Flavio Cotti

Flavio Cotti, né le à Muralto (originaire de Prato-Sornico) et mort le 16 décembre 2020[1],[2], est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Il est conseiller fédéral de 1987 à 1998 et président de la Confédération en 1991 et 1998.

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Flavio Cotti

Flavio Cotti en 1997.
Fonctions
96e conseiller fédéral

(12 ans et 4 mois)
Élection 10 décembre 1986
Réélection 9 décembre 1987
11 décembre 1991
13 décembre 1995
Prédécesseur Alphons Egli
Successeur Joseph Deiss
Chef du Département fédéral des affaires étrangères

(6 ans et 1 mois)
Prédécesseur René Felber
Successeur Joseph Deiss
Président de la Confédération suisse

(1 an)
Réélection
Prédécesseur Arnold Koller
Successeur Ruth Dreifuss

(1 an)
Élection
Prédécesseur Arnold Koller
Successeur René Felber
Président de l’OSCE

(1 an)
Prédécesseur László Kovács
Successeur Niels Helveg Petersen
Chef du Département fédéral de l'intérieur

(6 ans et 3 mois)
Prédécesseur Alphons Egli
Successeur Ruth Dreifuss
Président du PDC

(3 ans)
Prédécesseur Hans Wyer
Successeur Eva Segmüller
Conseiller national

(3 ans, 1 mois et 3 jours)
Législature 42e
Conseiller d'État du canton du Tessin

(7 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection 13 avril 1975
Réélection 15 avril 1979
Député au Grand Conseil du canton du Tessin

(8 ans, 1 mois et 11 jours)
Législature 1967-1971, 1971-1975
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Muralto (Suisse)
Origine Prato-Sornico, Lavizzara (TI)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Locarno (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique PDC
Diplômé de Université de Fribourg
Profession Avocat
Notaire
Conseillers fédéraux de Suisse
Présidents de la Confédération suisse

Études et carrière

Originaire de Prato-Sornico, Flavio Cotti naît le 18 octobre 1939[3] à Muralto.

En 1962, il obtient une licence en droit à l'Université de Fribourg[4], puis exerce la profession d’avocat et de notaire.

Parcours politique

Il est conseiller communal de 1964 à 1975, député au Grand Conseil du canton du Tessin de 1967 à 1975.

Il siège au Conseil d'État de 1975 à 1983 où il se voit confier l’Économie publique, la Justice, les Affaires militaires et pour une période plus brève l’Intérieur.

Conseiller national de 1983 à 1986, il siège à la commission des transports et du trafic ainsi qu’à celle de la sécurité sociale. Il est également président du PDC suisse de 1984 à 1987.

Il est élu conseiller fédéral le 10 décembre 1986.

Il est président de la Confédération en 1991 (700e anniversaire de la fondation de la Confédération suisse) et en 1998 (150e anniversaire de l’État fédéral).

Il quitte le Conseil fédéral le 30 avril 1999.

Département de l’Intérieur

Chef du Département de l’intérieur de 1987 à 1993, il est à la tête d’un vaste département qui traite de la santé, de la sécurité sociale, de l’environnement, de la science et de la recherche.

La consolidation des assurances sociales (assurance-vieillesse, assurance-invalidité, assurance-maladie), la lutte contre le sida – l’action STOP-SIDA - et la drogue, la protection de l’environnement, l’aide aux universités, l’encouragement à la recherche, une nouvelle loi sur les écoles polytechniques accaparant l’essentiel de ses activités.

En quittant le département qu’il a réorganisé, les projets les plus importants ont mûri et peuvent se concrétiser.[réf. nécessaire]

C’est au sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 que Flavio Cotti prend goût à la politique mondiale. Il saisit la dimension internationale des problèmes de l’environnement. Par la suite, il réunit les ministres de l’environnement des pays voisins de la Suisse pour dégager des solutions d’ensemble.

Département fédéral des affaires étrangères

Lorsque René Felber s’en va en 1993, Flavio Cotti est appelé à la tête de la diplomatie peu de temps après le rejet de l’EEE. La Suisse est contrainte de choisir une voie bilatérale dans ses rapports avec l’Europe. Les négociations bilatérales avec l’UE aboutissent en décembre 1998.

En 1996, Flavio Cotti est président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le dossier de l’adhésion à l’ONU progresse avec la présentation d’un rapport, qui est le prélude à une nouvelle consultation populaire qui aura lieu en 2002.

L’affaire des fonds en déshérence accapare l’attention du conseiller fédéral, qui est confronté à une grave crise.

Autre

Il est membre d'honneur de l'Institut Aspen France[5].

Notes et références

  1. (de) « Alt Bundesrat - Flavio Cotti ist tot », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  2. « Mort de l’ancien président suisse Flavio Cotti », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  3. Le Conseil fédéral, « Flavio Cotti », sur www.admin.ch (consulté le )
  4. « Cotti, Flavio », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  5. http://www.aspenfrance.org/fr/publications/CO_fr.pdf

Liens externes

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