Fédération française des véhicules d'époque

La Fédération française des véhicules d'époque (FFVE) est une association française reconnue d’utilité publique qui a pour but d’encourager, de coordonner et de développer en France la conservation, l’utilisation et la collection de tout véhicule ancien, quelle qu’en soit la nature.

Histoire

En 1967 est créée une fédération nationale pour réunir les clubs d'automobiles anciennes et les musées. L'initiative en revient à Bernard Lassée, qui l'année précédente, en 1966, lance une coordination européenne en créant la Fédération européenne de voitures anciennes (FEVA), qu’il préside[1].

Elle prend le nom de Fédération française des Automobiles d’Epoque (FFAE) et réunit alors huit clubs et dix musées d'automobiles. Cette structuration vise à répondre aux deux principales problématiques de l'époque, à savoir : établir un calendrier des différentes manifestations cohérent, permettre de référencer les nombreux véhicules anciens sans papiers d'immatriculation[2].

En 1987, la Fédération change de nom et prend son nom actuel de Fédération Française des Véhicules d'Epoque (FFVE) en élargissant la reconnaissance de véhicules anciens aux motocyclettes, camions et véhicules utilitaires, véhicules militaires et tracteurs agricoles[3].

Pour être considérés comme véhicules anciens, ceux-ci doivent avoir au minimum 30 ans d’âge au 1er janvier de l’année en cours.

Organisation

La FFVE dont le siège social est à Paris et le siège administratif à Boulogne, est une association régie par la loi du 1er juillet 1901.

Les administrateurs sont issus de six collèges, Clubs de Marques, Multimarques, Motocyclettes, Utilitaires-Militaires-Agricoles, Musées, et Professionnels des véhicules anciens. Ces derniers représentent un secteur économique comptant 20 000 emplois et dont le chiffre d'affaires annuel est estimé à 4 milliards d’euros.

La FFVE fédère 1300 clubs, associations ou musées qui regroupent 180 000 collectionneurs et 800 000 véhicules, 40 musées et 300 professionnels.[réf. nécessaire]

Présidents

  • Jean-Louis Blanc, depuis 2019
  • Alain Guillaume (2016-2019)
  • Valy Giron (2014-2016)
  • Olivier Weil (2014)
  • Claude Delagneau (1995-2014)
  • Robert Panhard (1992-1995)
  • André Laporte (1980-1992)
  • René d’Hennezel (1978-1979)
  • Guy Burnat (1974-1978 et 1979-1980)
  • Jacques Rousseau (1970-1974)
  • Henri Malartre (1967-1970)

Raison d'être et activités

La FFVE a pour objet la défense des véhicules anciens. Ceux-ci représentent un véritable patrimoine culturel doublé d’une réelle mémoire industrielle. Cette défense consiste à promouvoir ces véhicules, à les préserver, à faciliter leur restauration dans le respect de l’authenticité et enfin à leur permettre de rouler, donc de vivre. Alors pourquoi refuser les véhicules en carte grise normale? C'est contre les statuts de la fédération, qui se doit de défendre "TOUS LES VÉHICULES".

La FFVE a reçu délégation du ministère des Transports pour la délivrance d’attestations de datation, permettant ensuite aux pouvoirs publics d’établir les certificats d'immatriculation dits « de collection ».[réf. nécessaire]

La mission de la FFVE consiste également à attirer l’attention du législateur sur la spécificité des véhicules anciens.

Depuis 2001, la FFVE est reconnue par le ministère de la Culture dont elle est devenue l’un des principaux partenaires, en particulier à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

Enfin, par décret du 9 février 2009[4], la FFVE a été reconnue d'utilité publique par le Conseil d'État.

Missions et objectifs

  • Fédérer les associations, clubs, musées et professionnels
  • Maintenir le droit de circuler pour tous les véhicules anciens automobiles de tous types
  • Encourager et aider leur restauration
  • Les identifier et les répertorier
  • Conseiller les collectionneurs dans les domaines réglementaires et administratifs
  • Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics, tant à l’échelon national qu’à l’échelon international avec la FIVA, la Fédération internationale des véhicules anciens, qui regroupe 60 pays sur les cinq continents
  • Communiquer sur les véhicules anciens dans les médias
  • Établir des règlements types pour les manifestations
  • Suivre en liaison avec les pouvoirs publics, la réglementation du contrôle technique
  • Établir des attestations pour l'obtention de certificats d'immatriculation avec la mention d'usage « véhicule de collection »[5]

Les programmes 2020

  • Les Lieux de l'Histoire Automobile - LHA
  • Les Concours d'Elégance à la française
  • Une attestation - Un arbre
  • (en cours de modification)
  • (en cours de modification)

Résultats

Pour les véhicules en carte grise de collection

  • La carte grise de collection (CGC) qui permet l’immatriculation de véhicules dépourvus de papiers ou ne pouvant répondre aux normes françaises actuelles dans le cas des véhicules importés
  • Le contrôle technique adapté à tous les véhicules en CGC : normes et tolérances
  • L’exemption des véhicules en CGC des procédures Véhicules Gravement Endommagés VGE et Véhicules Économiquement Irréparables (VEI)
  • L’immatriculation des kits-cars, répliques et transformations de plus de 30 ans en CGC
  • L’exemption des véhicules de collection de l’ISF
  • Le nouveau « système d’immatriculation des véhicules » (SIV) en 2009, avec la fin des limites géographiques de circulation pour les véhicules en CGC
  • La possibilité de conserver les plaques d'immatriculations au Format français d’origine ( notamment sur fond noir) pour les véhicules en carte grise de collections

Pour tous les véhicules

  • La mise au point des additifs sans plomb au niveau des tests effectués à Montlhéry[réf. nécessaire]
  • La dispense des codes allumés[réf. nécessaire]
  • La survie des véhicules militaires
  • Les droits de douanes de 29,6 % à 5,5 % en 2014 pour l’importation des véhicules hors UE[réf. nécessaire]

Plus généralement

  • La règlementation sur les manifestations en démonstration et régularité

Notes et références

  1. « Interview d'Alain Guillaume et Laurent Hérioux de la FFVE », Pneumatique, (lire en ligne)
  2. Bruno Leroux, « La Fédération française des véhicules d’époque », La vie de l'auto, (lire en ligne)
  3. « Une journée nationale et incontournable », Le petit journal du Tarn-et-Garonne, (lire en ligne)
  4. Décret du 9 février 2009 portant reconnaissance d’une association comme établissement d’utilité publique. Consultable sur Légifrance.
  5. Arrêté du 9 février 2009 modifié relatif aux modalités d'immatriculation des véhicules. Consultable sur Légifrance.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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