François Delmas

François Delmas, né le à Montpellier et mort le dans la même ville, est un homme politique français. Il a été maire de Montpellier de 1959 à 1977. Il a appartenu au Parti républicain.

Pour les articles homonymes, voir Delmas.

François Delmas
Fonctions
Maire de Montpellier

(18 ans, 4 mois et 20 jours)
Élection 1959
Réélection 1965 et 1971
Prédécesseur Jean Zuccarelli[1]
Successeur Georges Frêche
Député de la 1re circonscription de l'Hérault
Gouvernement Ve République
Successeur Robert-Félix Fabre
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier (France)
Date de décès
Lieu de décès Montpellier (France)
Parti politique UDF
Profession Avocat
Résidence Montpellier

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2019). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Il est le fils de Paul Delmas (1880-1962), professeur d'obstétrique à la faculté de médecine de Montpellier, et le frère d'André Delmas, anatomiste, doyen de la faculté de médecine de Paris.

Étudiant à Sciences-Po à Paris dans les années trente, il est une figure de proue de la mouvement de la droite du Croix-de-Feu, et est très proche du colonel François de La Rocque. Sa vie politique après la guerre est en continuité avec cet idéologie catholique, républicaine et conservatrice. En 1940, il est un des 100 000 français évacués de Dunkerque vers l'Angleterre, devant l'avancée des Allemands. Il retourne à Montpellier, où il demeure jusqu'à la fin de la guerre et de sa vie.

Avocat de profession à partir de 1938, il dirige le cabinet d'avocats « Delmas Rigaud Levy » et il est bâtonnier du barreau de Montpellier en 1976. Il a épousé Suzanne née Chapal, la veuve de son ancien ami Antonin Rigaud, et la mère de Jean-Louis Rigaud, son partenaire dans son cabinet d'avocats. Après sa mort en 1989, il porte quotidiennement une cravate noire.

Maire de Montpellier de 1959 à 1977, il gère la croissance démographique et spatiale de la ville, notamment l'arrivée de rapatriés d'Algérie. Il accueille la société IBM au début des années 1960, et initie la construction du centre commercial de centre-ville, le Polygone, près de la place de la Comédie, il aménage l'esplanade Charles-de-Gaulle en jardin public et construit les premiers parkings souterrains sous le centre-ville. À l'ouest du territoire communal, il lance une zone à urbaniser en priorité (ZUP, selon la loi de 1958) sur le domaine de La Paillade. En 1966, il offre à la ville de Louisville (États-Unis) avec laquelle Montpellier est jumelée depuis 1955, la statue de Louis XVI qui trônait à la fin de la Restauration au centre de la place Louis XVI, qui a été renommée en place du Marché-aux-Fleurs[2].

Avec les communes de l'agglomération montpelliéraine, il contribue à la création du district de Montpellier en 1965.

Il est battu aux élections municipales, en mars 1977, par le socialiste Georges Frêche.

Député de la première circonscription de l'Hérault, il est secrétaire d'État à l'Environnement de 1978 à 1981 dans le troisième gouvernement de Raymond Barre. En 1981, François Delmas est battu à l'élection législative par Georges Frêche.

Historien amateur, publiant des articles savants sur l'Ancien Régime et la Révolution en Languedoc, il est membre à l'Académie des sciences et lettres de Montpellier. Travaillant au barreau jusqu'à l'âge de 80 ans, il tombe aux pieds de l'église lors du Vendredi saint en 1993, victime d'un accident vasculaire cérébral. Ne retrouvant jamais ses capacités, il prend sa retraite. Il meurt neuf ans après et est inhumé à Florac.

Notes et références

  1. « Jean Zuccarelli ancien maire de Montpellier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. Jacques Foucart et Élisabeth Foucart-Walter, « L’étrange déclassement d’une statue de Louis XVI, ex-Monument historique de Montpellier », La Tribune de l'Art, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail de Montpellier
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.