Frederick Law Olmsted

Frederick Law Olmsted ( à Hartford, Connecticut - ) est un architecte-paysagiste américain, célèbre entre autres pour la conception de nombreux parcs urbains, dont le Central Park de New York aux États-Unis et le parc du Mont-Royal à Montréal au Canada. Il fut également l'architecte-paysagiste de l'exposition universelle de 1893 et de Jackson Park à Chicago[1].

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Vie et carrière

Né d'un marchand et d'une fille de fermier, Olmsted était fasciné par la nature depuis son enfance. Après avoir fréquenté l'Académie Phillips, il étudia l'agronomie et l'ingénierie à l'université Yale. En 1843, il se rendit en Chine pour une année, revint travailler sur sa ferme du Connecticut, puis repartit pour la ville de New York où il acheta une petite ferme expérimentale de 0,5 km2 sur Staten Island. Cette ferme, dénommée Les Bois d'Arden (The Woods of Arden) par son ancien propriétaire, fut renommée Ferme Tomosock (Tomosock Farm) par Olmsted.

Olmsted fit également une importante carrière en journalisme. En 1850, il se rendit en Europe afin de visiter certains jardins publics de Paris, Londres et Vienne[2]. Il publia, en 1852 Walks and Talks of an American Farmer in England (Promenades et commentaires d'un fermier américain en Angleterre).

Intéressé par l'économie esclavagiste, il fut chargé par le New York Daily Times (maintenant le New York Times) de se rendre au Texas et dans le Sud des États-Unis de 1852 à 1857 afin d'étudier la question. Il en conclut non seulement que la pratique de l'esclavagisme était moralement odieuse, mais qu'elle était également coûteuse et économiquement inefficace. Ses dépêches furent conservées et constituent aujourd'hui de précieux documents concernant la période avant la guerre civile. Olmsted fut également le cofondateur de la revue The Nation, en 1865.

Il meurt le à Belmont et est enterré à Hartford, dans le Connecticut[3].

Pionnier de l'architecture de paysage, Frederick Law Olmsted insistait sur la valeur thérapeutique de la nature en ville contre les maux liés à l'urbanisation et à l'industrialisation. Par le recours à trois principaux éléments, boisés, prés et plans d'eau, traversés de multiples sentiers, il cherchait à mettre en valeur la pureté de la nature et à dégager des vues panoramiques[4]

Frederick Law Olmsted en 1857

Article connexe

Liens externes

Références

  1. « Vue d'ensemble de l'exposition universelle, Chicago, 1893 », sur World Digital Library, (consulté le )
  2. Philippe Coste, « Happy birthday Central Park ! », dans L'Express du 31/07/2003, [lire en ligne]
  3. (en) « Frederick Law Olmsted », sur Find a Grave
  4. Petronella van Dijk, Le mont Royal revisité, Montréal, Centre de la montagne inc., vers 1990, 31 p., p. 11
  • Beveridge, Charles E, Paul Rocheleau (). Frederick Law Olmsted: Designing the American Landscape, New York (New York) : Universe Publishing. (ISBN 0789302284).
  • (2003). Guide to Biltmore Estates, Asheville (Caroline du Nord) : The Biltmore Company.
  • Hall, Lee (1995). Olmsted’s America: An "Unpractical" Man and His Vision of Civilization, Boston (MA) : Bullfinch Press.
  • Olmsted, Frederick Law (1856). A Journey in the Seaboard Slave States; With Remarks on Their Economy.
  • Rybczynski, Witold (). A Clearing in the Distance: Frederick Law Olmsted and North America in the Nineteenth Century, New York (New York) : Scribner. (ISBN 0684824639).

Olmsted est l’abréviation botanique standard de Frederick Law Olmsted.

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