Famille Pelleterat de Borde

La famille Pelleterat de Borde est une famille subsistante de la noblesse francaise[1], originaire de Bourgogne dont la devise est Fides et patria. Les origines primaires de la famille se situent dans le Duché de Savoie puis en Bresse (Ligny) et dans le Mâconnais. Le lieu-dit de Borde est situé sur la commune de Château, à cinq kilomètres au sud-ouest de Cluny en Saône-et-Loire.

Famille Pelleterat de Borde

Armes de la famille Pelleterat de Borde

Blasonnement D'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent.
Devise Fides et patria
Pays ou province d’origine Duché de Savoie

Histoire

Les sources de cette généalogie remontent à Benoit Pelleterat de Ligny cité en 1575 mais l'ascendance des Pelleterat est parfaitement connue Jusqu'à Jehan en 1174.[réf. nécessaire]

Au XIIe siècle Jehan Pelleterat est un compagnon de croisade de Didier de la Baume. Son père Siegebald de la Baume, chevalier de Treffort, lui fournit ses troupes lors du départ de ce dernier pour la deuxième croisade en 1147. C’est sous le commandement du comte de Savoie, à la suite du roi Louis VII le Jeune, dans cette montre[Quoi ?] qu’est nommé Jean Pelleterat, fils de Jacques Pelleterat, de Treffort et de Claude Josserande.

Les Pelleterat sont associés à l’histoire de la ville de Cluny. Le la ville est assiégée par les troupes protestantes du Prince de Condé et de l’amiral de Coligny qui s’y présentent et somment les habitants de laisser leur ville ouverte. Les Guise ont déjà occupé l'abbaye quelques années auparavant mais cette fois les magistrats de Cluny s’y refusent et il est convenu que le sort de Cluny se décidera à la suite d'un combat singulier entre trois champions choisis dans chaque parti. C’est alors qu’Antoine Pelleterat se présente spontanément avec deux autres jeunes compagnons : Pierre Fournier et Jean Duthy. Le lendemain ils se présentent au lieu du combat. Les assiégeants sont campés sur les versants de la montagne et les assiégés clunysois sont rangés sur les hauts murs fortifiés de la ville. Le combat dure près d’une heure dans la plaine de Montaudon et on imagine à peine les efforts déployés pour combattre en armure sous le lourd soleil de juin. Les trois champions protestants sont tués. Antoine Pelleterat est blessé mais sans trop de gravité.

Secrétaire du roi en 1727, Franche-Comté, ANF-1994[réf. nécessaire].

Personnalités

Au cours des siècles la famille Pelleterat de Borde s’est illustrée dans plusieurs domaines, elle compte en son sein de nombreux militaires et une actrice :

  • Louis Pelleterat de Borde (1747- 1789), mousquetaire de la Maison du Roi en 1777 ;
  • Yvan Pelleterat de Borde (1840-1930), maire de Pagney (Jura), conseiller général du Jura ;
  • Auguste Marie Paul Pelleterat de Borde (1907-1994), général de brigade[2] ;
  • en 1935, Renée Pelleterat de Borde épouse Charles Claudon fils d'Henri Claudon, général de brigade ;
  • Christine Carrère ou Christine (Carère) née Christiane Élisabeth Jeanne Marie Pelleterat de Borde (1930-2008), actrice.

Héraldique

Famille Pelleterat de Borde

D'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent.

Notes et références

  1. Jean de Vaulchier, Jacques Amable de Saulieu et Jean de Baudinat 2004.
  2. général de brigade Jean Boÿ, « Historique de la 112e promotion (1925-27) : promotion de Maroc et Syrie » [PDF], sur saint-cyr.org, (consulté le )

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean de Vaulchier, Jacques Amable de Saulieu et Jean de Baudinat, Armorial de l'ANF : Association d'entraide de la noblesse française, Paris, Lathuile, , 915 p. (ISBN 2-9517417-3-1, notice BnF no FRBNF39211557) .
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