Florent Crabeels

Nicolas Florent Crabeels, né le à Anvers et mort dans la même ville le , est un peintre de scènes de genre, d'animaux et de paysages, ainsi qu'un graveur aquafortiste belge.

Son champ pictural se situe entre le réalisme et l'impressionnisme.

Biographie

Florent Crabeels est né sous les prénoms de « Nicolaus Florentius » à Anvers en 1829. Il est le fils de Cornelius Jacob Crabeels (1798-1855), détaillant en boissons, et d'Anna Maria Theresia Herkens (1796-1859), parents de six enfants, dont Florent est le quatrième[N 1]. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers auprès de ses professeurs Jacob Jacobs et Égide Linnig. En 1851, il commence à exposer aux salons triennaux : Bruxelles (1851), Anvers (1852) et Gand (1853), auxquels il participe régulièrement jusqu'à la fin de sa carrière.

Au début de sa carrière, il peint des scènes de villages, de kermesses et de marchés de petites villes. Plus tard, il s'oriente vers les paysages de la Campine, et devient un ardent défenseur de la peinture en plein air[1]. Une grande partie du travail de Crabeels est réalisée en Campine, dans la colonie d'artistes de l'école de Wechelderzande, où Crabeels travaille aux côtés d'Isidore Meyers, de Jacques Rosseels et d'Adrien-Joseph Heymans, membre de l'école de Calmpthout de la peinture de paysage[1]. Leurs œuvres se distinguent par une luminosité qui dépasse celle de l'école de Tervuren.

En 1886, à Anvers, Florent Crabeels est l'un des membres fondateurs de L'Art Indépendant et s'oriente dès lors vers le néo-impressionnisme[2].

En plus d'être peintre, il est également reconnu comme graveur. Ses œuvres sont conservées dans plusieurs musées belges (Bruxelles, Anvers, Namur et Verviers), ainsi qu'à Montréal[1].

Sur le plan privé, il se marie à deux reprises : en 1863 avec Catherine Élisabeth Lauwers (1837-1884), dont il a deux enfants (Renée et Georges), puis, après son veuvage, il épouse en 1885 Maria Colette Jacques, modiste à Anvers. Il meurt, après une longue maladie, à Anvers le , à l'âge de 66 ans, en sa demeure chaussée de Malines, no 1068[N 2].

Œuvres

Sélection d'œuvres

  • La cour du cabaret, salon de Bruxelles de 1851.
  • Une foire, salon d'Anvers de 1852.
  • La polka, salon d'Anvers de 1852 et salon de Gand de 1853.
  • Un dimanche à midi, salon de Gand de 1853.
  • Un parc, salon de Bruxelles de 1854.
  • La visite, salon de Bruxelles de 1857.
  • La romance, salon de Bruxelles de 1863.
  • Paysage, salon de Bruxelles de 1866.
  • Une matinée printanière, salon de Bruxelles de 1881.
  • Près d'une ferme campinoise, salon de Bruxelles de 1881.
  • Labourage campinois, salon de Bruxelles de 1887.
  • Le berger, salon de Bruxelles de 1893.

Musées

Galerie

Notes et références

Notes

  1. Son acte de naissance, rédigé en néerlandais le mentionne comme prénoms « Nicolaus Florentius » et précise qu'il est né l'avant-veille à sept heures du soir (acte no 2401 de l'année 1821).
  2. Son acte de décès, rédigé en néerlandais le mentionne comme prénoms « Nicolaus Florentius » et précise qu'il est mort l'avant-veille à deux heures du matin (acte no 2121 de l'année 1896).

Références

  1. Paul Bergmans 1912, p. 41.
  2. G. Beetemé, Anvers, métropole du commerce et des arts, t. 1, Anvers, Frans Beerts, , 464 p. (lire en ligne), p. 210.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Paul Bergmans, « Crabeels, Florent Nicolas », Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 8, , p. 41-42 (lire en ligne, consulté le ).
  • Camille Lemonnier, L'Ecole belge de Peinture (1830-1905), 1906, réédité en 1991, Editions Labor (ISBN 978-2-8040-0638-9).

Liens externes

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