Entrepreneurs et dirigeants chrétiens

Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC) est un mouvement œcuménique membre de l’union internationale des mouvements de dirigeants d’entreprise chrétiens (UNIAPAC). Il dit rassembler plus de 3200[1] dirigeants et chefs d’entreprise de toutes tailles et de tous les secteurs d’activité de l’économie française.

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Mission

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Le mouvement propose à ses membres de chercher, en équipe, en mouvement, d'unifier leur vie personnelle, professionnelle et spirituelle et de réfléchir à comment répondre à l'appel de l’Évangile[C'est-à-dire ?] dans l'exercice de leurs responsabilités pour œuvrer au bien commun. Ainsi les membres du mouvement sont invités à chercher une cohérence dans leur existence de chrétien et de décideur en s'appuyant sur la Doctrine sociale de l’Église, le témoignage et la prière commune. Le mouvement œuvre avec trois orientations : comprendre et éclairer le monde, grandir dans la foi et agir à la transformation du monde.

Organisation

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Le mouvement est organisé en équipes composées d’une dizaine de membres et d'un conseiller spirituel (diacre, prêtre ou pasteur). L'équipe est un lieu d’œcuménisme puisqu'elle réunit catholiques, protestants et orthodoxes. En parallèle, des groupes de travail ponctuels et des commissions identifient les questions de fond que se posent les dirigeants chrétiens sur les pratiques de l'entreprise et de l'économie, et proposent des points de repères et de discernement. Leurs analyses et conclusions contribuent à l’élaboration d’une pensée économique et sociale chrétienne.

Le mouvement et ses membres organisent chaque année des Assises, alternativement nationales et régionales, qui accueillent des témoins et experts économiques, religieux et politiques et sont l’occasion de prendre la parole sur les débats publics majeurs intéressant les entreprises. Dans un monde en mutations digitale, environnentale, technologique, sociétale... les EDC sont porteurs d'une économie du bien commun qui concilie création et inclusion. Ils se développent en conciliant identité et altérité.

Histoire

En 1926, deux anciens militants de l'Action catholique de la jeunesse française, Joseph Zamanski, président des Unions professionnelles, et Eugène Delcourt-Haillot, décident de fusionner leurs groupements professionnels et donnent naissance à la Confédération française des professions (CFP)[2]. A ses débuts, celle-ci était essentiellement un regroupement de syndicats professionnels spécialisés offrant avant tout des services à leurs adhérents, et compte 13 000 adhérents en 1937[3],[4].

En 1931, à l'occasion des 40 ans de l'encyclique Rerum Novarum, le CFP prend l'initiative de la création de la Conférence internationale des employeurs chrétiens, qui donnera naissance en 1949 à l'UNIAPAC[5].

Le CFP évolue durant les années 1940 pour devenir un "mouvement de pensée" destiné à faire réfléchir les patrons sur leurs pratiques, sous l'inspiration notamment des mouvements d'Action catholique. En 1944, le CFPC crée également une « école du chef d’entreprise ». Celle-ci devient un lieu de formation continue pour les petits patrons, à travers notamment des études de cas. Yvon Chotard, qui sera président du CFPC entre 1965 et 1970 puis vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF), en prend un temps la direction[3].

Le CFP devient en 1948 le Centre français du patronat chrétien (CFPC). Il est associé au CNPF, créé deux ans plus tôt, à titre consultatif, sans droit de vote et perd son caractère professionnel et syndical pour devenir un organisme de réflexion, de proposition et de formation.

Le CFPC est un mouvement d’Église, il a des conseillers spirituels, le R.P. Boyer et Mgr Lamoot, conseiller ecclésiastique national, le R.P. Philippe Laurent[6]. Il est alors proche de la hiérarchie épiscopale[7],[8],[9]. Le CFPC est en déclin dans les années 1950, concurrencé par des groupes plus jeunes et plus en pointe dans la réflexion (comme le Centre des jeunes patrons ou l'ACADI). En 1957, le Centre français du patronat chrétien devient le Centre chrétien des patrons et dirigeants d'entreprise français, tout en conservant son sigle. Il est traversé par des tensions internes et une crise d'identité dans les années 1960[alpha 1],[10].

En 2000, le CFPC devient les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (les EDC).

Présidents

Publications

Les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens éditent la revue bimestrielle Dirigeants Chrétiens, qui apporte un éclairage spirituel[évasif] sur les grands thèmes de l'économie et du management.

Notes et références

Notes

  1. 4 500 adhérents en 1952[10] et un millier de membres en 1955-60[11][source insuffisante]
  2. Jousset, fils d’un professeur de médecine de la Faculté de Paris, est né en 1899 à Paris. Après des études aux lycées Janson de Sailly et Condorcet et au collège Stanislas, où il est influencé par Maritain, il débute chez Renault, comme ingénieur civil de la métallurgie et des mines. Puis il fonde en 1928 sa propre société, la société de sédimentation, à Argenteuil ( capital : 45 millions de francs en 1955 ). Il préside le groupement des industriels de Courbevoie-Colombes, est vice-président du Centre de liaison des groupements de banlieue de la région parisienne, appartient au comité directeur de la Confédération générale des PME, est administrateur du syndicat général de l’industrie mécanique et du groupe des industries de la métallurgie et mécaniques de la région parisienne ( Professions, no 263, 10-2-1951 ). Il a adhéré au début des années 1950 à un parti résolument "national", l’URIAS ( Union des républicains indépendants d’action sociale: cf. Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin, 2003 ) et il est proche du Centre d'études politiques et civiques[réf. nécessaire]
  3. Emile Decré (1897-1973) est le président des grands magasins Decré de Nantes[15],[16],[17]
  4. Entré au CFPC en 1956[18]
  5. Il est vice-président de Boussois-Souchon-Neuvesel, directeur général chargé de la branche "verre plat"[19].
  6. André Aumonier (1916-2004), ancien de la conférence Olivaint, a fait une carrière de responsable laïc d’organisations catholiques (Compagnons de France, de 1942 à 1944, secrétaire général du Centre catholique des intellectuels français, CFPC, le Secours catholique, dont il fut administrateur de 1946 à 1992 et qu’il a présidé de 1983 à 1992, etc.[10],[20],[21]
  7. P-DG de la filiale française de Northern Télécoms[27][source insuffisante]
  8. Président du conseil de surveillance de la société de conseil et d'ingénierie informatique Unilog[30],[31],[32].
  9. P-DG d'Aon-France[33]
  10. P-DG de Poclain hydraulics[34],[35]

Références

  1. « Le mouvement des EDC », sur Les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (consulté le )
  2. Marie-Emmanuelle Chessel, Nicolas de Brémond d'Ars et André Grelon, L’entreprise et l’Évangile, une histoire des patrons chrétiens, Paris, Presses de Sciences Po, , 336 p. (lire en ligne)
  3. Vincent de Féligonde, « Une histoire de patrons chrétiens », La Croix, (lire en ligne)
  4. Aumonier 1996, p. 73
  5. « Union Internationale Chrétienne des Dirigeants d'Entreprise », sur Conseil pontifical pour les laïcs (consulté le )
  6. « Le père Philippe Laurent », Le Monde,
  7. « Le cardinal Feltin rappelle aux patrons chrétiens leurs devoirs et leurs responsabilités », Le Monde,
  8. « Mgr Guerry commente la doctrine sociale de l'Église devant les patrons chrétiens », Le Monde,
  9. « LE PATRONAT CHRÉTIEN : l'intéressement constitue le vrai salaire. », Le Monde,
  10. Aumonier 1996, p. 83-84
  11. Le Monde, 5/5/1964
  12. « Joseph Zamanski », Le Monde,
  13. « Dossier de la Légion d'honneur de Zamanski sur la base Léonore »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  14. « Joseph Zamanski sur le site de l'association »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF]
  15. « Les Decré à Nantes »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  16. Jean-Philippe Decré, « Les hommes qui ont fait Decré », Annales de Nantes et du pays nantais, no 262, (lire en ligne [PDF])
  17. « Emile Decré sur le site de l'association »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF]
  18. « Présentation d'Y. Chotard sur le site de l'association »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF]
  19. L.-E. J., « Philippe Daublain », Les Échos,
  20. « M. André aumônier est élu président du patronat chrétien », Le Monde,
  21. Michel Noblecourt, « André Aumonier, ancien président du patronat chrétien », Le Monde,
  22. « M. Jean-Yves Eichenberger président des patrons chrétiens », Le Monde,
  23. « Jean-Yves EICHENBERGER (1918-2006) », sur annales.org
  24. « Biographie Jean-Yves Eichenberger », sur whoswho.fr
  25. « Présentation d'André Courtaigne sur le site de l'association »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF]
  26. « La pharmacie des jésuites à l’université de Pont-à-Mousson (1572-1768) », sur shp-asso.org
  27. Le Monde, 22/3/1988
  28. Danièle Licata, « Pierre Lecocq: ce catholique dirige en toute bonne foi », L'Express,
  29. « Biographie de Pierre Lecocq » [PDF], sur bginette.org
  30. « Témoignage de Pierre Deschamps, Président du Conseil de surveillance d’Unilog et Président national des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC) », sur paris.catholique.fr
  31. Thibaut Dary, « CapitalDon : un fonds au service du don dans l'économie », sur libertepolitique.com,
  32. « Pierre Deschamps », Les Échos,
  33. « Nominations », Le Monde,
  34. « Laurent Bataille, le patron des saints patrons »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Les Échos,
  35. « Communiqué de presse des EDC, mars 2014 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF]
  36. « Le mouvement Entrepreneurs et dirigeants chrétiens a un nouveau président », sur lesechos.fr, (consulté le )

Bibliographie

  • André Aumonier, Un corsaire de l’Église : Du patronat chrétien au Secours catholique, Paris, Fayard,

Voir aussi

Liens externes

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