Francisco García Lorca

Francisco García Lorca, né à Fuente Vaqueros le et mort à Madrid le ) est un poète, universitaire, diplomate, écrivain et historien espagnol, frère de Concepción (Concha) et Isabel, et de quatre ans le cadet de Federico García Lorca. Il appartient au mouvement littéraire de la Génération de 27[1].

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Biographie

Le 22 juin 1912, il réussit l'examen d'entrée de l'Instituto General y Técnico[2] Durant ses études, le soir, il révise avec son frère Federico au Collège du Sacré Cœur de Jesús de la place Castillejos, pour préparer les examens[3]. Il est diplômé le 21 août 1918, puis obtient sa licence en droit en Droit à l'Université de Grenade, où il a comme professeurs les futurs ministre de la Seconde République, Agustín Viñuales et Fernando de lors Rios[4].

Les frères Federico et Francisco García Lorca, dans la maison du 31, Acera del Casino, à Grenade.

Membre de l'élite intellectuelle du Grenade de l'époque, il participe avec son frère Federico aux rencontres du Rinconcillo (1918–1923), où se retrouvaient Melchor Fernández Almagro, le peintre Manuel Angeles Ortiz, les frères José et Manuel Fernández Montesinos, Constantino Ruiz Carnero, Francisco Soriano, Miguel Pizarro, Hermenegildo Lanz, Ismael González de la Serna ou encore le musicien Ángel Barrios[5].

Pendant son séjour à Madrid, il vit dans la célèbre Résidence d'Étudiants de Madrid. Il prépare son doctorat à l'Université Complutense et assiste aux cours magistraux de José Ortega y Gasset. En 1924, pendant son séjour estival à la Huerta de San Vicente, il retrouve son ami Juan Ramón Jiménez, et s'inscrit la même année à Sciences-Po où il participe aux rencontres intellectuelles du Select avec Manuel Angeles Ortiz et consolide son amitié avec le peintre Joaquín Peinado. Il reste en France en 1925, dôté d'une bourse pour parfaire ses études de droit dans les Universités de Bordeaux et de Toulouse[6].

Federico et Francisco, voyage en train (1930).

Il décide d'incorporer le corps diplomatique[7] et devient vice-consul de Tunisie, puis consul général au Caire, où en août 1936 , il reçoit la nouvelle de l'assassinat de son frère Federico et de son beau-frère, le maire républicain de Grenade, Manuel Fernández Montesinos[8].

Durant la Guerre d'Espagne, il rejoint l'Ambassade espagnole à Bruxelles. Il se rend à Barcelone durant l'automne 1938, puis rentre en Belgique en janvier 1939. Il se marie en exil, en 1942, avec la fille de Fernando de los Rios et de Gloria Giner de los Ríos García, Laura de los Ríos Giner, qui était également l'amie d'enfance de sa sœur Isabel et de son frère Federico.

Le couple aura trois filles : Gloria, Isabel et Laura García-Lorca (cette dernière sera directrice de la Huerta de San Vicente[9]).

Après la Guerre d'Espagne, il vit exilé aux États-Unis avec sa famille.

Il est professeur au Queens College, puis, à partir de 1955, à l'Université de Columbia à New York[10]. Il rentre à Madrid en 1968 avec ses trois filles, dans une maison de la rue Miguel Ángel, tout en restant professeur de la Middlebury College Graduate School en Espagne et Vermont.

Il est meurt d'un infarctus en 1976.

Œuvres

Il a écrit des mémoires et des études biographiques comme Federico y su mundo (de Fuente Vaqueros a Madrid) (Madrid: Alianza, 1981) et Ángel Ganivet. Su idea del hombre (Buenos Aires, 1952); ainsi que plusieurs essais sur José de Espronceda, ainsi que sur la poésie et le théâtre de son frère Federico, puis des poèmes, écrits entre 1940 et 1950, qui ne sont publiés qu'en 1984[11].

Références

  1. Lomo noveno, libro veintiuno de la sección primera, del Registro Civil de Fuente Vaqueros, (Grenade, Espagne)
  2. García Lorca, bachiller, Jacinto S. Martín Martín, página, 27. Edit: Alhulia, s.l., Imprime: La Madraza. (ISBN 84-923063-5-1). Depósito legal:GR.283-1998
  3. Jacinto S. Martín Martín, op. cit., pág. 230, (ISBN 84-923063-5-1).
  4. Jacinto S. Martín Martín, op. cit., pp. 85, y 229. (ISBN 84-923063-5-1).
  5. Juan Luis Tapia. Del Avellano al Rinconcillo, Ideal, edición de Jaén, 01.01.2007; Consultado el 6 de agosto de 2014.
  6. ABC cultural, 27 de octubre de 2001, pp. 6-9.
  7. ABC. Hemeroteca, Pág. 63/128, Madrid, 17 de febrero de 1990 Cartas inéditas de García Lorca. Consultado el 19 de enero de 2014
  8. Hugh Thomas (1976); Historia de la Guerra civil española, pág. 291.
  9. ABC. 28/09/11. Lorca, la savia Anglósajona de un clan universal. Consultado el 19 enero 2014.
  10. ABC de Sevilla. Hemeroteca. DAVID MOYA, 7/2/2003. La Huerta de San Vicente dedica una exposición a Francisco García Lorca. Consultado el 19 de enero de 2014.
  11. Francisco García Lorca: Poesía (edición y recopilación de Mario Henández). Editora Nacional (1984).

 

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