Famille de Boissieu

La famille de Boissieu est une famille subsistante de la noblesse française, anoblie en 1784 et 1787[1], originaire du Forez (Loire), puis établie à Lyon.
Un rameau de la branche ainée a adopté le nom de Boissieu Déan de Luigné après alliance de 1868 avec Jeanne Déan de Luigné.

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Famille de Boissieu

Armes

Blasonnement D'azur au chevron d'or, chargé à la pointe d'un trèfle d'azur
Branches Déan de Luigné
du Tiret
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Lyonnais
Demeures Château du Tiret (Ain)
Château du Grand-Besse
Fonctions militaires Chancelier de l'ordre de la Libération
Chef d'état-major de l'Armée de terre
Fonctions ecclésiastiques Vicaire général
Récompenses civiles Grand chancelier de la Légion d'honneur
Secrétaire général du Conseil de l'Union européenne
Récompenses militaires Grand-croix de la Légion d'honneur
Grand-croix de l'ordre national du Mérite

Cette famille compte notamment parmi ses membres un chef d'état-major de l'armée de terre, un économiste professeur à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne et un secrétaire général du Conseil de l'Union européenne.

Origine

La famille de Boissieu est originaire de Boën-sur-Lignon et de Saint-Germain-Laval, en Forez (Loire).

Jean Boissieu fut pourvu en 1608 de la charge de secrétaire de la princesse Marguerite de Valois, qui avait été reine de France de 1589 à 1599 (la reine Margot) comme épouse du roi Henri IV, puis de secrétaire de la chambre et maitre de la garde-robe de la même princesse. Ces fonctions lui conférèrent une noblesse personnelle non héréditaire[2].

Histoire

Premiers degrés

Jean Boissieu épousa en 1618 à Boën-sur-Lignon (Forez) Catherine Arthaud, dont il eut[2] :

  • Antoine Boissieu, prêtre jésuite et écrivain
  • Maurice Boissieu, marié le à Saint-Germain-Laval (Forez) avec Jeanne Champagny, dont :
    • Jean Marie Boissieu, docteur en médecine à Roanne, marié le à Saint-Germain-Laval (Forez) avec Marguerite Jacquette, dont :
      • Jacques Louis de Boissieu, docteur en médecine à Lyon, marié le à Lyon avec Antoinette Vialis, dont[2] :
        • Barthélémy de Boissieu (1734-1770), docteur en médecine à Lyon
        • Jean-Jacques de Boissieu (1736-1810), artiste graveur, trésorier de France au bureau des finances de Lyon de 1771 à 1790
        • Louis Joseph de Boissieu, chanoine
        • Jean Baptiste Louis de Boissieu (1739-1812), docteur en médecine à Lyon

Jean-Jacques de Boissieu demanda et obtint du roi Louis XVI des lettres patentes d'anoblissement en 1784. En 1787, la Chambre des comptes de Dijon le maintint dans sa noblesse avec son frère cadet Jean Baptiste Louis de Boissieu. Les deux frères participèrent en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Lyon.

Branche ainée

Jean-Jacques de Boissieu (1736-1810) épousa en 1773 Anne-Roch de Valous, dont il eut[2] :

  • Jean Louis de Boissieu (1777-1855), marié en 1807 à Lyon avec Marie Louise Berthaud de Taluyers, dont :
    • Alphonse de Boissieu (1807-1886), membre correspondant de l'Institut, marié en 1833 avec Antoinette Boulard de Gatellier, dont :
      • Amédée de Boissieu (1834-1906)
    • Claude Roch de Boissieu (1809-1880), marié en 1834 avec Marie Louise Dugas de La Boissony, dont :

Branche cadette du Tiret

Cette branche s'est établie au château du Tiret, à Ambérieu-en-Bugey (Ain), puis à Paris.

Jean Baptiste Louis de Boissieu (1739-1812) épousa en 1782 à Lyon Marie Françoise de Valous (sœur d'Anne-Roch de Valous), dont il eut[2] :

Situation contemporaine

La famille de Boissieu est une famille de la noblesse française particulièrement nombreuse.
Selon Régis Valette, elle comptait 103 représentants masculins vivants en 2002[1].

Personnalités

Tombe de Félix de Boissieu (1819-1904) au cimetière de Belley.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Boissieu sont : Arthaud (1618), Champagny (1650), Jacquette (1691), Vialis (1729), de Valous (1773 et 1782), Berthaud de Taluyers (1807), Grel (1818), Boulard de Gatellier (1833), Dugas de La Boissony (1834), Déan de Luigné (1868), Froger de Mauny, de Gaulle (1946), du Laurent de la Barre (1928), Simon.

Armoiries

  • D'azur au chevron d'or, chargé à la pointe d'un trèfle d'azur[1]

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, 2002
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 134 à 135, lire en ligne Boissieu (de)
  3. "BOISSIEU Michel de", in:Dictionnaire historique, généalogique et biographique (1807-1947)

Sources et bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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