Francis Palmero

Francis Palmero, né le à Nice (Alpes-Maritimes) et mort le à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français.

Francis Palméro
Fonctions
Député 1958-1968
Sénateur 1971-1985
Gouvernement Ve République
Groupe politique ED (1958-1962)
NI (1962-1967)
PDM (1967-1968)
UCDP (1971-1985)
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Parti politique CR
Résidence Alpes-Maritimes

Biographie

Francis Palmero entre, comme son père, dans l'administration municipale de la ville de Nice en 1935. Il y mène une carrière brillante, interrompu par sa courte mobilisation au début de la deuxième guerre mondiale, et accède au poste le plus élevé, celui de secrétaire général, en 1951.

C'est sous l'égide de Jean Médecin, maire de Nice, qu'il entame une carrière politique. Élu conseiller municipal de Menton en 1953, il devient maire de cette commune l'année suivante.

En 1958, sa carrière politique décolle. Il est élu coup sur coup conseiller général des Alpes-Maritimes, puis député, dès le premier tour, avec le soutien de la droite locale et du parti radical. Il siège, comme son mentor, au groupe de l'Entente démocratique.

Président du conseil général de 1961 à 1964, il est réélu député en 1962 sous l'étiquette du Centre républicain[1], et siège alors parmi les non-inscrits. Député plutôt actif, il intervient essentiellement sur les questions en rapport avec son département d'élection. Réélu député en 1967, siégeant au sein du groupe Progrès et démocratie moderne, il retrouve cette année-là la présidence du conseil général.

Emporté par la vague gaulliste de 1968, il perd son siège de député au profit d'Emmanuel Aubert. Il retrouve le Parlement en 1971, lorsqu'il est élu Sénateur. Il siège alors au sein du groupe de l'Union centriste. Très actif dans les débats parlementaires, il l'est aussi dans le développement local, jouant notamment un rôle important dans la création et le développement de Sophia Antipolis.

Son implantation électorale tend cependant à se réduire. En 1973, il cède la présidence du conseil général à Jacques Médecin, nouvel homme fort de la droite locale. En 1977, il est battu par Emmanuel Aubert (RPR) aux municipales à Menton, et c'est en vain qu'il tente, en 1983, de retrouver son mandat.

Il reste cependant conseiller général, et sénateur, jusqu'à sa mort, en 1985, des suites d'une longue maladie.

Mandats

Notes et références

  1. Laurent de Boissieu, « Centre républicain (CR) », sur France politique, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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