Ferdinand de Saussure

Ferdinand de Saussure, né à Genève le et mort à Vufflens-le-Château le , est un linguiste suisse. Reconnu comme le précurseur du structuralisme en linguistique, il s'est aussi distingué par ses travaux sur les langues indo-européennes.

Pour les articles homonymes, voir Saussure.

Ferdinand de Saussure
Ferdinand de Saussure en 1905.
Biographie
Naissance
Genève
Décès (à 55 ans)
Vufflens-le-Château
Nationalité Suisse
Père Henri de Saussure
Enfants Raymond de Saussure et Jacques de Saussure (d)
Thématique
Formation Université de Genève (-) et université de Leipzig (-)
Profession Linguiste (en)
Employeur École pratique des hautes études (-) et Université de Genève ( - )
Intérêts Linguistique générale, Linguistique synchronique, Sémiotique
Idées remarquables Fondateur du structuralisme, Fondateur de la linguistique moderne
Œuvres principales Cours de linguistique générale
Données clés

On estime (surtout en Europe) qu'il a fondé la linguistique moderne et établi les bases de la sémiologie. Dans son Cours de linguistique générale (1916), publié après sa mort par ses élèves, il définit certains concepts fondamentaux (distinction entre langage, langue et parole, entre synchronie et diachronie, caractère arbitraire du signe linguistique, etc.) qui inspireront non seulement la linguistique ultérieure mais aussi d'autres secteurs des sciences humaines comme l'ethnologie, l'analyse littéraire, la philosophie et la psychanalyse lacanienne.

Biographie

Issu d'une famille genevoise d'illustres savants, Ferdinand de Saussure est né en 1857. Il est le fils de Henri de Saussure, entomologiste et de Louise de Pourtalès, le frère de Léopold de Saussure et de René de Saussure, espérantophone. On peut également noter dans sa généalogie Horace-Bénédict de Saussure, naturaliste et géologue, son arrière-grand-père, considéré comme le fondateur de l'alpinisme, et le fils de ce dernier Nicolas Théodore de Saussure, chimiste et botaniste. Il se marie avec Marie Faesch (1867-1950). Ils ont trois enfants, Jacques de Saussure, Raymond de Saussure, médecin et psychanalyste, et André de Saussure.

Écriteau à l'entrée de la salle B105 de la Faculté des Lettres de l'Université de Genève dans laquelle Saussure enseigna la linguistique générale.

Après avoir achevé ses études secondaires au collège de Genève, il se rend en 1875 à Leipzig où se trouvait la plus célèbre université de philologie de l'époque, puis un semestre à Berlin avec Heinrich Zimmer et à Paris. En 1877, Ferdinand Saussure communique à la Société de Linguistique de Paris son premier article qu'il développera dans son Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes[1] paru à Leipzig. Deux ans plus tard, il présente également à Leipzig sa thèse de doctorat : De l'emploi du génitif absolu en sanscrit. La carrière française de Ferdinand de Saussure a commencé à Paris, avec l'enseignement de grammaire comparée qu'il a donné à l'École Pratique des Hautes Études de 1881 à 1891, entre ses vingt-quatre et trente-quatre ans, et qui a eu pour le développement de la linguistique française une importance décisive[2]. Il y enseigna la linguistique indo-européenne, avant de retourner en Suisse. Il enseigna à l'université de Genève jusqu’à sa mort, le sanskrit, le lituanien et la linguistique générale entre autres. Il mourut en 1913 à Vufflens-le-Château dans le canton de Vaud d’une maladie pulmonaire, probablement un cancer du poumon[3].

Ferdinand de Saussure est l'un des linguistes les plus cités au monde, ce qui est remarquable car il n'a guère publié de son vivant. Même ses quelques articles scientifiques ne sont pas sans problème. Ainsi, par exemple, sa publication sur la phonétique lituanienne[4] est prise en gros d'après les études du chercheur lituanien Friedrich Kurschat, avec qui Saussure a voyagé, en en Lituanie pendant deux semaines et dont Saussure avait lu les livres en langue allemande[5]. Saussure, qui avait étudié la grammaire de base de la langue lituanienne à Leipzig pendant un semestre était néanmoins incapable de parler la langue, et était donc dépendant de Kurschat. On peut également se demander dans quelle mesure le Cours lui-même est dû à Saussure (seulement). Des études ont signalé qu'au moins la version actuelle et son contenu trouvent plus probablement leur origine chez les éditeurs Charles Bally et Albert Sechehaye[6]. Les travaux de Ferdinand de Saussure et ses successeurs Bally et Sechehaye, pris comme un ensemble forment l'école linguistique de Genève, ou simplement, l'école de Genève[7],[8].

Travaux

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2018). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Les Anagrammes

Avant de travailler au Cours de linguistique générale, Saussure se livre à des études sur la poésie antique (vers saturnien, poésie homérique, poésie latine, métrique védique). Il cherche à montrer l'existence de contraintes phoniques particulières en plus des règles de métriques et de quantité. Son intuition est qu'un mot sous-jacent (hypogramme) détermine la configuration des sons dans les poèmes. Chaque vers doit reprendre les phonèmes présents dans le mot déterminant. Par exemple, le vers oraculaire « Ad mea templa portato », rapporté par Tite-Live, contient l'anagramme d'Apollon (Apolo). Apo se lit dans « templa portato », le l dans « templa », le o long dans « portato »[9]. Le premier éditeur de ce texte, Jean Starobinski, n'a pas manqué de signaler le caractère douteux d'une telle méthode, qui peut mener à trouver partout des « hypogrammes », en les projetant dans le texte[10].

Saussure émet également l'hypothèse que la métrique védique a recours aux anagrammes pour insérer, sous toutes ses formes grammaticales, le nom du dieu auquel les vers sont consacrés. La poésie védique serait ainsi liée selon lui aux premiers linéaments de la science du langage indienne[11].

Sources

Le Cours de linguistique générale constitue le document le plus important dont le XXe siècle dispose pour connaître la pensée de Saussure. Cependant ce texte n'est pas rédigé par Saussure, mais par deux disciples qui, en se fondant sur les notes des étudiants, rédigèrent un texte censé rendre compte de sa pensée.

Ce n'est que dans les années soixante que commence à se développer une étude plus précise des sources, visant à identifier, à partir de ses propres manuscrits, les idées appartenant à Saussure.

Langage, langue et parole

La fin ultime de Saussure est de proposer une théorie cohérente du langage, qui sera à même de saisir son objet avec la plus grande rigueur et netteté possibles, en distinguant le phénomène linguistique de tout phénomène connexe. Cela amène Saussure à distinguer le langage des langues.

Par langage, Saussure entend la faculté générale de pouvoir s'exprimer au moyen de signes. Cette faculté n'est pas propre aux langages naturels mais elle caractérise toute forme de communication humaine. Par langue, Saussure entend en revanche un ensemble de signes utilisés par une communauté pour communiquer : le français, l'anglais ou l'allemand, pour ne citer que quelques exemples.

Mais au-delà de cette distinction, Saussure différencie en outre la langue et la parole. La parole est, pour lui, l'utilisation concrète des signes linguistiques dans un contexte précis. Par ce concept de parole, Saussure tente de distinguer l'usage concret du langage de la langue elle-même, entendu comme ensemble de signes.

Synchronie et diachronie

La langue a une dimension diachronique (évolution des signes au cours du temps) et une dimension synchronique (rapports entre les signes à un instant donné). C'est dans l'étude de ce second aspect que Saussure a particulièrement innové. Selon lui, la perspective diachronique doit être étudiée, certes, mais elle ne permet pas de rendre compte du fait que la langue est un système. Elle prend en effet uniquement en compte les modifications au cours du temps ; l'approche synchronique montre, elle, que la signification des signes dépend de la structure de l'ensemble de la langue.

La langue comme système

La théorie linguistique de Saussure est nettement sémiotique dans la mesure où elle interprète la langue comme un ensemble de signes. Le linguiste distingue dans le signe deux éléments : le signifié et le signifiant. Ainsi que l'écrit Saussure : « Le signifié et le signifiant contractent un lien »[12]. Pierre Legendre, qui analyse la « facture institutionnelle du langage » relève à ce propos que le rapport entre le signifié et le signifiant est un « rapport d'obligation », il s'agit d'un « lien de légalité ». Est posée la nécessité logique d'un garant, autrement dit d'une instance tierce, qui vienne accréditer le rapport signifié–signifiant[13].

Signifié

Le signifié désigne le concept, c'est-à-dire la représentation mentale d'une chose. Contrairement à une idée répandue, la langue n'est pas un répertoire de mots qui refléteraient les choses ou des concepts préexistants en y apposant des étiquettes. Si c'était le cas, les mots d'une langue, mais aussi ses catégories grammaticales auraient toujours leur correspondant exact dans une autre. Cette observation conduit Saussure à distinguer signification et valeur : « mouton » et « sheep » ont le même sens, mais non la même valeur, puisque l'anglais pour sa part distingue sheep, l'animal, de sa viande, mutton ; il en est aussi ainsi de l'opposition passé défini (simple)–passé, et indéfini (composé)-passé qui expriment une opposition d'aspect en anglais ou en castillan et une valeur d'usage (écrit–oral) en français contemporain. Ainsi le contenu (le signifié) est un concept défini négativement du fait de l'existence ou de l'absence dans une langue d'autres concepts qui lui sont opposables.

Signifiant

Le signifiant désigne l'image acoustique d'un mot. Ce qui importe dans un mot, ce n'est pas sa sonorité en elle-même, mais les différences phoniques qui le distinguent des autres. Sa valeur découle de ces différenciations. Chaque langue construit son lexique à partir d'un nombre limité de phonèmes, caractérisés comme les signifiés, non par leur qualité propre et positive, mais par ce qui les oppose : rouler un « r » en français est sans conséquence pour la compréhension ; ne pas le faire en arabe conduit à des confusions, puisque cette langue comporte à la fois une apicale vibrante [r] (« r » roulé) et une fricative vélaire sonore [ġ] (proche du « r » grasseyé français). Les mots rasīl (messager) et ġasīl (lessive) ne se distinguent que par l'opposition rġ.

Le signe pris dans sa totalité

L'idée fondamentale de Saussure est que la langue est un système clos de signes. Tout signe est défini par rapport aux autres, par pure différence (négativement), et non par ses caractéristiques propres (positivement) : c'est pourquoi Saussure parle de « système ». Nommé pourtant (après sa mort) « père du structuralisme », il n'a jamais, à aucun moment, et c'est notable, utilisé le terme de « structure » : il a toujours parlé de « système ».

Arbitraire du signe

Le langage découpe simultanément un signifiant dans la masse informe des sons et un signifié dans la masse informe des concepts.

Le rapport entre le signifiant et le signifié est arbitraire et immotivé : rien, a priori, ne justifie, en français par exemple, qu'à la suite de phonèmes [a-R-b-R] (le signifiant, en l'occurrence, du signe « arbre ») on associe le concept d'« arbre » (le signifié). Aucun raisonnement ne peut conduire à préférer [bœf] à [ɒks] pour signifier le concept de « bœuf ». Saussure se situe, du point de vue épistémologique, dans le nominalisme.

Unité linguistique

Un discours étant composé d'une succession de signes, Saussure pose la question de la délimitation du signe, indispensable à la compréhension de la chaîne parlée (l'oreille ne peut le distinguer s'il relève d'une langue inconnue). Il est ainsi amené à définir l'unité linguistique comme une tranche de sonorités qui est, à l'exclusion de ce qui précède et de ce qui suit, le signifiant d'un certain concept (le signifié). Ainsi le segment sonore : [ʒ(ə)lapʁɑ̃] (en alphabet phonétique international) est analysé par un francophone en trois unités linguistiques : « je/la/prends/ », ou « je/l/apprends » (le choix entre ces découpages se faisant en fonction du contexte). Pour parvenir à cette analyse, la langue établit entre les unités de sens deux sortes de rapports, indispensables l'un à l'autre.

Rapports syntagmatiques

Les unités linguistiques s'enchaînent l'une à l'autre dans le déroulement de la chaîne parlée et dépendent l'une de l'autre. Toute combinaison de deux ou plusieurs signes linguistiques constitue un syntagme. Tout signe placé dans un syntagme tire sa valeur de son opposition à ce qui précède, à ce qui suit ou aux deux : « re-lire », « contre tous », « s'il fait beau » sont des syntagmes composés de deux unités linguistiques ou davantage. On parle de rapports syntagmatiques.

Rapports associatifs (ou paradigmatiques, dénomination post-saussurienne)

Les éléments ainsi combinés sont par ailleurs associés chez le locuteur à d'autres qui appartiennent à des groupes multiformes : « enseignement » est relié aussi bien à « enseignant » par parenté qu'à « armement », « chargement »… par suffixation identique ou qu'à « apprentissage », « éducation »… par analogie des signifiés. Alors que les rapports syntagmatiques sont directement observables (in praesentia), les rapports associatifs sont virtuels, sous-jacents (in absentia).

Ces deux types de rapports coopèrent ; la coordination dans l'espace (rapports syntagmatiques) contribue à créer des associations (rapports associatifs) et celles-ci sont nécessaires au repérage et à l'analyse d'un syntagme. Dans le segment sonore [kevuditil] (Que vous dit-il ?), [vu] (vous) est analysé comme unité de sens parce qu'il s'associe à « me », « te », « lui »… qui lui sont opposables : ils pourraient se substituer à [vu] et s'excluent mutuellement. Mais sans la présence de ce qui précède et suit (rapport syntagmatique), [vu] ne peut être perçu comme unité linguistique : c'est le cas dans le syntagme [jəlevu] parce que la combinaison [levu] ne constitue pas un syntagme.

Linguistique et sémiologie

Plaque avec une citation de Ferdinand de Saussure, dans la Vieille-Ville de Genève.

Ferdinand de Saussure a toujours insisté sur les rapports entre linguistique et sémiologie. Par sémiologie, il entend la science sociale qui étudie les signes de manière générale. La linguistique n'était aux yeux de Saussure qu'une branche de la sémiologie. Cependant la linguistique en constitue la branche la plus développée, et la plus importante, en raison de la complexité du langage humain.

Postérité

La postérité de Saussure fut immense et on reconnaît en lui, généralement, le fondateur du structuralisme, bien que ce mot lui soit postérieur (il parle de la langue comme système). Le structuralisme fut un mouvement de pensée représenté dans différentes branches des sciences humaines : Claude Lévi-Strauss, en ethnologie, Louis Hjelmslev, en linguistique, Tzvetan Todorov, en analyse littéraire, Jacques Lacan, en psychanalyse[14],[15] et Michel Foucault et Jacques Derrida en philosophie, s'y illustrèrent. Dans le cadre de l'anthropologie dogmatique, Pierre Legendre élabore son analyse du langage à partir des apports de Saussure :

« [O]n sait comment au début des années soixante-dix les althussériens français ont érigé Saussure en fondateur de la linguistique contemporaine. Maintenant que l'on connaît mieux l'histoire de la linguistique au tournant du siècle […], on peut se demander si cette coupure épistémologique n'était pas une version à peine laïcisée du Grand Soir[16]. »

Bibliographie

De l'emploi du génitif absolu en sanscrit : thèse de doctorat.

Les publications de Saussure de son vivant sont le Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes, sa thèse De l'emploi du génitif absolu en sanscrit, et de nombreux articles réunis dans le Recueil des publications scientifiques.

Le Cours de linguistique générale a en fait été rédigé après sa mort, par deux de ses collègues sur la base des notes des étudiants, prises aux cours de linguistique générale donnés par Saussure. Toutefois, il existe un important fonds de manuscrits saussuriens à la Bibliothèque de Genève et la famille a donné en particulier un ensemble de documents tout récemment, en 1996 et en 2008. Ces manuscrits ont été publiés depuis 1958 par plusieurs auteurs, notamment Rudolf Engler, qui publia également une toute petite partie des nouveaux documents en collaboration avec Simon Bouquet dans le livre Écrits de linguistique générale chez Gallimard en 2002.

La revue Langage (édition Larousse) a proposé un ensemble de contributions importantes sous la direction de Jean-Louis Chiss et Gérard Dessons (Daniel Delas, Claire Joubert, Henri Meschonnic, Christian Puech et Jürgen Trabant) à propos de cette publication dans numéro 159 (« Linguistique et poétique du discours à partir de Saussure ») en septembre 2005.

Poèmes et contes écrits par Saussure dans son adolescence, ainsi qu'un ensemble de lettres de jeunesse ont paru dans la biographie réalisée par C. Mejia Quijano en 2008.

Auparavant, Jean Starobinski a publié des inédits de Saussure se rapportant à sa passion pour la littérature latine :

  • Jean Starobinski, Les mots sous les mots. Les anagrammes de Ferdinand de Saussure, éd. Flammarion, 1971, coll. « Chemin », (ISBN 2070280691).
Œuvres
  • Cours de linguistique générale, éd. Payot, 1995.
  • Phonétique: il manoscritto di Harvard, Houghton Library bMS Fr 266(8), édition Maria Pia Marchese, Firenze, Unipress, 1995.
  • Écrits de linguistique générale, établis et édités par Simon Bouquet et Rudolf Engler (avec la collaboration d'Antoinette Weil), Paris, Gallimard, 2002.
  • Anagrammes homériques, édition Pierre-Yves Testenoire, Limoges, Lambert Lucas, 2013.
  • Une vie en lettres 1866 – 1913. Diachronie dressée par Claudia Mejía Quijano, ed. Nouvelles Cécile Defaut, 2014, (ISBN 978-2-35018-336-7).
  • El primer curso. Lingüística general de Ferdinand de Saussure, Louis Caille y Albert Riedlinger. Édition bilingue par Claudia Mejía Quijano, Daniel Jaramillo et Alexander Pérez. Medellín, Editorial Semsa, 2019 (ISBN 978-958-52098-0-0).
Études
  • Sémir Badir, Saussure : la langue et sa représentation, Paris, L’Harmattan, 2001.
  • Sandrine Bédouret-Larraburu, Gisèle Prignitz, En quoi Saussure peut-il nous aider à penser la littérature ? (articles de Michel Arrivé, Gérard Dessons, Pierre-Yves Testenoire, Francis Gandon, Daniel Delas, Jaeryong Cho, Serge Martin, Chloé Laplantine, Laurent Mourey, Jean-Gérard Lapacherie), Presses Universitaires de Pau, 2012.
  • Simon Bouquet, Introduction à la lecture de Saussure, Payot, 1997.
  • Federico Bravo, Anagrammes, Sur une hypothèse de Ferdinand de Saussure, Lambert-Lucas, 2011, 280 p. [lire en ligne]
  • Louis-Jean Calvet, Pour et contre Saussure : vers une linguistique sociale, Payot, 1975
  • Marc Décimo, Sciences et pataphysique, t. 2 : Comment la linguistique vint à Paris ?, De Michel Bréal à Ferdinand de Saussure, Dijon, Les Presses du réel, coll. Les Hétéroclites, 2014 (ISBN 978-2-84066-599-1).
  • Françoise Gadet, Saussure, une science de la langue, PUF, 1987.
  • Robert Godel, Les sources manuscrites du Cours de linguistique générale, Droz, 1969.
  • Michel Arrivé, À la recherche de Ferdinand de Saussure, PUF, 2007.
  • Louis de Saussure, Ferdinand de Saussure et son héritage: une dynastie de savants, Bulletin trimestriel de l'ANRB, Bruxelles, no 298, avril 2019.
  • Michel Arrivé, Du côté de chez Saussure, Lambert-Lucas, 2008.
  • Claudine Normand, Ferdinand de Saussure, critique et interprétation, Les Belles Lettres, 2000.
  • Maurice Pergnier, De Saussure à Saussure, Lausanne, l'Âge d'Homme, 2012
  • Claudia Mejia Quijano, Le cours d'une vie, Portrait diachronique de Ferdinand de Saussure, t. 1 : Ton fils affectionné, France, Cécile Défaut, 2008.
  • Claudia Mejia Quijano, Le cours d'une vie. Portrait diachronique de Ferdinand de Saussure, t. 2 : Devenir père, France, Cécile Défaut, 2011.
  • Pierre-Yves Testenoire, Ferdinand de Saussure à la recherche des anagrammes, Limoges, Lambert Lucas, 2013.
  • Arild Utaker, La Philosophie du langage, Une archéologie saussurienne, Paris, « Pratiques théoriques », PUF, 2002.
  • Dimitar Vesselinov, Les étudiants bulgares de Ferdinand de Saussure, Sofia, Ciela, 2008, 400 p.
Études en Anglais

Notes et références

  1. Ferdinand de (1857-1913) Auteur du texte Saussure, Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes : par Ferdinand de Saussure, B. G. Teubner, (lire en ligne)
  2. Émile Benveniste, « Ferdinand de Saussure à l'École des Hautes Études. », École pratique des hautes études. 4e section, Sciences historiques et philologiques Volume 97 Numéro 1, , pp. 20-34 (lire en ligne).
  3. La Tribune de Genève, « Ferdinand de Saussure, linguistique mon amour ».
  4. Ferdinand de Saussure, « Aaccentuation lituanienne ». In : Indogermanische Forschungen. Vol. 6, 157 – 166
  5. Friedrich Kurschat, Beiträge zur Kunde der littauischen Sprache. Erstes Heft : Deutsch-littauische Phraseologie der Präpositionen. Königsberg 1843, Zweites Heft : Laut- und Tonlehre der littauischen Sprache. Königsberg 1849, 1843, 1858 (lire en ligne).
  6. Jürgen Trabant, « Saussure contre le Cours ». In: Francois Rastier (Hrsg.): De l'essence double du langage et le renouveau du saussurisme. Limoges: Lambert-Lucas. (ISBN 978-2-35935-160-6)
  7. Pierre-Yves Testenoire, « L’école de Genève vue de la Société de Linguistique de Paris », Histoire Epistémologie Langage, vol. 37, no 2, , p. 53–70 (ISSN 0750-8069 et 1638-1580, DOI 10.1051/hel/2015370204, lire en ligne, consulté le )
  8. Anamaria Curea, Entre expression et expressivité : l’école linguistique de Genève de 1900 à 1940, Lyon, ENS Éditions, , 377 p. (ISBN 978-2-84788-689-4 et 9782847886900, lire en ligne)
  9. Jean Starobinski, Les mots sous les mots. Les anagrammes de Ferdinand de Saussure, Paris, Gallimard, , p. 70-71
  10. Jean Starobinski, Les mots sous les mots. Les anagrammes de Ferdinand de Saussure, Paris, Gallimard, , p. 115
  11. Jean Starobinski, Les mots sous les mots. Les anagrammes de Ferdinand de Saussure, Paris, Gallimard, , p. 36-38
  12. Cours de linguistique générale, Wiesbaden, Harrassowitz, 2, 1968, p. 272.
  13. Pierre Legendre développe cette analyse dans ses Leçons I (1999), p. 129-136.
  14. Maurice Corvez, « Le structuralisme de Jacques Lacan », Revue Philosophique de Louvain, Persée, vol. 66, no 90, , p. 282-308 (DOI 10.3406/phlou.1968.5434, lire en ligne), p. 283.
  15. Marcel Drach (dir.), Bernard Toboul (dir.) et al., L'Anthropologie de Lévi-Strauss et la psychanalyse, Paris, La Découverte, , 331 p. (ISBN 978-2-7071-5198-8, présentation en ligne).
  16. François Rastier, 1993, « La sémantique cognitive. Éléments d'histoire et d'épistémologie », Histoire Épistémologie Langage, 15, 1, pp. 153-187.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Genève et son canton
  • Portail de la linguistique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.