Franck Laval

En 1976, après un bac sciences-éco, il s’engage aux Amis de la Terre aux côtés de Brice Lalonde et d’Yves Cochet. En 1977, il participe à la manifestation à Creys-Malville. Il adhère et milite ensuite à Greenpeace. En 1980, en dirigeant les Amis de la Terre de Paris^{[réf. nécessaire]}, il s’engage au Partito Radical italien[1] et entame une grève de la faim avec Marco Pannella pour le droit à l’objection de conscience dans l’armée. Il participe aux évènements antinucléaires de Plogoff. En 1981, il s’investit dans la campagne présidentielle de Brice Lalonde^{[réf. nécessaire]}. En 1990, avec des anciens des Amis de la Terre, il participe à la création de Génération écologie aux côtés de Brice Lalonde et de Jean-Louis Borloo. En 1995, il est responsable à Génération écologie[2] et coanime le comité Nikitine[3].

Avec Nadir Saifi et d'autres juristes, il crée Écologie sans frontière en spécialisant l’association dans le combat juridique[4]. En 2000, Écologie sans frontière sera la première ONG à être partie civile, au travers de son « Comité anti marée-noire », dans la procédure Erika, et à attaquer le gouvernement français en justice pour inertie sur la pollution de l'air[5]. En 2004, Écologie sans frontière veut faire appliquer la Charte de l’Environnement et propose la réforme des Comités d’entreprises et du Conseil économique et social en vue d’y faire entrer les ONG écologiques. En 2005, Franck Laval et Nadir Saifi lancent l’idée d’organiser le 1^er Grenelle de l’environnement[6] qui serait l’acte 1 du nouveau Dialogue Social ainsi rebaptisé « Dialogue environnemental ». En 2006 et 2007, il fait du lobbying auprès des conseillers environnementaux des candidats à la présidentielle[7], il est conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet chargé du chapitre écologie de l'UMP[8]. En juillet 2007, Franck Laval en qualité de président d’Écologie sans Frontière est invité à l'Élysée[9], siège aux côtés de 7 autres ONG, des syndicats patronaux et sociaux, de l’État et des collectivités locales aux négociations du Grenelle de l’environnement[10]^,[9]. En 2008 il publie aux éditions du Rocher « Pollution de l’air : 63 millions de contaminés ».

En 2009, Franck Laval transforme un de ses hôtels pour en faire un hôtel écologique[11]^,[12]. Le premier hôtel Solar est créé. Il est le premier hôtel économique à faire son bilan carbone[13]. L’hôtel accueille également le siège de Sea Shepherd France, l’ONG du capitaine Paul Watson[14] et de Rire pour la Planète[15] qu’il a créé avec Marc Jolivet, Liane Foly et Luc Besson.

En 2010, il participe en parallèle à la campagne des élections européennes aux côtés de Dany Cohn-Bendit et créé avec Gaby Cohn-Bendit, les Amis d’Europe Écologie pendant la campagne des régionales[16]. À cette occasion, contre la direction des Verts, il se déclare partisan d'une alliance écologiste la plus large possible sans rester obligatoirement affilié à la Gauche[17].

En 2013, il propose la mise en place d'un bonus-malus hôtelier afin d'orienter le secteur de l'hôtellerie française vers encore plus d'écologie. La suppression de la taxe de séjour pour les établissements labellisés fait partie des pistes d'évolution [18].

En 2015, avec son association Ecologie Sans Frontière, il porte plainte contre X au pénal au sujet de la pollution de l'air et contre les particules fines de diesel notamment[19].

En 2016, il demande en référé avec l'organisation L214 , la visite d'experts indépendants dans la ferme des 1000 vaches[20].

• Pollution de l'air, 63 millions de contaminés : faut-il s'arrêter de respirer pour éviter de mourir ?, Monaco, Éditions du Rocher, 2008, 178 p. (ISBN 978-2-268-06560-1, LCCN 2008437927)
• Avec Étienne Cendrier, Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?, Monaco, Éditions du Rocher, 2008, 177 p. (ISBN 978-2-268-06566-3)
• Avec Fareth Saïfi, Scandale écolo dans les cités : voilà les brigades vertes, Monaco, Éditions du Rocher, 2008, 137 p. (ISBN 978-2-268-06565-6)
• Avec Liz Barclay, Michael Grosvenor et Nelly Bonnefous (trad. de l'anglais), Vivre écolo pour les nuls, Paris, Éditions Générales First, 2008, 313 p. (ISBN 978-2-7540-0707-8, OCLC 300305471)