Julien ;
    • Château de Certeau.
    • le moulin à huile du rebat : restauré dans les années 1990, il a été vandalisé mais montre une structure importante du village. Sa roue à axe vertical est parfaitement visible d'en bas et digne d'intérêt : on parle de moulin à rodet. Ce dispositif peut courant ici permet d'exploiter le faible dénivelé. L'autre avantage est la simplicité de réalisation puisqu'il n'y a pas d'engrenage. Ceci devrait induire une réduction des pertes mécaniques, mais l'ensemble n'a qu'un faible rendement (25%). Les augets répartis sur un plateau horizontal reçoivent le jet issu d'une tuyère, ou canon. Le "canal du moulin" plus haut pourrait être le témoin d'un deuxième moulin, et les structures de l'étang de Charamel d'un troisième.
    • les fours à chaux : situés à Pignieu, ils montrent une petite structure semblables à celles que l'on trouve encore en fonctionnement au Maghreb. Elle est à rapprocher des fours paysans du Briançonnais de par sa taille. Construits à flanc de colline, ils étaient approvisionnés par le haut en pierre et en combustibles.

    Personnalités liées à la commune

    Pierre François Charrel, né à Frontonas en 1756, fils de notaire et homme de loi, est député de l'Isère sous la Convention. Ayant voté la mort du roi, il est à nouveau député des Cinq-Cents. Sous la Restauration, exilé comme régicide, il meurt dans la misère à Constance en 1817.

    Héraldique

    Frontonas possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 mars 2020
    2. Histoire des Communes de L'Isère, ouvrage collectif éditions Horvath, 1987
    3. Site de Persée, Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, année 1963, volume 32
    4. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Frontonas », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    17. Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné, E. Allier (lire en ligne).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 679.
    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.