Françoise Buffat

Françoise Buffat, née en 1933 à Strasbourg et morte le à Genève[1], est une politologue, journaliste et écrivaine vaudoise[2].

Pour les articles homonymes, voir Michaël Buffat.

Biographie

Née en France dans une famille d'origine juive, son enfance est marquée par l'antisémitisme et les pierres que l'on lui jette dessus à l'école. En 1942, la famille de Françoise Buffat se réfugie en Suisse[3]

Elle exerce la profession de journaliste en dirigeant le service politique de 1976 à 1998 du Journal de Genève et Gazette de Lausanne, puis en tenant une chronique à La Tribune de Genève. Son surnom est la Buffat et elle reçoit le titre d'honneur de 8e Conseillère d’État de Genève, « la 8e »[4]

En 1979, elle obtient un diplôme de l'Institut universitaire d'études européennes avec un mémoire intitulé Les zones franches de la région franco-genevoise à l'heure de l'intégration européenne[5].

Françoise Buffat publie en 1998 avec Sylvie Cohen aux éditions Favre Suisses et Juifs constitué d'une suite de portraits et témoignages. En 2001 paraît son premier roman, le Violon d'Henri aux éditions L'Harmattan. Cette histoire raconte l'histoire du violon de son oncle déporté à Auschwitz avec son père, son épouse, qui revit sous les doigts d’une adolescente. En 2002, elle publie Justine au miroir violet aux éditions Slatkine.

En 2003, paraît son troisième roman, La Greffe miraculeuse, tableau de mœurs d'une grande famille de banquiers privés genevois. L'année suivante elle publie un recueil de nouvelles Parlez-moi d'amour, en même temps qu'une biographie du sculpteur Ursula Malbine, et une comédie satirico-politique non encore jouée : « Cendrillon chez les Coupeurs de têtes ». Écrivaine prolifique, Françoise Buffat, publie un quatrième roman en 2005, La Mal-aimée, portrait d'un Don Juan d'aujourd'hui raconté par une de ses victimes. L'année 2006 paraît un second recueil de nouvelles, Le Retour de Compostelle, ainsi qu'un ouvrage dédié à Jaques Vernet, un homme d'État au service de sa République. En 2008 c'est la sortie de Judith reine de Narbonne, un grand roman historique sur l'épopée de deux royaumes juifs qui rayonnaient au temps de Charlemagne. Tous ces ouvrages ont été publiés chez Slatkine.

Françoise Buffat continue son activité journalistique, notamment dans Hayom[6], le magazine de la Communauté juive libérale de Genève.

Sa fille est la doctoresse Juliette Buffat, spécialisée en thérapeutique de couple et sexologue, ancienne députée au Grand Conseil genevois de 1997 à 2001 et chroniqueuse à la Tribune de Genève[7] et dans le Matin.

Distinctions

  • 1990 : 1er prix de l'information locale décerné par la fondation de la Berner Zeitung[8]
  • 2004 : Prix du roman et médaille de la Ville de Toulouse au Concours international des Arts et Lettres de France pour La Greffe Miraculeuse
  • 2007 : 2e prix au concours littéraire de la Société Genevoise des Écrivains pour Judith reine de Narbonne[9]

Œuvres

  • 1998 : Suisses et Juifs, portraits et témoignages, Éditions Favre, Lausanne
  • 2001 : Le Violon d’Henri, roman, Éditions L’Harmattan, Paris
  • 2002 : Justine au miroir violet, roman, Éditions Slatkine
  • 2003 : La Greffe miraculeuse, roman, Éditions Slatkine
  • 2004 : Parlez-moi d'amour, seize nouvelles, Éditions Slatkine
  • 2004 : Ursula Malbine, Éditions Slatkine
  • 2004 : Cendrillon chez les coupeurs de têtes, comédie en 4 actes
  • 2005 : La Mal-aimée, portrait d’un don Juan d’aujourd’hui, roman, Éditions Slatkine
  • 2006 : Le Retour de Compostelle et autres nouvelles, Éditions Slatkine
  • 2006 : Jaques Vernet, Un homme d’État au service de sa République (contributions)
  • 2008 : Judith reine de Narbonne, roman, Éditions Slatkine

Préfacière

Références

  1. Olivier Perrin, « Françoise Buffat, la plume de feu s’est envolée », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  2. « Vandoeuvres »
  3. Christina Leutwyler, « Elsaesserin, Schweizerin, Juedin », Tages-Anzeiger, , p. 11.
  4. « Cinémas Les Scala », Nouvelles, (lire en ligne).
  5. Liste de mémoires de l'IEUG
  6. https://www.gil.ch/wp-content/uploads/2015/12/Hayom58_web.pdf
  7. « Juliette Buffat aime faire entrer ses patients dans sa maison », Le Matin, , p. 65.
  8. « Prix de l'information locale à Françoise Buffat », Journal de Genève, (lire en ligne)
  9. « prix du roman de la Ville de Genève », Agence Télégraphique Suisse,

Sources externes

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