Fabienne Verdier

Fabienne Verdier (née le à Paris) est une artiste peintre française. Après des années d'étude en Chine, elle vit et travaille en France.

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Biographie

1985-2004 : formation en Chine et premières expositions

Méditation en cobalt, 1997, technique mixte sur soie marouflée sur châssis, 180 × 260 cm. Musée Cernuschi, musée des Arts de l’Asie de la ville de Paris.

En 1983, à vingt-deux ans, Fabienne Verdier part étudier en Chine, au Sichuan Fine Arts Institute, à Chongqing. Elle choisit de travailler avec les derniers grands peintres chinois ayant survécu à la Révolution culturelle, et les persuade d'accepter de lui transmettre leur art d’une peinture spontanée et leurs théories esthétiques, malgré les multiples interdictions [1], [2]. Elle est la première étrangère à recevoir un diplôme supérieur en art de cette université. Elle commence alors à développer sa propre peinture abstraite [3].

Fabienne Verdier rentre en France en 1992, après presque une décennie d’immersion en Chine et de travail intense. Dans Passagère du silence, publié par Albin Michel en 2003, elle décrit son apprentissage au sein d’un système de pensée radicalement différent. Le livre, qui reçoit plusieurs prix, est traduit en six langues et se vend à plus de 230 000 exemplaires [4],[5].

Plusieurs expositions personnelles ont lieu en France, ainsi que dans d’autres pays européens et en Asie.

2005-2007 : minimalistes et expressionnistes abstraits

L’Un, 2007, acrylique et technique mixte sur toile, 300 × 116 cm. Zurich, Fondation Hubert Looser.

Fabienne Verdier consacre trois années à l’étude des expressionnistes abstraits et des minimalistes américains.

En 2005, intéressée par le dynamisme et l’énergie de ses peintures exposées à Lausanne, à la galerie Alice Pauli, la fondation Hubert Looser de Zurich commande à Fabienne Verdier la création d’une série qui pourrait entrer en résonance avec les œuvres abstraites expressionnistes et minimalistes d’artistes américains de sa collection permanente –- parmi lesquels John Chamberlain, Donald Judd, Willem de Kooning, Ellsworth Kelly et Cy Twombly [6].

Plusieurs musées ont depuis montré des peintures de cette série dans des expositions (“Art of Deceleration, from Caspar David Friedrich to Ai Wei Wei”, Kunstmuseum, Wolfsburg, 2011 [7]  ; “My Private Passion – Foundation Hubert Looser”, Kunstforum, Vienne, 2012 [8] ; “The Hubert Looser Collection”, Kunsthaus, Zurich, 2013 [9] ; “Formes simples”, Centre Pompidou-Metz, 2014 [10]).

En 2007, le musée national d'art moderne de Paris (Centre Pompidou) acquiert pour la première fois une œuvre de Fabienne Verdier[11].

2009-2013 : primitifs flamands

Margareta I. La Pensée labyrinthique, d’après le Portrait de Margareta de Jan Van Eyck (1439), 2011, acrylique et technique mixte sur toile, 180 × 403 cm. Collection particulière.

En 2009, Fabienne Verdier entame une nouvelle période intense de recherche et de peinture. Depuis longtemps fascinée par la force de la palette des primitifs flamands du xve siècle, mais aussi par l’énergie émanant de l’apparente immobilité qui habite leurs tableaux, elle crée un ensemble d’esquisses et de peintures, inspiré en particulier par six œuvres majeures : La Vierge au chanoine Van der Paele (1436) et Portrait de Margaret van Eyck (1439) de Jan van Eyck ; La Mort de la Vierge (c. 1481) de Hugo van der Goes ; le Triptyque Moreel de Hans Memling (1484) ; et le diptyque de Simon Marmion Vierge de douleur et Christ de Pitié (c. 1460) [12].

En 2013, les musées Groeninge et Memling à Bruges exposent le résultat de son travail au côté des tableaux qui l’ont inspiré. Daniel Abadie, commissaire de l’exposition, édite un recueil intitulé Fabienne Verdier, L’Esprit de la Peinture [13]. Les carnets et les dessins préparatoires de l'artiste sont montrés à la Maison d’Érasme à Bruxelles [14]. Fabienne Verdier et les Maîtres flamands, notes et carnets d’Alexandre Vanautgaerden est publié aux éditions Albin Michel [15].

Pour approfondir sa recherche sur la spontanéité intuitive du geste que suppose la peinture a fresco, Fabienne Verdier se tourne également vers les fresques italiennes et les maîtres du Quattrocento. Pendant cette période, la famille Torlonia, à Rome, lui commande des peintures monumentales (5 x 8 m) pour une pièce de réception du palais familial. On retrouve ses recherches liées à ce projet dans Fabienne Verdier, Palazzo Torlonia, par Éric Fouache et Corinna Thierolf (2010)[16].

2010-2018 : interventions dans l'architecture

Œuvre de Fabienne Verdier dans la tour Majunga, architecte Jean-Claude Viguier, 2013, acrylique et technique mixte sur toile, 1200 × 700 cm. Photo : Philippe Chancel.

À partir de 2010, Fabienne Verdier intervient régulièrement dans l'architecture. À Rome, elle réalise sur deux murs, des peintures de plus de sept mètres de largeur. Pour gagner en mobilité, elle décide de couper le manche de son grand pinceau et d'y greffer un guidon de vélo. En 2013, elle collabore avec Jean Nouvel à la conception du futur musée d'art contemporain de Pékin, le National Museum of China (NAMOC).

En 2013, elle commence à réfléchir et réalise de nouvelles expérimentations pour une œuvre qui doit prendre place dans une tour de la Défense à Paris, la tour Majunga réalisée par l’architecte Jean-Paul Viguier. C’est une tour qui comporte plusieurs innovations importantes. Les façades inclinées sur l’est – rentrantes ou sortantes – sont agrémentées de loggias situées tous les deux niveaux, semi-protégées depuis les plateaux de bureaux qui permett ent aux occupants de « prendre l’air ». Et, fait rarissime dans une tour de grande hauteur (195 mètres de haut), il est possible d’ouvrir les fenêtres, soit mécaniquement, soit de façon motorisée sur les façades inclinées. L’architecte propose également de nouvelles réflexions sur les consommations d’énergie minimales qui lui ont valu le European Bream Award 2013 (best building). Les 97 000 tonnes de la construction reposent principalement sur quatre piliers traversant l’espace du hall d’entrée. Imperceptible au spectateur, le centre des forces statiques de l’édifice se trouve situé entre ces piliers, formant une zone chargée d’une énergie invisible. C’est ce vide qui est le « sujet » de la peinture réalisée sur un quadrillage de 30 châssis, sur un mur de 13 mètres de haut. Ce hall d’entrée est un espace hors norme, car toute la masse de la tour s’y trouve. Fabienne Verdier exprime, à l’attention des personnes qui pénètrent dans cette tour, la nature du vide. La réalisation de ce tableau monumental a été le fruit d’une longue recherche pour imaginer l’outil qui lui permettrait de peindre d’un seul trait une œuvre aussi grande. Chaque trait est large de plus d’un mètre. Une année entière a été nécessaire pour imaginer une nouvelle machine avec laquelle elle puisse faire corps et prendre place dans la tour.

En 2018, Fabienne Verdier explore une autre dimension de son travail : la lumière. Avec le verrier Flavie Vincent-Petit, l’artiste réalise les trois vitraux du chœur de l’église Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine. Elle va résoudre chimiquement un vieux problème : celui de la libération du jaune d’argent. Jusqu’alors, le jaune d’argent était absorbé par le verre après être passé aux fours. On le redessinait après cuisson ou on le cernait par des rehauts de grisailles (bruns, noirs). Sur son insistance, la manufacture de Troyes met au point le mélange des couleurs avant cuisson qui permet au jaune d’argent de « tenir » sur le vitrail cuit sans rehaut, sans redessiner des variations chromatiques dans l’or. Le résultat est stupéfiant et permet de découvrir un tracé des formes qui conserve toute sa spontanéité, et qui brille d’un éclat inconnu dans l’histoire du vitrail.

2013-2018 : dynamique des formes

En 2013, Fabienne Verdier découvre qu’elle peut prolonger son geste en dématérialisant ses pinceaux et en les remplaçant par une réserve de matière qui lui permet de moduler le débit de l’encre ; cela la conduit à mettre au point une nouvelle technique qu’elle nomme « Walking Painting [17] ». L’année suivante, la galerie Jaeger Bucher, à Paris, présente ce travail lors d’une exposition qui lui est consacrée [18].

En 2013, l’architecte Jean Nouvel demande également à Fabienne Verdier de l’aider par ses réflexions et ses dessins dans la conception du nouveau National Art Museum of China (NAMOC) de Pékin [19], afin de parvenir à transposer dans la forme du bâtiment la simplicité, l’énergie et la puissance d’un unique trait de pinceau.

En 2014, la Pinakothek der Moderne de Munich invite Fabienne Verdier à contribuer à une installation de sept travaux d'artistes contemporains. Sa Mélodie du réel est présentée au château de Herrenchiemsee avec des œuvres maîtresses d’artistes allemands et américains présents dans les collections permanentes du musée [20],[4]. Cette œuvre a été acquise en 2016 par le musée, qui l'a intégrée à ses collections permanentes.

La même année, la ville de Hong Kong organise la première rétrospective consacrée à son œuvre : trente-cinq dessins et peintures, pour la plupart prêtées par des collections publiques ou privées et couvrant ses trente ans de carrière, sont exposées au City Hall de Hong Kong, avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères [21].

Enfin, l'artiste réalise en 2014 une peinture monumentale de treize mètres de haut dans l’entrée de la nouvelle tour Majunga à La Défense. Ce travail a été commandité par Unibail-Rodamco, sous l’égide de l’architecte Jean-Paul Viguier.

Ses dernières recherches autour de la dynamique des formes ont conduit Fabienne Verdier à explorer les liens possibles entre la musique et la peinture, particulièrement entre les lignes sonores et picturales. Artiste en résidence pendant plusieurs mois à la Juilliard School de New York, elle a travaillé avec certains de ses principaux professeurs -– Darrett Adkins, Kenny Barron, William Christie, Philip Lasser et Edith Wiens -–, et avec de nombreux étudiants. Un documentaire du réalisateur Mark Kidel, Peindre l'instant sort en 2012[22]. Un autre relate les expériences approfondies entreprises dans son studio-laboratoire de la Juilliard The Julliard experiment(sortie prévue courant 2016) [23].

Répétition des musiciens du quatuor Mettis, pendant que Fabienne Verdier relit ses notes et esquisses. Aix-en-Provence, chapelle de la Visitation, 2017.

En 2017, à l’invitation du Festival d’Aix-en-Provence et de son Académie, Fabienne Verdier s'installe dans la Chapelle de la Visitation pour y explorer de nouveaux territoires entre le jeu de la ligne sonore et de la ligne peinte. L’objectif de ce projet qui se déroule sur deux années (2017 et 2018) est d’être en mesure de proposer au public une nouvelle expérience immersive et vibratoire dans une installation à 360°[24].

À partir de juillet 2017, l'artiste est également représentée par la galerie Lelong [25], établie à Paris et New York.

Le projet commun avec Alain Rey, Polyphonies : formes sensibles du langage et de la peinture, s'achève dans la seconde moitié de l'année 2017. À l'occasion du cinquantenaire du Petit Robert, le linguiste souhaitait agrémenter cette édition par des illustrations issues d'un travail d'abstraction, ceci afin de libérer les mots des limites de la figuration et leur permettre d'exprimer leur énergie profonde[26],[27]. Des couples de mots évoquant des relations particulières ont été définis par les deux protagonistes. Fabienne Verdier a ensuite matérialisé leur sensibilité à travers vingt-deux toiles tandis qu'Alain Rey composait des poèmes sur ces thèmes, le tout reproduit dans l'ouvrage[28]. Durant ce travail, elle a également testé un nouveau dispositif consistant à filmer du dessous l'acte de peinture sur des plaques de résine transparentes[29]. Elle a ainsi développé de nouvelles expériences visuelles, dynamiques et sonores sur l'acte de création. Une exposition de plusieurs toiles et des vidéos a été organisée par Alexandre Vanautgaerden au Musée Voltaire de Genève pour exposer ce travail contemporain et le mettre en résonance avec le patrimoine lexicographique genevois[30].

En 2018, Fabienne Verdier réalise l'affiche de Roland-Garros[31] Elle est la quatrième femme à signer l’affiche du tournoi parisien après Jane Hammond (en 2003), Kate Shepherd (en 2007) et Nalini Malani(en 2010). À propos de cette affiche, elle déclare : "J’ai tenté de rendre la fulgurance des mouvements du joueur, explique l’artiste. L’énergie qu’il transmet à la balle dans une gestuelle faite de spontanéité, de vitalité, de puissance, de précision et de glissé. Et j’ai imaginé un de ces rebonds inattendus qui surprend l’adversaire et l’oblige, dans l’échange suivant, à se surpasser de nouveau pour se diriger vers la victoire à Paris."

2019 : Une première rétrospective en France

Pendant sa résidence en 2017 au sein de l'Académie du Festival international d'Art lyrique à Aix-en-Provence, au cours de laquelle elle travaille avec quatre quatuors à cordes, elle rencontre le directeur du musée Granet, Bruno Ely, qui lui propose d'organiser une rétrospective de son travail et de venir travailler sur le motif, sur les terres de Cézanne.

L'artiste élabore un atelier nomade qui lui permet de peindre dans la nature avec l'un de ses pinceaux monumentaux, composé de plus de vingt queues de cheval. Elle effectue plusieurs séjours en 2018 en Provence.

Extrait du film de Martin Baizeau, Atelier nomade, 2019, 14'58'', prod. Energy fields.

Le musée Granet présente une rétrospective de son travail (21 juin-13 octobre 2019). Cette exposition est organisée en 5 sections : les années de formation en Chine (1983-1992), la lente déconstruction du signe (1992-2007), le travail autour des maîtres flamands (2009-2013), les œuvres nées avec des musiciens (2014-2017), la série sur le vide, Vide-Vibration (2013-2017), et le résultat des travaux sur le motif autour de la montagne Sainte-Victoire (2018-2019).

L'exposition est accompagnée d'un catalogue[32] qui offre une vision d'ensemble sur son œuvre, Fabienne Verdier, sur les terres de Cézanne, dirigé par Alexandre Vanautgaerden, aux éditions 5 Continents à Milan. Cet ouvrage rassemble autant des textes du poète Charles Juliet, du neuroscientifique Alain Berthoz, du linguiste Alain Rey, des historiens d'art Daniel Abadie, Bruno Ely, Germain Viatte, Corinna Thierolf et Alexandre Vanautgaerden.

À l'occasion de la rétrospective du musée Granet, le musée du Pavillon de Vendôme présente une exposition, Atelier nomade, qui montre le processus créatif de l'artiste, en présentant des dessins, photographies, films et objets (l'atelier nomade, les pinceaux monumentaux), tandis qu'une installation, Sound Traces, est présentée à la Cité du livre, galerie Zola. Cette œuvre est basée sur un film d'une durée de 60', fruit du travail avec quatre quatuors à cordes en 2017 à Aix (les quatuors Gerhard, Hanson, Mettis, Akilone)[33].

Processus créatif

Le processus créatif de Fabienne Verdier comprend plusieurs phases 26. Elle travaille simultanément sur ses peintures et sur ses carnets dans lesquels elle consigne une série de notations textuelles ou visuelles, pensées et observations. Ces carnets peuvent prendre la forme de planches, comme on peut l'observer depuis son travail en 2017 sur L'expérience du langage, à l'occasion des 50 ans du dictionnaire Le Petit Robert. Les tableaux sont réalisés en deux phases. Elle travaille d'abord longuement les fonds de ces tableaux en utilisant la technique des glacis, puis réalise la forme principale avec l'un de ses pinceaux monumentaux. En se tenant debout directement sur le châssis, elle utilise des outils qu’elle a elle-même mis au point. Le premier pinceau monumental a été conçu en 1995. Elle met en forme la matière pour exprimer les forces vitales fondamentales[34].

Depuis son séjour à la Juilliard School à New York en 2014, elle développe en parallèle de son travail pictural, une recherche qui utilise le médium du film. Ces films ne sont pas des documentaires mais des "capsules picturales". Ils peuvent être très brefs (1') ou devenir des moyens métrages pouvant atteindre 60 minutes. Ils permettent de voir la peinture en acte. Le résultat de ceux-ci a été montré dans des installations, la première à Genève au musée Voltaire (2017), la seconde à la Cité du livre à Aix-en-Provence (2019).

Expositions

Personnelles (sélection)

2019 Galerie Lelong, Paris, France[35]

2019 Musée Granet, Aix-en-Provence, France

2019 Musée du Pavillon de Vendôme, Aix-en-Provence, France

2019 Cité du Livre, galerie Zola, Aix-en-Provence, France

2018 Galerie Lelong, Paris, France

2017 Galerie Lelong, Paris, France[36]

2017 Musée Voltaire, Genève, Suisse [37]

2017 Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse [38]

2016 Patrick Derom Gallery, Bruxelles, Belgique[39]

2016 Waddington Custot Galeries, Londres, Royaume-Uni[40],[41]

2015 Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse

2014 Rétrospective, Le French May, City Hall, Hong Kong, commissaire d'exposition: Daniel Abadie

2013 Galerie Jaeger Bucher, Paris, France

2013 “Fabienne Verdier, L’Esprit de la Peinture, Hommage aux Maîtres Flammands”, Musée Groeninge et Musée Hans Memling, Bruges, Belgique, commissaire d'exposition: Daniel Abadie

2013 Art Plural Gallery, Singapore

2009 Galerie Jaeger Bucher, Paris, France

2007 Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse

2005 Galerie Alice Pauli, Lausanne, Suisse

Collectives (sélection)

2019 “Un Autre Œil", MASC, Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d'Olonne, France

2019 “Picasso - Gorky - Warhol", Kunsthaus, Zurich, Suisse, commissaire d'exposition: Philippe Büttner

2018 “Picasso - Gorky - Warhol", Kunsthalle Krems, Autriche

2018 “Un Autre Œil", Musée d’Art Contemporain de Dunkerque, France

2017 “Passion de l'Art”, Musée Granet, Aix-en-Provence, France

2017 “Restless Gestures”, National Museum of Art, Architecture & Design, Oslo, Norvège

2017 “Fabienne Verdier Meets Sigmar Polke. Talking Lines”, Pinakothek der Moderne, Munich, Allemagne, commissaires d'exposition: Bernhard Maaz et Corinna Thierolf

2016 “Collection Looser – Museum Folkwang, A Dialogue”, Museum Folkwang, Essen, Allemagne, commissaires d'exposition: Mario von Lüttichau et Florian Steininger

2016 “The World Meets Here”, Custot Gallery, Dubai, Émirats arabes unis, Dubaï

2015 “Köningsklasse III”, organisé par Pinakothek der Moderne, Munich, au palais d'Herrenschiemsee, Bavière, Allemagne, commissaire d'exposition: Corinna Thierolf

2014 “Formes Simples”, Centre Pompidou-Metz, France, commissaire d'exposition: Jean de Loisy

2014 “Köningsklasse II”, organisé par Pinakothek der Moderne, Munich au palais d'Herrenschiemsee, Bavière, Allemagne, commissaire d'exposition: Corinna Thierolf

2013 “The Hubert Looser Collection”, Kunsthaus, Zurich, Suisse, commissaire d'exposition: Philippe Büttner

2012 “My Private Passion – Foundation Hubert Looser”, Kunstforum, Vienne, Autriche, commissaire d'exposition: Florian Steininger

2011 “Art of Deceleration, from Caspar David Friedrich to Ai Wei Wei”, Kunstmuseum, Wolfsburg, Allemagne, commissaire d'exposition: Markus Brüderlin

2009 “Elles@Centre Pompidou”, Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, France, commissaire d'exposition: Camille Morineau

Publications

Livres

2019 Alexandre Vanautgaerden (dir.), "Fabienne Verdier, sur les terres de Cézanne", Milan, 5 Continents Editions.

2017 Alain Rey et Fabienne Verdier, "Polyphonies", dir. Alexandre Vanautgaerden, Paris, Albin Michel.

2014 Daniel Abadie, "Fabienne Verdier, la traversée des signes", Paris, Albin Michel.

2013 Daniel Abadie (dir.), "Fabienne Verdier, l’esprit de la peinture, hommage aux maîtres flamands", Paris, Albin Michel.

2013 Alexandre Vanautgaerden, "Fabienne Verdier et les Maîtres flamands. Notes et carnets", Paris, Albin Michel.

2012 Doris von Drathen, "Fabienne Verdier – Painting Space", Milan, Charta.

2010 Éric Fouache et Corinna Thierolf, "Fabienne Verdier, Palazzo Torlonia, Paris, Xavier Barral.

2007 Fabienne Verdier, "Entre ciel et terre", Paris, Albin Michel.

2007 Fabienne Verdier, "Entretien avec Charles Juliet", Paris, Albin Michel.

2003 Fabienne Verdier, "Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine", Paris, Albin Michel.

2001 Fabienne Verdier, "L’Unique Trait de pinceau", Paris, Albin Michel.

1997 François Cheng et Fabienne Verdier, "Quand les pierres font signe", Paris, Voix d’encre.

Articles

2010 Doris von Drathen, « Fabienne Verdier. Alles ist Welle, alles ist Bewegung, alles ist Fluss », Künstler – Kritisches lexikon der gegenwartskunst, 2010, p. 1-10.

Films documentaires

2019 Martin Baizeau, "L’Atelier nomade", 14’58’’, prod. Energy fields.

2018 Christophe Deschanel, "Lucis potentia", 10’14’’, prod. Manufacture Vincent Petit.

2016 Mark Kidel, "The Juilliard Experiment", 96’, prod. Calliope media.

2016 Inès Dieleman, "Pneuma", 3’14’’, prod. Energy fields.

2016 Ghislain Baizeau, "Walking / Paintings", 10’47’’, prod. Energy fields.

2013 Mark Kidel, "Fabienne Verdier, peindre l’instant", 52’, prod. Les films d’ici.

2010 Philippe Chancel, "Fabienne Verdier : Flux", 68’, prod. Energy fields.

Décoration

Références

  1. Fabienne Verdier, Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine, Paris, Albin Michel, 2003, p. 71-123. (ISBN 2-226-14185-5) (notice BnF no FRBNF39051989)
  2. (en) « Peindre l’instant — Fabienne Verdier », sur Fabienne Verdier (consulté le ).
  3. Doris Von Drathen, Painting Space, op. cit., p. 160. (ISBN 9788881588527)
  4. Florence de Changy, « Culture. Fabienne Verdier, calligraphe extrême », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
  5. « Passagère du silence - Fabienne Verdier » [livre], sur Albin Michel (consulté le ).
  6. Philippe Büttner, Die Sammlung Hubert Looser im Kunsthaus Zürich/The Hubert Looser Collection at Kunsthaus Zürich, cat. exp. (7 juin-8 septembre 2013), Zurich, Kunsthaus, 2013, p. 78. (ISBN 9783858813985)
  7. Markus Brüderlin, The Art of Deceleration, Motion and Rest in Art from Caspar David Friedrich to Ai Weiwei, cat. exp. (12 novembre 2011-9 avril 2012), Ostfildern, Kunstmuseum Wolfsburg und Hatje Cantz Verlag, 2011. (ISBN 9783775732437)
  8. Ingried Brugger et Florian Steininger, Hubert Looser Collection, cat. exp. (26 avr.-15 juil.), Vienne, Bank Austria Kunstforum / Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2012. (ISBN 9783775732352)
  9. http://www.kunsthaus.ch/sammlung-looser/en/
  10. Jean de Loisy, Formes Simples, cat. exp. (13 juin 2014-5 janvier 2015), Metz, Centre Pompidou–Metz, 2014. (ISBN 9782359830309)
  11. « Pèlerinage aux monts des intentions pures / Centre Pompidou », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  12. Alexia Guggémos, « Dans l'atelier de Fabienne Verdier : son hommage aux maîtres flamands », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  13. Daniel Abadie (dir.), Fabienne Verdier, l’esprit de la peinture : hommage aux maîtres flamands, Paris, Albin Michel, 2013. (ISBN 9782226246547)
  14. http://www.erasmushouse.museum/Page.php?ID=3683&language=eng
  15. Alexandre Vanautgaerden, Fabienne Verdier et les Maîtres flamands, notes et carnets, Paris, Albin Michel, 2014. (ISBN 9782226246554)
  16. « Palazzo Torlonia - Atelier EXB », sur Atelier EXB (consulté le ).
  17. Michael Peppiatt, Fabienne Verdier, cat. exp. (25 jan.-9 mars 2013), Singapour, Art Plural Gallery, 2013, p. 58-75. (ISBN 9789810750268)
  18. Energy Fields, Fabienne Verdier, cat. exp. (21 sept. -2 novembre 2013), Paris, Galerie Jaeger Bucher, 2013.
  19. Béatrice de Rochebouët, « Les tribulations d'un architecte en Chine », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).
  20. http://www.pinakothek.de/koenigsklasseIII.
  21. Daniel Abadie, Fabienne Verdier : la traversée des signes, Paris, Albin Michel, 2014. (ISBN 9782226258397)
  22. Peindre l'instant
  23. http://www.calliopemedia.co.uk/continuing-work-with-fabienne-verdier/
  24. http://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/theatre-contemporain/video-360deg-paysages-sonores-de-fabienne-verdier-259859/
  25. http://eye.galerie-lelong-news.com/m?r=pDg1NDLEEGzQutCsTChkTkvQmG_QpzUF6wgCxBD3LRvQgCTQoiNB0LZX0IEU0MXQ39C-AbpyZWluZWJ1ZHByaW50ZW1zQG9yYW5nZS5mcpTEEA0SStCI0NY60IBF0IPQ02YTKwd9BqDEEFt4c9CE0NTQwTtN0JwL0IMnJevQntCmoMQQ0NF50MAR0NLQgxNN0IgSGdCzOdDKIu6gxBDQufXQylHnStCRQdCJN0hmENDIGOGg
  26. Fossati Céline, « Les 50 ans du Petit Robert, sous le pinceau de Fabienne Verdier », Choisir.ch, (lire en ligne, consulté le )
  27. « Alain Rey et Fabienne Verdier : un amour platonique », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
  28. « Le Petit Robert a 50 ans et prend des couleurs », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
  29. « Fabienne Verdier rhabille le Petit Robert 2017 | Connaissance des Arts », Connaissance des Arts, (lire en ligne, consulté le )
  30. Par Florence Millioud-Henriques, « «Peu d’artistes osent se jeter dans le vide» », 24Heures, 24heures, VQH, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  31. https://store.galerie-lelong.com/en/artiste-verdier-fabienne/categorie-posters/
  32. Alexandre Vanautgaerden (dir.), Fabienne Verdier, sur les terres de Cézanne, Milan, 5 Continents, , XVI, 168 p. (ISBN 978-88-7439-913-0)
  33. Valérie Guédot, « Fabienne Verdier, sur les terres de Cézanne au Musée Granet, Aix-en-Provence, du 21 juin au 13 octobre 2019 », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  34. « FRANCE 5 - Programmes, vidéos et replay - Pluzz FRANCE 5 », sur france5.fr (consulté le ).
  35. « Fabienne Verdier », sur Galerie Lelong & Co. (consulté le )
  36. « Galerie Lelong - Exposition - Silencieuses coïncidences », sur www.galerie-lelong.com (consulté le )
  37. http://institutions.ville-geneve.ch/fr/bge/actualites/actualites/agenda/archives-musee-voltaire/fabienne-verdier-lexperience-du-langage/
  38. http://www.galeriealicepauli.ch/expositions.htm
  39. « PAST / patrickderomgallery », sur patrickderomgallery (consulté le ).
  40. http://www.waddingtoncustot.com/artists/104-fabienne-verdier/
  41. (en) Hettie Judah, « One French Painter’s Unlikely Techniques, Developed at Juilliard », The New York Times, (lire en ligne , consulté le ).
  42. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2020 ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Alain Rey et Fabienne Verdier, Polyphonies, Paris, Le Robert et Albin Michel, 2017.
  • Alain Rey et Josette Rey-Debove (dir.), Le Petit Robert de la Langue Française, avec 22 tableaux originaux par Fabienne Verdier, Paris, Le Robert, 2017.
  • Daniel Abadie, Fabienne Verdier, la traversée des signes, Paris, Albin Michel, 2014.
  • Alexandre Vanautgaerden, Fabienne Verdier et les Maîtres flamands, notes et carnets, Paris, Albin Michel, 2014.
  • Daniel Abadie (dir.), Fabienne Verdier, l’esprit de la peinture : hommage aux maîtres flamands, Paris, Albin Michel, 2013.
  • Doris Von Drathen, Painting Space, Fabienne Verdier, Milan, Edizioni Charta, 2012.
  • Corinna Thierolf et Éric Fouache, Fabienne Verdier, Palazzo Torlonia, textes de Paris, Xavier Barral, 2011.
  • Fabienne Verdier, Entre ciel et terre, textes de Charles Juliet, Paris, Albin Michel, 2007.
  • Charles Juliet, Entretien avec Fabienne Verdier, Paris, Albin Michel, 2007.
  • Fabienne Verdier, Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine, Paris, Albin Michel, 2003.
  • Fabienne Verdier, L'Unique Trait de pinceau, préface Cyrille Javary et Jacques Dars, Paris, Albin Michel, 2001.
  • François Cheng, poèmes, et Fabienne Verdier, calligraphies, Poésie chinoise, Albin Michel, 2000.

Filmographie

  • Mark Kidel, Fabienne Verdier : peindre l’instant, film documentaire, Films d’Ici, 2012.
  • Philippe Chancel, Fabienne Verdier : Flux, film documentaire, 2010.

Liens externes

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