François Jonquet

Parallèlement à des études de droit (Paris II) et de sciences politiques (IEP Paris, 1986), François Jonquet a suivi l’enseignement du Cours Simon dans la classe de la comédienne Françoise Engel-Piat.

François Jonquet a été critique de cinéma au Quotidien de Paris (1987-1992). Il a collaboré au mensuel Globe[2]. Il a été responsable du service cinéma de Globe-Hebdo (1993-1994) et de L’Événement du jeudi (1998-2001).

Parallèlement, dans les mêmes journaux, il a écrit sur l’art. Il fut responsable des pages art contemporain de Nova Magazine (1997-2004). Depuis 2005, il collabore à artpress. Il est membre de l’Association internationale des critiques d'art (AICA).

Il est le neveu de l’archéologue franco-américaine Denise Schmandt-Besserat.

En 1992, François Jonquet publie la monographie du sculpteur Philippe Hiquily (Le Cercle d'art)[3].

En 1993, il rencontre les artistes britanniques Gilbert & George. En 2005 sera publié chez Phaidon[4] un livre d’entretiens, résultat d’années de complicité, Gilbert & George, Intimate conversations with François Jonquet, et, chez Denoël, sa version française (2004)[5]. Le livre est disponible en version de poche dans la collection Les Cahiers Rouges, Grasset (2016) [6].

En 2000, il renoue avec une connaissance de jeunesse, Jenny Bel'Air, qu’il fréquentait lors de ses années de nightclubbing ; elle était l’une des physionomistes du Palace puis des Bains Douches. Née Alain Sepho, elle est une icône transgenre des années 1970 et 80. François Jonquet publie l'année suivante sa biographie, un livre choral[7] où, dans une première partie, 21 amis, connaissances (Pierre et Gilles, Bambou, Marie-France…) racontent leur « Jenny », puis dans une deuxième partie, c’est elle qui livre sa version de sa vie (Jenny Bel’Air, une créature, Éditions Pauvert, 2001)[8]^,[9]. Le livre est le destin d’une créature, intense témoignage d’une manière de revendiquer sa différence avec audace. Vingt ans après sa parution, en 2021, le livre connaît une deuxième vie avec sa parution en poche chez Points[10]^,[11].

Avec Et me voici vivant, il témoigne d’un plongeon dans la folie.

En 2007, autre rencontre marquante, celle de l’acteur Daniel Emilfork[12]. François Jonquet fera le récit de l’ultime année de la vie de ce comédien de théâtre, cantonné au cinéma par son visage hors norme, principalement à des rôles de méchant (Sabine Wespieser Éditeur, 2008).

L’actrice Édith Scob a donné une lecture d’extraits du livre[13].

En 2014, il publie Les Vrais Paradis, un roman initiatique qui se déroule de 1979 à 1984 au Palace[14].

En 2018, il publie aux Éditions du Seuil, Je veux brûler tout mon temps. Il décrit son amitié avec l’actrice, activiste politique et fille du ministre Jack Lang, Valérie Lang, décédée à 47 ans, sur le site du Seuil[15]. Comme dans Daniel, il fait revivre Valérie par le lien qui l’a unie à elle. Ce n’est donc pas une biographie (l’auteur ne croit pas aux biographies, reconstructions artificielles), mais un portrait délibérément subjectif. Valérie se révèle par sa façon d’envisager les divers moments d'une relation de trente années avec son ami.
Personnage marquant du livre, Josiane Balasko, qui fut la grande amie de Valérie Lang, a donné une lecture d'extraits du livre[16]].