Menton (Alpes-Maritimes)

Menton (/mɑ̃.tɔ̃/, en mentonasque Mentan ; en italien : Mentone /menˈtoː.ne/) est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, proche de la principauté de Monaco (km). C'est une célèbre station touristique balnéaire de la Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Menton.

Ne doit pas être confondu avec Menthon-Saint-Bernard.

Menton

Vue d'une partie de la vieille ville de Menton, depuis le vieux port.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Riviera française
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Claude Guibal (LR)
2020-2026
Code postal 06500
Code commune 06083
Démographie
Gentilé Mentonnais ou Mentonasques
Population
municipale
30 231 hab. (2018 )
Densité 1 778 hab./km2
Population
agglomération
70 411 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 33″ nord, 7° 30′ 10″ est
Altitude 16 m
Min. 0 m
Max. 774 m
Superficie 17 km2
Unité urbaine Menton-Monaco (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Monaco - Menton (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Menton
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Menton
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Menton
Géolocalisation sur la carte : France
Menton
Géolocalisation sur la carte : France
Menton

    Géographie

    Ancien poste frontière du pont Saint-Ludovic (bord de mer).

    Localisation

    Menton est située à la frontière franco-italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle).

    La ville est ouverte sur la mer Méditerranée et possède un campanile.

    Vintimille est à 11 km de Menton.

    1 084 km séparent, à vol d'oiseau, Menton de la presqu'île Saint-Laurent en Bretagne dans le Finistère et c'est donc la plus grande distance possible à vol d'oiseau de France continentale (par la route, au plus rapide, 1 500 km sont à parcourir pour rejoindre cette presqu'île depuis la Porte de France).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    Vallées
    Reliefs
    • On distingue les reliefs des sommets des Alpes-Maritimes.

    Communes limitrophes

    Sismicité

    La commune se trouve sur une zone de sismicité moyenne[1],[2].

    Hydrographie et eaux souterraines

    Menton est à l'embouchure de quatre petits fleuves côtiers :

    La première amenée d'eau à Menton date de 1779[5].

    Menton dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants[6].

    Climat

    Menton dispose d'un climat méditerranéen exceptionnel avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 8 degrés en janvier à 28 en août, Menton dispose d'un microclimat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi subtropical avec des températures élevées, un taux d'humidité fort (chaleur étouffante l’été) et des orages assez rares mais violents.

    Températures et précipitations moyennes

    Minimum Maximum Précipitations (mm)
    Janvier 8 13 80.3
    Février 8 14 70.7
    Mars 10 16 66.8
    Avril 13 19 72.0
    Mai 17 23 52.3
    Juin 20 26 35.8
    Juillet 22 28 13.1
    Août 22 28 28.3
    Septembre 18 25 68.9
    Octobre 15 21 106.5
    Novembre 12 18 109.6
    Décembre 8 14 84.7
    Annuel 13.4 19.4 789.0

    Voies de communication et transports

    La commune de Menton est également desservie par autobus, depuis Nice via Monaco.
    TER Monaco en gare de Menton.
    Vieille ville et port.

    Voies routières

    Ville desservie :

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • Réseau de bus ligne 100 TAM de Menton à Nice en passant par Monaco pour la somme de 1,5 euro le trajet.
    • Transport à Monaco.

    Lignes ferroviaires

    Transports aériens

    Aéroport et héliport les plus proches :

    Ports

    • Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :

    Urbanisme

    Typologie

    Menton est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Menton-Monaco (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 9 communes[11] et 69 077 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

    La ville dispose d'un plan local d'urbanisme[20] et d'un Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) adopté en 2003 et dont les deux révisions ont été annulées par le Tribunal administratif de Nice en 2014 et 2018.

    Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT)[21] de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française en cours d’élaboration[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,9 %), forêts (31,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), eaux maritimes (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Quartiers

    Centre historique :

    • La vieille Ville, ses ruelles et façades colorées, et murs, linteaux[26] et enseignes gravés[27], la basilique Saint-Michel.
    • La rue Longue et ses ateliers D'art(Source de la liste des quartiers)[28]

    En bord de mer de l'ouest à l'est :

    • Madone-Carnolès,
    • Biovès-Casino, avec les jardins Biovès et le casino,
    • Hôtel de Ville,
    • Saint-Paul Garavan, surtout notable par les propriétés et les jardins qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France[réf. nécessaire].

    Un peu en retrait :

    • Riviera, du nom d'un grand hôtel[29],
    • Terres Chaudes.

    Dans les hauteurs :

    • Vallée de Gorbio, conduisant au village de Gorbio,
    • Haut Borrigo du nom de la petite rivière du Borrigo, canalisée et recouverte,
    • Carei Monti, du nom de Carei une autre petite rivière canalisée et recouverte et de Monti un hameau sur la route de Sospel,
    • Mont-Gros, du nom du sommet (229 m) proche de même nom[30],
    • Ciappe - Fossan, avec les hauteurs des Ciappes et la vallée du Fossan.

    Espaces verts

    Serre de la Madone.

    Plages

    Plage des sablettes.
    • Hawaï, première plage de France lorsque l'on arrive de l'Italie. Petite, elle est souvent exposée à la houle, et beaucoup peuvent s'amuser dans ses vagues.
    • Rondelli, première plage de sable, au niveau du supermarché dans le quartier de Garavan.
    • Les Sablettes, qui avant 1969 était une toute petite plage de sable, agrandie artificiellement entre 1968 et 1969. Protégées des houles et des vents d'est par 3 digues, elles rassemblent depuis cette date foule de touristes au pied du vieux Menton.
    • Marché (ou Bastion), proche des anciennes halles et du nouveau musée Jean-Cocteau.
    • Casino, juste derrière le casino de Menton.
    • Borrigo, cette plage et les deux précédentes ont fait dans les années 1995 l'objet de profonds travaux structurels qui, notamment grâce à la construction d'une digue sous marine de plus de 1 kilomètre, limitant leur érosion par les courants et coups de mer, ont permis leur élargissement à, au moins 30 mètres.

    Toponymie

    Affiche d'Hugo d'Alesi (1906).

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Mentonum en 1262[37].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent entre un nom de personne latin Mento, -onis, pris absolument, et un thème préceltique men-t- « rocher », suivi du suffixe -onem[38]. Par « préceltique », sans doute entendent-ils le ligure, langue mal connue, mais qui a laissé de nombreuses traces dans la toponymie provençale jusqu'aux Alpes et même dans la manière de nommer les habitants mentonasque, avec le suffixe -asque, considéré comme ligure par les spécialistes. L'homonymie avec Menthon (Haute-Savoie, sans forme ancienne) renforce cette hypothèse, les toponymes ligures étant généralement cantonnés à la partie sud-est de la France jusqu'aux Alpes.

    Ernest Nègre reprend leur première proposition et explication par le nom propre romain Mento[39].

    L'hypothèse *Mons Othonis basée sur le nom de l'empereur Othon ne se justifie pas, car tout d'abord, il n'y a aucune forme ancienne pour évoquer cette possibilité, ensuite, *Mons Othonis, ou plutôt sa forme bas latine, aurait abouti à *Montodon. Elle relève juste d'une tentative d'expliquer des faits linguistiques par des faits historiques.

    La ville est appelée, en mentonasque, [meⁿˈtaⁿ], que l'on écrit localement Mentan (occitan : Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement[40]).

    En italien, le nom s’écrit Mentone ([menˈtone]), le e final étant prononcé comme un é français au lieu d'être muet. Le gentilé est au pluriel, plus souvent mentonaschi, rarement mentonesi.

    Mentona est une forme attestée en russe (de l’italien). Une église orthodoxe et le cimetière russe de Menton témoignent de la présence russe dans la région vers 1900.

    Histoire

    Le Bastion bâti en 1636-1639

    Les fouilles des Balzi Rossi (grottes de Grimaldi), à la frontière italienne, attestent une présence humaine dès le paléolithique supérieur.

    La via Julia Augusta, (ancienne voie romaine qui reliait Vintimille à Nice-Cimiez et à Rome), devait traverser Menton[41]. On n'a jamais pu identifier de traces archéologiques dans la ville, même si l'on a pensé qu'elle pouvait suivre la rue Longue.

    C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille[42]. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du , dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.

    Acquise en 1346 par Charles Grimaldi de Monaco, Menton resta sous la suzeraineté des princes monégasques (cf. la liste des souverains de Monaco) pendant cinq siècles, jusqu’en 1848, époque où elle se proclama Ville Libre avec sa voisine Roquebrune, en se plaçant sous la protection du roi de Sardaigne. Menton n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

    Menton fut annexée à la France durant la Révolution et le Premier Empire et fit alors partie du département des Alpes-Maritimes (qui incluait alors Monaco et Sanremo). Elle faisait partie de l’arrondissement de Sanremo.

    La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique (mais non pour Monaco proprement dit).

    Rue piétonne, rue Saint-Michel vue dans le sens est-ouest.

    1848 fut l’année des révolutions en Europe, Menton (tout comme Roquebrune) fit sécession de la principauté de Monaco avec sa voisine. Il est vrai que le prince Florestan Ier de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville.

    Les deux cités se constituèrent alors en Villes libres, demandèrent la protection du Royaume de Sardaigne et furent administrées de fait par la maison de Savoie. Ces deux villes libres devinrent françaises un an après le rattachement du comté de Nice, en 1861.

    Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. La ville s'agrandit à l'est du quartier de Garavan, qui bien qu'appartenant à la commune de Vintimille et n'ayant pas participé au plébiscite devient également français en 1861.[43]

    Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III de Monaco pour le préjudice territorial causé à la principauté.

    Port de Menton, par Eugène Trutat. Document conservé au Muséum de Toulouse

    À la suite de l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune sont annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au date de l'armistice de Cassibile. L'évacuation des habitants français avait été organisée dès le et se fait à partir du , d'abord vers Antibes et Cannes, puis à partir du vers les Pyrénées-Orientales où les 15 700 mentonnais sont répartis entre 83 communes, la mairie s'installant à Prades. Il y restent jusqu'au mois d'octobre avant d'être envoyés pour la plupart dans le Var jusqu'à la fin de la guerre[44].

    Les italiens occupent Menton dès le et italianisent la ville en Mentone, notamment par le changement des panneaux de signalisation. À partir de , la ville est occupée par les Allemands jusqu’à leur départ le , tout en continuant plusieurs semaines à bombarder les positions adverses. Les troupes américaines et canadiennes ont libérés Menton dès le [45].

    Intercommunalité

    Menton est membre de la Communauté d'agglomération de la Riviera Française, dont le siège est situé sur son territoire.

    Hôtel de ville de Menton.
    Médaille de la ville de Menton par Gaston Bigard (1953), bronze 67 mm.
    Revers de la médaille.

    Politique et administration

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
    Municipales 2014 UMP 38,79 FN 22,35 PS 14,47 DVD 13,95 UMP 44,47 FN 26,64 PS 15,34 DVD 13,52
    Européennes 2014 FN 37,58 UMP 25,59 PS 8,82 UDI 6,40 Tour unique
    Régionales 2015 FN 44,16 UMP 33,10 PS 10,81 AEI 3,69 UMP 51,26 FN 48,74 Pas de 3e Pas de 4e
    Présidentielle 2017 FN 32,45 LR 25,32 EM 17,56 LFI 13,32 LREM 51,23 FN 48,77 Pas de 3e Pas de 4e
    Législatives 2017 EM 29,79 FN 23,78 LR 20,52 SE 7,56 LREM 53,45 FN 46,55 Pas de 3e Pas de 4e
    Européennes 2019 RN 34,75 LREM 19,88 LR 11,37 EELV 9,72 Tour unique

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :

    • total des produits de fonctionnement : 61 648 000 , soit 2 153  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 62 933 000 , soit 2 198  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 18 318 000 , soit 640  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 14 545 000 , soit 508  par habitant ;
    • endettement : 63 041 000 , soit 2 202  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 19,82 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,98 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,64 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 400 [47].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    19451953Pierre Parenthou-DormoySFIO
    19531954Julien KublerRPF
    19541977Francis PalmeroDVDSénateur des Alpes-Maritimes
    19771989Général Emmanuel AubertRPRDéputé des Alpes-Maritimes
    1989en coursJean-Claude GuibalUMP-LRDéputé des Alpes-Maritimes

    Politique environnementale

    Ville fleurie

    Menton est classée régulièrement 4 fleurs depuis plusieurs années et est également régulièrement lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1990.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Mentonnais, ou bien Mentonasques, appellation traditionnelle et littéraire telle qu'employée par Guillaume Apollinaire[48].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 30 231 habitants[Note 4], en augmentation de 7,58 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1858 1861 1866 1872 1876 1881
    3 0603 2893 3364 8374 9045 6996 6447 81911 000
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    9 3879 0509 0449 94413 02918 00118 64522 60423 417
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    21 70313 86417 10919 90425 04025 14325 08629 14128 812
    2006 2011 2016 2018 - - - - -
    27 65528 92628 48630 231-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[52] :

    Écoles maternelles et primaires :

    Collèges :

    • Collège André-Maurois
    • Collège Guillaume-Vento
    • Collège Villa-Blanche. Institution Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-Villa Blanche (établissement privé)

    Lycées et institut :

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête du citron, décoration des jardins Biovès.
    Fête du citron, entrée des jardins Biovès (2019).
    • La Fête du citron (qui se passe durant les trois derniers week-end de février) où de magnifiques motifs sont réalisés avec des citrons et des oranges ;
    • La Saint-Pierre le premier dimanche de juillet, où une barque est brûlée.
    • Depuis 2017, le Festival du Film Fantastique à l'automne[53].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé :

    Sports

    • Marathon de Monaco et des Riviera.
    • La ronde des plages, qui se déroule à Menton en général mi-mai .
    • La ville dispose de nombreux équipements sportifs[56] : Stades, centre nautique, piscine Alex Jany, gymnases, stades, tennis...

    Cultes

    Activités

    Randonnées pédestres

    Vue sur le sommet du Grand Mont depuis Colla Bassa sur le GR 52
    • La cime des Cabanelles au départ de Gorbio ;
    • La cime de Baudon au départ de Gorbio ou de Sainte-Agnès ou de Peille ;
    • Le Mont Ours au départ de Ste-Agnès ;
    • La pointe Siricocca au départ de Ste-Agnès ou de Monti ;
    • La cime du Razet au départ du col de Castillon ;
    • Le Grand Mont au départ de Castellar ;
    • Le Roc d'Orméa par le col du Berceau au départ de Castellar ;
    • Sospel-Menton par le col du Razet et le col du Berceau (dernière étape du GR 52) ;
    • Le Mont Gros au départ de Roquebrune-Cap-Martin (commune contiguë à Menton) ;
    • Les Balcons de la Méditerranée (partiellement): Menton, Castellar, Monti, Ste-Agnès, col de Bausson, Gorbio.

    Le quartier de Menton-Garavan est le point de départ/arrivée des sentiers de grande randonnée GR 51 et GR 52.

    Économie

    Agriculture

    • L’agrumiculture[63].

    Tourisme

    Commerces

    • Marchés des Halles, du Carei alimentaire, du Borrigo[66]...
    • Magasins de proximité[67].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Une partie de la vieille ville de Menton vue de l'avenue « Porte de France ».
    Le clocher de la basilique Saint-Michel vu du cimetière de la Montée du Souvenir.

    Menton est classée ville d'art et d'histoire.

    Monuments civils

    Le palais de l’Europe.

    Monuments commémoratifs

    Édifices religieux

    • Le site de la basilique Saint-Michel-Archange, place de la Conception, est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619[79], elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna. La façade du parvis ainsi que les 2 clochers ont été repeints en 1975 avec des peintures se rapprochant de celles "d'époque".
    • Monastère de l'Annonciade, corniche André Tardieu XVIe siècle, agrandi XIXe siècle avec chapelle XVIIIe siècle
    • Église du Sacré-Cœur, avenue Edouard VII, construite en 1910 de style roman.
    • Chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs[80],[81],[82], promenade du Val de Menton, ancien couvent des capucins XVIIe siècle.
    • Chapelle de l'Immaculée-Conception ou chapelle des Pénitents blancs, place de la Conception, construite entre 1680 et 1687, de style baroque.
    • Chapelle de la Madone de Carnolès, 5 rue Paul Morillot, reconstruite XIVe siècle XVe siècle
    • Chapelle Saint-Christophe, avenue Pigautier, construite en 1874 de style néo-gothique.
    • Chapelle Saint-Roch XVe siècle, 23 place Saint-Roch. La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole[83].
    • Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, 114 promenade du Val de Carei.
    • Chapelle Notre-Dame de Fatima, avenue des Acacias.
    • Chapelle du Musée des Beaux-Arts du Palais Carnolès, angle avenue Madone, avenue Florette.
    • Chapelle maison de la Vierge, 24 rue des sœurs Munet.

    Garavan

    • Chapelle Saint-Vincent, avenue Laurenti.
    • Chapelle Sainte-Anne, avenue Laurenti XVIIe siècle
    • Chapelle Saint-Jacques[84], Avenue porte de France construite en 1687 de style baroque.
    • Chapelle Saint-Laurent, 2 rue Saint-Laurent construite en 1882

    Monti

    • Église Saint-Honoré, route de Sospel construite en 1822 de style néo-gothique.
    • Chapelle Saint-Roman, allée du Stade d'origine médiévale, reconstruite au XVIIe siècle de style classique.

    Autres cultes

    • L'église russe-orthodoxe de Menton, 14 rue Paul Morillot, construite en 1892 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, dans un style russe du XVIIe siècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXe siècle dans la région. Elle desservait aussi la base marine russe de Villefranche.
    • Chapelle Sainte-Alexandrine, au cimetière marin XIXe siècle de style byzantin.
    • Église anglicane Saint-John's, angle avenue Carnot, avenue Verdun construite en 1868. Elle rappelle que la colonie aristocratique anglaise était la plus nombreuse au XIXe siècle dans la région et avait lancé la mode de séjourner sur la Côte-d'Azur.
    • Temple écossais, 8 rue de la République ancien temple construit vers 1880
    • Temple Église réformée, 26 rue de la République, inauguré en 1868.
    • Temple protestant baptiste, rue Albert-1er
    • Synagogue, cours du Centenaire
    • Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah, 8 Avenue Rivièra.

    Patrimoine culturel

    Musées et galeries d'art

    La ville dont la devise placée à l'entrée de l'hôtel de ville est Artium Civitas - Cité des Arts - possède plusieurs musées et galeries[86] :

    • Musée Jean-Cocteau - Collection Séverin Wunderman[87] ; actuellement fermé en raison d'une inondation due à une tempête.
    • Musée du Bastion, aménagé à la demande de Jean Cocteau pour recevoir ses œuvres ;
    • Salle des mariages de l'hôtel de ville décorée par Jean Cocteau en 1957 ;
    • Musée des Beaux-Arts, installé au Palais Carnolès[88] depuis 1961, ancienne résidence d'été des princes de Monaco. Depuis 1994, des statues et sculptures d'art contemporain sont exposées dans les jardins.
    • Musée de la préhistoire régionale constitué à partir des résultats de recherches entreprises autour de Menton, en particulier avec un moulage de l'Homme de Menton. Le musée comprend une section arts, traditions populaires et histoire locale ;
    • Galerie d'art contemporain au palais de l'Europe.

    Langue régionale

    Les langues des Alpes-Maritimes avec la zone du mentonasque
    • vivaro-alpin (mentonasque)
    • vivaro-alpin ou gavot intermédiaire
    • vivaro-alpin (alpin)
    • provençal maritime
    • niçard
    • Brigasque (Royasque)
    • Tendasque (Brigasque-Royasque)
    • Figoun (ligure colonial)

    Les associations locales considèrent généralement le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXe siècle[89], il fait l'objet d'études plus récentes. Werner Forner[90],[91] bien qu'insistant sur le caractère intermédiaire du mentonnasque, le classifie comme ligurien intémélien alpin. Jean-Philippe Dalbera[92] et Michèle Olivieri[93] soulignent la présence de traits structurels vivaro-alpins.

    Il est enseigné comme une variété de l’occitan-langue d’oc, selon les règles en vigueur dans l’Éducation nationale française, c'est-à-dire en respectant ses traits spécifiques et ses usages graphiques locaux.

    Gastronomie

    Culture populaire

    Le poste de douane du Pont Saint Louis rendu célèbre par le film de Gérard Oury « Le Corniaud ».

    Cinéma

    Télévision

    • Le feuilleton télévisé de l'été 2001, Méditerranée.
    • Dans l’épisode « Une nouvelle ère » de la série Hero Corp (2008 - 2009) créé par Simon Astier une séquence se déroule dans le jardin du bastion. Ainsi qu'une courte scène dans le restaurant L’embuscade se situant sur la Route des Ciappes de Castellar.
    • En 2014, l'épisode 10 de la saison 1 de la série Gomorra de Stefano Sollima comporte une courte scène où Salvatore Conte et son chauffeur déjeunent au Sablettes Beach de Menton avec vue sur la vieille ville et on les voit circulant sur l'autoroute A8 avec une vue dominant Menton.
    • En 2020, plusieurs scènes de la série française Crimes Parfaits diffusée sur France 3 y sont tournées. On y voit notamment la vieille ville, la Villa Serena, etc. .

    Personnalités liées à la commune

    Emile Appay : Vue de Menton

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Menton :

    • Louis Partouneaux (1770-1835), général des armées de la République et de l'Empire, y est décédé.
    • Charles Trenca (1801-1853), né à Menton, chef du gouvernement des Villes Libres de Menton et Roquebrune en 1848.
    • Brita Sofía Hesselius (1801-1866), photographe, décédée à Menton
    • William Webb Ellis (1806-1872), l'inventeur du rugby moderne, y a terminé sa vie et est enterré dans le vieux cimetière de la ville.
    • Louis de Loménie (1815-1878), homme de lettres et essayiste français.
    • James Henry Bennett (1816-1891), médecin anglais souffrant de maladie pulmonaire. Ayant constaté que le climat de Menton améliorait grandement sa santé, il publia des livres et des articles en faveur du climat local et s'impliqua dans les améliorations de la ville. Il est considéré comme l'"inventeur de la station climatique de Menton".
    • Charles Spurgeon (1834-1892), pasteur et prédicateur protestant baptiste, y est décédé.
    • Valerien Ostroga (1840-1889), anarchiste polonais, y exerce la profession de photographe de 1871 à 1889.
    • Robert de Montesquiou (1855-1921), homme de lettres et critique d'art, modèle du baron de Charlus dans A la recherche du temps perdu, est mort à Menton.
    • Jules Villette (1856-1920), historien, y mourut.
    • Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'Hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel Palais de l'Europe), ou encore le Palais Carnolès.
    • Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins du domaine des Colombières[96]. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée[97].
    • Pilar Cuevas y Bringas épouse du marquis de Alta Villa et longtemps dame d'honneur de la reine Isabelle II y a séjourné longuement.
    • Blasco Ibanez (1867-1928), écrivain espagnol, y séjourna longtemps dans sa propriété de Fontana Rosa[98],[99].
    • Emile Appay (1876-1935), peintre paysagiste français, a réalisé des tableaux avec des vues de Menton lors de ses séjours dans la ville.
    • Louis Moufflet, né à Menton, capitaine ayant créé les Sections d'Équipages de Chiens d'Alaska sur le front des Vosges en 1915.
    • Eileen Gray (1878-1976), architecte et designer irlandaise, y a notamment réalisé la villa Tempe à Pailla[100].
    • Grégoire Nicolas Finez (1884-1975), artiste-peintre né à Saint-Saulve (59) et décédé à Menton. Il obtint la Grande médaille d'or au Salon des Artistes Français en 1948.
    • Katherine Mansfield (1888-1923), nouvelliste moderniste néo-zélandaise. La ville a nommé son avenue Katherine Mansfield en son honneur[101]. Sa villa Isola Bella peut être visitée et des autrices et auteurs néo-zélandais y sont accueillis en résidence de création en partenariat avec la Katherine Mansfield Menton Fellowship[102].
    • Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'Hôtel de ville. Un restaurant de la rue piétonne porte le nom d'un de ses romans : Les Enfants terribles
    • Irène Lagut (1893-1994), peintre très liée au précédent.
    • André Boyer-Mas (1904-1972), né à Carcassonne, il a été conseiller du Pape Pie XII, il a fait ses classes au 25e BCA de Menton.
    • Lesley Blanch (1904-2007), écrivaine, éditrice, historienne, aventurière, épouse de Romain Gary y termina sa vie
    • Robert Bineau (1914-2011), compagnon de la Libération, qui a vécu et est mort à Menton
    • Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau 1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue : Ou Mentounasc a scora : parlema mentounasc : manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais : Scora felibrenca mentounasca, 1987).
    • Joseph Joffo y a vécu caché avec ses frères durant l'Occupation avant de se rendre à Nice rejoindre ses parents.
    • Martine Baujoud (1949-1990), chanteuse populaire des années fin 1960-1970 avec les succès "Dalila"-"He Hman (de Jacques Brel)"-"La cour des miracles".
    • Richard Anconina (1953-), avant d'effectuer la carrière cinématographique qu'on lui connaît, a été pendant une année animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton.
    • Olivier Echouafni, milieu de terrain de football de 1re division française, est né à Menton le . Formé à l'AS Monaco qu'il quitte pour rejoindre les rangs amateurs de l'AS Roquebrune-Cap-Martin, il est ensuite recruté par l'Olympique de Marseille, puis évolue au RC Strasbourg, au Stade rennais et à l'OGC Nice.
    • Jérôme Alonzo (1972-), gardien de but de football de 1re division française, est né à Menton le . Formé à l'OGC Nice, il a successivement gardé les buts de l'Olympique de Marseille, de l'AS Saint-Étienne, du PSG puis du FC Nantes.
    • Ludovic Stefano (1976-), footballeur français, est né le à Menton.
    • Cédric Varrault (1980-), arrière latéral et capitaine de l'OGC Nice, a fait ses débuts en juniors au Rapid de Menton. Après avoir joué à l'AS Saint-Etienne, il évolue au Panionios depuis 2010.

    Héraldique

    Parti: au 1er d'azur à saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d'or; au 2e d'argent au citronnier au naturel fruité d'or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d'une mer d'azur mouvant de la pointe et au comble du même chargé de trois étoiles d'argent et au franc-canton senestre de gueules chargé de la lettre capitale F d'or[103].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Plan de prévention des risques naturels prévisibles de mouvements de terrain et de séismes
    2. Didacticiel de la règlementation parasismique
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Borrigo (Y6530520) » (consulté le )
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Careï (Y6530540) » (consulté le )
    5. Fontaine de la place des Logettes, qui se trouvait primitivement placée près de la porte Saint Antoine
    6. Description de la station
    7. Les ports de Menton
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Menton-Monaco (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Les communes soumises à la loi littoral », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    17. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. En arrière-plan, on aperçoit le port de Menton-Garavan avec la frontière italienne au fond à droite
    20. Plan local d'urbanisme
    21. Schéma de cohérence territoriale
    22. Concertation du SCOT
    23. Conservatoire du littoral, Évolution de l'urbanisation de la Riviera entre Roquebrune Cap-Martin à l’ouest et Menton]
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Murs et linteaux gravés
    27. Enseigne de maison de sage femme
    28. le site officiel de la mairie[source insuffisante]
    29. « Hôtel Winter Palace », notice no PA00080765, base Mérimée, ministère français de la Culture
    30. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
    31. Jardins Biovès
    32. Le parc du Pian
    33. Jardin Clos du Peyronnet
    34. Jardin Fontana Rosa
    35. Jardin Colombières
    36. Domaine des Colombières, sur le site Monumentum
    37. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 11 118, p. 664
    38. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 450, sous Menthon.
    39. Ernest Nègre, Op. cité.
    40. Comme dans la revue mensuelle, Ou païs mentounasc.
    41. Via Julia entre La Turbie et Vintimille
    42. Le château de Menton fondé vers 1249
    43. Aperçu sur la population de Menton en 1860
    44. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, notice BnF no FRBNF43886275)
    45. Conseil général des Alpes-Maritimes, Menton juin 1940 - septembre 1944
    46. Les comptes de la commune
    47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    48. « Menton », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    52. Établissements d'enseignements
    53. Trois bonnes raisons d'aller au Fantasy Film Festival à Menton, sur nicematin.com, consulté le 30 octobre 2020
    54. Professionnels de santé
    55. Hôpitaux, Centres hospitaliers
    56. Les infrastructures sportives
    57. Culte catholique, paroisse Notre-Dame des Rencontres
    58. Églises évangéliques Baptistes de France
    59. Église réformée
    60. Communauté israélite de Menton
    61. Mosquée
    62. Mosquées, salles de prière et établissements cultuels islamiques des Alpes-Maritimes
    63. Histoire de l’agrumiculture à Menton
    64. Découvrir Menton
    65. Office de tourisme classé Catégorie 1, pour la commune classée « station de tourisme »
    66. Rue piétonne et marchés
    67. Commerces de proximité
    68. http://www.portail-menton.com/menton-exposition-arlette-somazzi.php
    69. Michel Steve, L'Architecture Belle Époque à Menton, Édition demaistre, 1998, p. 34 (ISBN 2-84194-008-X) (notice BnF no FRBNF36992639)
    70. « Ancien hôtel Riviera Palace », notice no PA00080764, base Mérimée, ministère français de la Culture
    71. « Hôtel d'Adhémar de Lantagnac », notice no PA00080763, base Mérimée, ministère français de la Culture
    72. « Hôtel Pretti », notice no PA00080935, base Mérimée, ministère français de la Culture
    73. « immeuble 20 rue de la Marne-Maréchal-Joffre ; 19 rue Loredan-Larchey », notice no PA00080955, base Mérimée, ministère français de la Culture
    74. « maison 15 rue Loredan-Larchey », notice no PA00080937, base Mérimée, ministère français de la Culture
    75. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918
    76. Monument aux morts de 14-18
    77. Monument aux morts du Souvenir Français cimetière du Trabuquet carré de la Marne
    78. Monuments commémoratifs en Provence-Alpes-Côte d'Azur : Menton
    79. « Eglise Saint-Michel, chapelle de la Conception et leurs abords », notice no PA00080762, base Mérimée, ministère français de la Culture
    80. Notice no PM06002855, base Palissy, ministère français de la Culture chapelle de la Miséricorde ou des Pénitents Noirs : buffet d'orgue et garde-corps de tribune
    81. Notice no PM06002740, base Palissy, ministère français de la Culture église des Pénitents Noirs : orgue de tribune
    82. Notice no PM06000405, base Palissy, ministère français de la Culture église des Pénitents Noirs : orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    83. Histoire de Menton, Louis Caperan-Moreno, Annales de la société d'art et d'histoire du Mentonnais, 5e édition, 1980 p. 58.
    84. « Chapelle Saint-Jacques », notice no PA00080760, base Mérimée, ministère français de la Culture
    85. Au-dessus du parvis Saint-Michel pavé de galets noirs et blancs aux armes des Grimaldi
    86. Ville de Menton : es musées
    87. Musée Cocteau
    88. « Propriété dite Le Palais Carnoles », notice no PA00080767, base Mérimée, ministère français de la Culture
    89. (it)« Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure » (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, p. 97-106.
    90. (it)« L'Intemelia linguistica », in Intemelion 1, Sanremo, 1995, p. 67-82.
    91. Ses recherches sont bien résumées dans « Le mentonnais entre toutes les chaises ? », in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001)
    92. Jean-Philippe Dalbera, Les parlers des Alpes Maritimes : étude comparative, essai de reconstruction [thèse], Toulouse: Université de Toulouse 2, 1984 [éd. 1994, Londres: Association Internationale d’Études Occitanes]
    93. « Les parlers de Menton et de Sospel représentent donc le stade 0 des dialectes occitans, où il n'y a pas de clitique sujet. » Michèle Olivieri, Frontières linguistiques
    94. La fête des citrons à Menton
    95. Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Etapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)
      Collection EDF – La France contemporaine. p. 37 Maison Herbin, Confitures
    96. « Domaine des Colombières », notice no PA00080761, base Mérimée, ministère français de la Culture
    97. « jardin du domaine des Colombières », notice no IA06001325, base Mérimée, ministère français de la Culture
    98. « Jardin des Romanciers ou Fontana Rosa », notice no PA00080766, base Mérimée, ministère français de la Culture
    99. « jardin des Romanciers ou Fontana Rosa », notice no IA06001323, base Mérimée, ministère français de la Culture
    100. « Villa Tempe a Pailla », notice no PA00080938, base Mérimée, ministère français de la Culture
    101. La-Croix.com, « Menton, le havre secret de Katherine Mansfield. », sur La Croix, (consulté le )
    102. (en) « Katherine Mansfield Menton Fellowship », The Arts Foundation, (lire en ligne, consulté le )
    103. Mentonnais : Menton, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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