Forces armées hongroises

L'Armée hongroise (en hongrois : Magyar Honvédség) naît en 1848 lors de la Révolution hongroise.

Forces armées hongroises
Magyar Honvédség

Logo des forces armées hongroises
Fondation 1848
Branches Armée de terre
Force aérienne
Commandement
Président de la République János Áder
Ministre de la Défense István Simicskó
Général Tibor Benkő
Main-d'œuvre
Âges militaires 18
Disponibles au service militaire 2 380 381[1] (17-49 ans) hommes
Aptes au service militaire 1 884 232 (17-49 ans) hommes
Actifs 31 080 (2010)
Budgets
Budget 1,47 milliard de USD[2]
Pourcentage du PNB 0,92 %
Industrie
Fournisseurs étrangers Suède
Russie
États-Unis
France
Israël
Allemagne

Le président de la République assume la charge de Commandant en chef des Forces armées ; depuis 2012, János Áder porte ce titre, secondé par le ministre de la Défense, István Simicskó, nommé, quant à lui, en 2015.

Historique

Hélicoptère Mil Mi-8 de l'armée hongroise.

Les Hongrois servaient dans les forces armées austro-hongroises jusqu'en 1918, date de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie.

En 1941, Budapest l'engagea aux côtés de la Wehrmacht sur le Front de l'Est. Battue en 1944 par l'Armée rouge, elle est réorganisée sur le modèle de celle-ci dans le cadre du Pacte de Varsovie. Elle éclate en deux lors de l'Insurrection de Budapest en 1956, Moscou intervient alors fermement pour rétablir l'ordre soviétique.

La conscription a été abolie en 2004 après l'entrée de la Hongrie dans l'OTAN après la fin de la guerre froide.

Composition

Elle est constituée d'une armée de terre et d'une force aérienne qui ont vu leurs effectifs diminuer drastiquement depuis la fin du régime communiste. L'effectif global, en 2014, est de 16 000 militaires d'active, 5 000 réservistes et 6 900 employés civils.

Les forces terrestres, en 2014, compte 10 000 militaires ayant pour principaux matériels 25 chars de combat T-72 et 420 véhicules blindés. Des centaines de véhicules sont stockés en réserve.

Dans le cadre du plan « Zrinyi 2026 », une commande a lieu en décembre 2018 de 44 chars Leopard 2A7+, de 24 obusiers automoteurs PzH 2000 et de 12 chars Leopard 2A4 d'occasion pour l'entraînement[3]. Les Léopard 2 livrés à partir de juillet 2020 remplaceront les T-72 d'ici 2023[4].

L'armée de l'air dispose de 6 000 militaires, 12 monoplaces et 2 biplaces JAS 39 Gripen livrés entre 2006 et le 28 janvier 2008, loués jusqu'en 2026[5].

La Hongrie dispose également, en 2014, de 33 hélicoptères[6].

Le pays n'ayant pas accès à la mer, il n'existe pas de marine hongroise, seulement une flotte fluviale (MH 1. Honvéd Tűzszerész és Hadihajós Zászlóalj, « 1er bataillon d'artificiers militaires et marins de guerre de l'Armée hongroise »)[7].

Armement

L'armée hongroise a été toujours équipée d'armes légères de conception et/ou de fabrication magyare grâce aux usines FÉG et Danuvia installées dans la capitale, Budapest.

La Suède, la Russie, les États-Unis, la France, l'Allemagne et Israël sont, dans les années 2000, les principaux fournisseurs étrangers de l'armée hongroise.

Déploiements

L'armée hongroise a participé à la KFOR en 1999, ainsi qu'aux guerres d'Irak et d'Afghanistan dans le cadre de l'ISAF.

Organigramme en 2018

(cliquer pour agrandir)

Notes et références

  1. https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/hu.html Central Intelligence Agency
  2. http://www.politics.hu/20091207/hungarys-defense-spending-to-rise-next-year-reach-12-billion
  3. Laurent Lagneau, « La Hongrie commande 44 chars Leopard 2A7+ et 24 obusiers PzH 2000 auprès de Krauss-Maffei Wegmann », sur http://www.opex360.com/, (consulté le ).
  4. (en) « Hungary Takes Delivery of Leopard Battle Tanks - Hungary Today », sur Hungary Today, (consulté le ).
  5. (en) « Hungary to Continue to Use Gripen », defense-aerospace.com, (consulté le )
  6. « Dossier : Armées européennes », Armées d'aujourd'hui, no 387, (lire en ligne)
  7. (hu) « MH 1. Honvéd Tűzszerész és Hadihajós Zászlóalj », sur Ministère de la Défense hongrois,

Annexes

Liens externes

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