Droit de vote des femmes au Québec

Le droit de vote des femmes au Québec fut adopté le par l’Assemblée nationale du Québec[1]. Le droit de vote fut officiellement obtenu le 25 avril 1940[1]. Toutefois, la loi entra en vigueur le [1], huit mois après son adoption, et les Québécoises votèrent pour la première fois au niveau provincial aux élections partielles du à Saint-Jean et Huntingdon[2], puis aux élections générales québécoises de 1944.

Idola Saint-Jean en photo avec des suffragettes au Québec en 1922

Cependant, le parcours pour l'obtention du droit de vote fut un long combat. Pendant plusieurs années, les femmes se battirent pour avoir ce droit. C'est avec la modernisation de la société que la réalité du peuple changea. Ce fut à cause de cette modernisation que de nouveaux enjeux émergèrent. Même si les femmes eurent le droit de voter au niveau fédéral à partir de 1918[1], au niveau provincial, tout dépendit des politiciens et de ce que la société en pensa.

Les changements de réalités

Au début du XXe siècle, la vie quotidienne des habitants du Québec est en train de changer. La population devient de plus en plus urbaine, on entre dans une ère d’industrialisation. Cela fait en sorte que la vie à la campagne n’est plus ce qu’il y a de mieux pour les Québécoises[3]. Elles doivent maintenant s’adapter aux nouvelles réalités qui se trouvent en ville. De plus, la période connaît des changements économiques importants puisque le capitalisme industriel est dans une phase d'expansion[4]. De leur côté, les femmes ont un plus grand accès à l'école, elles deviennent donc plus instruites.

Des villes plus industrialisées

Le dépeuplement des campagnes commence dans le milieu du XIXe siècle et vers 1917, le Québec est majoritairement urbain[5]. Ce mouvement s’est réalisé parce que les bonnes terres du Québec sont toutes occupées et qu’elles ne peuvent plus faire vivre les jeunes. Par conséquent, la jeune génération part travailler dans les manufactures aux États-Unis ou vers l’Ouest canadien. À cause de tous ces changements migratoires, les valeurs commencent à changer et les idées circulent[5].

Le capitalisme industriel connaît son apogée dans la période de 1880-1920[4]. Les secteurs de développement liés à l’exploitation des richesses naturelles font appel à une main-d’œuvre qui est masculine, ce qui pousse les manufactures à utiliser l’électricité et à augmenter les productions[4][précision nécessaire].

La main-d’œuvre féminine connaît une hausse durant les années 1940. Près du quart des travailleurs au Québec sont des femmes[6]. Ces dernières travaillent surtout dans les industries du textile, de la confection, de la chaussure et du tabac, des secteurs reconnus pour être les moins payants. De plus, dans cette période, les possibilités d’emploi pour les femmes sont considérablement élargies, car il y a une émergence de la bureaucratie. En 1941, 20 % des travailleuses montréalaises sont des commis de bureau, 10 % occupent des emplois professionnels et 30 % sont des ouvrières[6]. En outre, le travail domestique connait une hausse et il devient un des plus importants emplois pour les femmes. Cependant, les élites et le clergé dénoncent le choix des femmes qui décident de travailler, car pour eux, cela va à l’encontre des valeurs familiales et du rôle que la femme doit jouer.

Lorsque les femmes obtiennent finalement le droit de vote au Québec, la province est la plus industrialisée au Canada[5]. Dans ce nouveau contexte, le clergé perd de son autorité et de son influence, car celui-ci favorise le mode de vie rural. Pour le clergé, la femme est « le rôle salvateur de la nation » [6] et les revendications féministes en faveur de l’égalité économique, civile et politique risquent « de briser l’ordre traditionnel », cela est considéré comme une menace pour la population.

L'éducation

En plus d’être dans une ère industrielle, il y a d’autres changements qui sont importants pour les femmes. L’école primaire était majoritairement fréquentée par tous, mais les écoles supérieures sont généralement dédiées aux garçons[7]. Avant cette période, c’était difficile pour les femmes d’avoir accès aux écoles supérieures. C’est dans cette période que des écoles pour l’éducation des femmes ouvrent leurs portes comme des écoles pour les infirmières et des écoles ménagères[7]. Toutefois, même si l’éducation devient plus accessible, les femmes doivent suivre plusieurs règlements. Elles doivent passer par le collège classique avant d’aller aux écoles supérieures et lorsqu’elles y ont accès, elles doivent être assises à l’arrière de la classe et être accompagnées[7]. Par contre, depuis que les femmes ont l’accès aux universités, elles y vont en grand nombre. L’accès à l’éducation a permis de former les femmes qui vont faire partie du mouvement suffragiste au Québec.

Le mouvement suffragiste au Québec

Trois invitées de l’émission « Votre opinion Mesdames » sous la direction de Thérèse Casgrain, réunies autour d’une table dans les studios de la station CBC (Radio-Canada) à Montréal.

Les grands visages du suffrage féminin au Québec sont ceux d'Idola Saint-Jean, Marie Gérin-Lajoie, Thérèse Casgrain, Lady Drummond ou Mrs. John Scott[8]. Ces femmes sont les pionnières du mouvement suffragiste au Québec, cependant, il ne faut pas oublier que le mouvement était fort différencié[8].

L’émergence du mouvement des femmes se fait dans les années 1880-1890 dans l’espace public. Le mouvement a été influencé par la réforme urbaine qui cherche lui aussi à remédier à quelques problèmes dans le capitalisme comme la pauvreté, les problèmes de logement, la santé publique ou des comportements jugés déviants[9]. Au Québec, les premières luttes du suffrage féminin se font à l’échelle municipale et scolaire. Cela démontrait l’importance que les femmes donnaient à l’éducation et à la santé publique[10]. Avant tout, les femmes luttent pour les questions qui concernent les écoles et les commissaires dans les différentes régions du Québec, car il n’y a aucune loi qui stipule que les femmes ne peuvent pas se présenter comme commissaires[10]. Cependant le projet de loi concernant les commissaires d’école va être changé pour dire que les femmes n’ont plus accès à ce poste. Lorsque le droit de vote est enlevé aux femmes propriétaires, le mouvement va se battre pour que ce droit soit réinstauré[10]. Également, une des raisons pour laquelle elles réclament le droit de vote est que les affaires municipales concernent autant les femmes que les hommes[10].

Les différentes expériences que les femmes ont connues pour les élections municipales dans les années 1910-1912 sont un déclenchement à la lutte pour obtenir le suffrage féminin au niveau fédéral et ensuite provincial[10].

Les différentes perspectives face au droit de vote

Le parcours du suffrage féminin fut long et compliqué, car il a fait face à plusieurs blocages. Depuis plusieurs années les femmes revendiquaient le droit de vote et plusieurs personnes importantes démontraient leurs désaccords face au suffrage. Une grande partie de ces personnes furent des politiciens et des hommes de l’élite.

Un des premiers refus pour le droit de vote se passe dans le XIXe siècle, car l’Acte constitutionnel autorise les femmes à voter si elles remplissent certains critères. Ainsi, les femmes propriétaires du Bas-Canada ont pu voter jusqu’en 1849[11]. Toutefois, plusieurs pétitions ont lieu pour soit défendre soit enlever le droit de vote aux femmes propriétaires. En 1834, il y a un premier projet de loi qui demande à ce que le droit de vote soit enlevé aux femmes, mais le projet n’est pas approuvé par le gouverneur[11].En 1849, le Canada-Uni enlève le droit de vote aux femmes, car la loi précise maintenant que seulement les hommes propriétaires peuvent voter[11].

Dans les années 1880, la Woman's Christian Temperance Union de Montréal est la première organisation qui va lutter pour le suffrage féminin. Pour elle, le « vote des femmes est essentiel pour faire adopter les lois et lancer les réformes qui endigueront le fléau de l’alcoolisme et rehausseront le niveau moral de la société[11].» Également, dans ces années, le premier ministre John A. Macdonald propose un projet de loi en 1883 pour que les critères de propriété soient uniformes dans tout le pays peu importe le sexe[12].

Dans la chambre d'Assemblée, vingt-neuf députés ont défendu le suffrage féminin entre 1922 à 1940[13]. Ils sont tous issus des partis politiques de l'époque qui sont le parti Libéral, Conservateur, Ouvrier, Action libérale nationale et l'Union nationale[13]. Le point qu'ils relèvent le plus souvent est que le Québec s'est isolé sur cette question parce qu'il est le seul qui n'a pas encore donné le droit de vote aux femmes[13].

Pour convaincre les membres de l'Assemblée d'accepter le suffrage féminin, les politiciens rapportent que le premier ministre fédéral Ernest Lapointe approuve le suffrage et que certains membres du clergé l'ont donné comme les papes Benoît XV et Pie XI[14]. Cependant, tous les arguments que ces politiciens apportent ne sont pas assez convaincants pour ceux qui le refusent.

Il y a vingt-neuf politiciens dans la chambre d'Assemblée qui sont contre le suffrage féminin. L'argument qui est le plus souvent utilisé est que « les femmes ne veulent pas qu'on leur impose le droit de vote » ou que les femmes de leurs comtés n'ont pas d'intérêt à obtenir le droit de vote[15], qu'elles devraient se contenter de conseiller leurs maris.

C’est principalement sous le pouvoir de Louis-Alexandre Taschereau que va se passer les débats sur le suffrage féminin. Pendant une longue période, les libéraux vont connaitre une majorité écrasante[16]. En effet, en 1922, le libéral Henry Miles a demandé une législature accordant le droit de vote aux femmes, cependant, cette proposition n’est pas bien accueillie par les autres députés. Il propose alors de tenir un référendum où les femmes prendraient la décision sur la question. Puisqu’il est le seul à intervenir, ce débat est ajourné. Ce projet de loi est  présenté à nouveau en 1927, mais les députés n’arrivent pas à une conclusion. En 1928, c'est le député William Tremblay qui ramène la question. Il propose d'envoyer le projet au comité des bills publics où les femmes pourraient se faire entendre. Le chef du parti conservateur, Arthur Sauvé ainsi que les députés Alderic Blain, Maurice Duplessis, Aimé Guertin et Charles Allan Smart appuient la proposition de William Tremblay, mais Louis-Alexandre Taschereau s'y oppose[16]. La mesure est finalement rejetée.

De 1930 à 1935, ce sont les libéraux Irénée Vautrin, Anatole Plante, Gaspard Fauteux et Edgard Rochette qui proposent d'accorder le droit de vote aux femmes. Ce sont majoritairement les libéraux qui prennent part aux discussions alors que seulement deux conservateurs y participent[17].

En 1936, c'est l'Action libérale nationale qui s'occupe du projet de loi mais, encore une fois, le projet de loi est rejeté[18].

En 1939, Maurice Duplessis accorde aux femmes ce qu'elles réclament depuis des années : se faire entendre à l'Assemblée législative[18]. Mais puisque les arguments sont les mêmes qui ont déjà été dits en 1922, Maurice Duplessis ajourne le débat[18].

Ce sont les élections du 25 octobre 1939 qui marquent un tournant dans l’acquisition du droit de vote pour les femmes lors de l’élection d’Adélard Godbout . Pendant sa campagne électorale, il a promis d'accorder le droit de vote aux femmes[18].

Sauf pour les femmes autochtones (jusqu'en 1969)[19], le droit de vote au Québec est définitivement accordé aux femmes le 25 avril 1940[20]. Le Québec est la dernière province canadienne à légaliser le suffrage féminin[21], bien que les femmes du Bas-Canada furent les premières à l’avoir eu en 1791.

Après l'obtention du droit de vote

Même si les femmes obtiennent le droit de vote en 1940, la victoire n'est pas complète. Elle ne l'est pas puisque les Autochtones « inscrites » ne peuvent toujours pas voter au niveau fédéral et provincial[22]. Ce n'est qu'en 1960, qu'ils obtiennent le droit de vote au fédéral mais à condition qu'ils s'émancipent[23]. Le combat pour que les Autochtones aient le droit de vote est long, mais ce n'est pas la chose pour laquelle ils militent. Ils revendiquent pour la « préservation de la culture et des modes de vie des différentes nations en réclamant l'application des traités conclus avec le gouvernement des Blancs et pour davantage d'autonomie[24]. » Cela provoque des tensions entre les femmes et les différents leaders dans les communautés[24].

Par contre, la situation des Inuits est bien différente. Eux n'ont pas le droit de voter puisqu'ils habitent sur des terres qui sont contrôlées par la Compagnie de la Baie d'Hudson et non sur des terres qui font partie du Canada dès 1867[25]. Ce n'est qu'à partir des années 1950 que toutes les communautés acquièrent le droit de vote au fédéral mais ce n'est seulement qu'en 1962 qu'ils peuvent exercer ce droit[25]. Au Québec, les Autochtones recouvrent ce droit en 1969 après l'avoir perdu en 1915[25]. Le Québec est la dernière province à changer sa loi électorale car la Loi sur les Indiens de 1876 leur reconnait le « droit d'élire un conseil de bande pour gérer leurs affaires à l'échelle locale. »[25] Et ce n'est que dans les années 1950, soit 30 ans plus tard au niveau fédéral, que les femmes autochtones obtiennent le droit de vote lors des élections des conseils de bandes et qu'elles peuvent s'y présenter[26].

Les personnes d'origines asiatiques sont également exclues du droit de vote dans certaines provinces dont la Colombie-Britannique et la Saskatchewan[22]. Ce n'est qu'en 1948 que ces personnes vont être reconnues comme des citoyens politiques et qu'ils auront dorénavant le droit de voter dans ces provinces[22].

En 1969, les femmes indigènes, aborigènes (nées dans le lieu où elles vivent) possèdent le droit de vote au Québec.

Bref, le chemin pour l’obtention du droit de vote s’étend sur une longue période. Avec l’urbanisation, la société se modernise et cela engendre de nouveaux enjeux, dont la demande du droit de vote pour les femmes. Plusieurs femmes sont impliquées dans ce mouvement qui se déroule sur plusieurs années. Même si la bataille est longue, dans l’Assemblée législative aussi, cette question engendre plusieurs débats. Finalement, l’obtention du droit de vote féminin au Québec se fera le 18 avril 1940.

Chronologie

En 1791, l'Acte constitutionnel prévoit une assemblée élue au suffrage censitaire par des « personnes » répondant à certains critères de propriétés[27]. Dans la pratique, le cens étant relativement bas, les femmes veuves, célibataires ou mariées vivant sans leurs maris ont le droit de vote, mais n'ont pas le droit de se présenter aux élections.

En 1834, il y a un retrait du droit de vote aux femmes mariées qui, jusqu’à lors, pouvaient l'exercer en vertu des dispositions de l'Acte constitutionnel puis le retrait est ajourné jusqu'en 1849[27]. Au Québec, les Patriotes de Louis-Joseph Papineau proposent un projet de loi de John Neilson pour mettre fin au vote des femmes à la suite d'émeutes survenues en 1834. Ils rejoignent ainsi les Tories qui veulent eux aussi retirer le droit de vote aux femmes depuis 1791.

En 1882, les femmes non mariées et propriétaires ont le droit de voter lors des élections municipales en Ontario[27].

En 1883, a lieu la formation de la première organisation suffragiste au Canada, la Toronto Women's Suffrage Association[27].

En 1885, le premier ministre fédéral John A. Macdonald, à l'occasion d'une modification de la loi électorale, introduit une clause accordant le droit de vote à certaines femmes. Après un début de débat, la clause est retirée par le proposeur[27].

En 1892, le Code municipal accorde le droit de vote aux veuves et aux célibataires majeures et en 1899, la même mesure vaut pour Montréal[27].

En 1912, la Montreal Suffrage Association[27] est fondée.

En 1916, l'obtention du droit de vote et d'éligibilité pour les femmes a lieu au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta[27].

En 1917, c'est l'obtention du droit de vote et d'éligibilité pour les femmes en Colombie-Britannique. Également c'est l'obtention du droit de vote en Ontario et le droit de vote au fédéral pour les parentes de soldats et d'infirmières au front[27]. Les infirmières militaires, surnommées les « Bluebirds », furent les premières Canadiennes à obtenir de nouveau le droit de vote au niveau fédéral.

En 1918, c'est l'obtention du droit de vote au fédéral pour toutes les femmes et l'obtention du droit de vote et d'éligibilité en Nouvelle-Écosse[27].

En 1919, c'est l'obtention du droit de vote au Nouveau-Brunswick et l'obtention du droit d'éligibilité en Ontario[27].

En 1920, c'est l'obtention du droit l'éligibilité au fédéral pour toutes les femmes majeures sujets britanniques[27].

En 1921, les Canadiennes votent pour la première fois. De plus, la première femme, Agnès Macphail, est élue à la Chambre des communes[27].

En 1922, c'est une mise sur pied du Comité du suffrage provincial au Québec et l'obtention du droit de vote et d'éligibilité à L'île -du-Prince-Édouard[27].

En 1927, c'est la fondation de l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec[27].

En 1928, la Cour suprême du Canada dénie aux femmes la possibilité de siéger au Sénat[27].

En 1929, le Conseil privé de Londres renverse la décision de la Cour suprême et reconnait que les femmes sont des personnes[27].

En 1930, Cairine Wilson devient la première femme sénateur au Canada[27].

En 1932, les femmes mariées en séparation de biens et qui répondent aux critères censitaires obtiennent le droit de vote à Montréal[27].

En 1934, c'est l'obtention du droit d'éligibilité au Nouveau-Brunswick[27].

En 1940, c 'est l'obtention du droit de vote et d'éligibilité des femmes au Québec.

En 1941, c’est l'obtention du droit de vote municipal pour les femmes au Québec à condition de satisfaire aux critères censitaires[27].

En 1942, les femmes peuvent devenir commissaires scolaires au Québec[27].

En 1944, les Québécoises votent pour la première fois aux élections provinciales[27].

En 1962, Claire Kirkland-Casgrain devient la première femme à siéger à l'Assemblée législative du Québec[27].

En 1968, est implanté le suffrage universel au plan municipal dans la province de Québec pour les municipalités régies par la Loi des cités et villes et en 1970 pour Montréal[27].

En 1971, les femmes peuvent devenir jurés au Canada[27].

En 1974, c’est le suffrage universel au plan municipal au Québec pour les municipalités régies par le Code municipal[27].

En 1986, les femmes autochtones vivant dans les réserves obtiennent le droit de vote[27].

Notes et références

  1. Ève Léger-Bélanger, « L’obtention du droit de vote des femmes au Québec en 1920 : le silence féminin dans les journaux », Cap-aux-diamants, no 125, , p. 14.
  2. Gilles Boileau, « C’est Adélard Godbout qui a donné le droit de vote des femmes », Histoire Québec, vol. 10, no 2, , p. 11.
  3. Dumont-Johnson, Micheline, et Collectif Clio., L'Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Quinze, , 521 p. (ISBN 2-89026-309-6), p. 265
  4. Baillargeon, Denyse, Brève histoire des femmes au Québec, Montréal, Boréal, , 281 p. (ISBN 978-2-7646-3205-5), p. 91
  5. Graveline, Pierre,, Lacoursière, Jacques, et D'Arcy, Myriam,, Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, vlb éditeur, , 262 p. (ISBN 978-2-89649-455-2), p. 163
  6. Graveline, Pierre,, Lacoursière, Jacques, et D'Arcy, Myriam, Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, Montréal, , 263 p. (ISBN 978-2-89649-455-2), p. 164
  7. Graveline, Pierre,, Lacoursière, Jacques, et D'Arcy, Myriam, Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, vlb éditeur, , 263 p. (ISBN 978-2-89649-455-2), p. 167
  8. Lamoureux, Diane,, Citoyennes? : femmes, droit de vote et démocratie, Montréal, Editions du Remue-ménage, (ISBN 2-89091-086-5), p. 67
  9. Baillargeon, Denyse,, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, édition du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p. 54-56
  10. Baillargeon, Denyse,, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, édition du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p. 73-80
  11. Graveline, Pierre,, Lacoursière, Jacques, et D'Arcy, Myriam,, Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, vlb éditeur, , 263 p. (ISBN 978-2-89649-455-2), p. 169
  12. Graveline, Pierre,, Lacoursière, Jacques, et D'Arcy, Myriam,, Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, vlb éditeur, , 263 p. (ISBN 978-2-89649-455-2), p. 170
  13. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 139 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, lire en ligne)
  14. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 141 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1036737ar, lire en ligne)
  15. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 143 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1036737ar, lire en ligne)
  16. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 144 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1036737ar, lire en ligne)
  17. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 145 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1036737ar, lire en ligne)
  18. Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l’Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 3, , p. 146 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1036737ar, lire en ligne)
  19. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « 50 ans de droit de vote autochtone », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  20. « Il y a 70 ans, les femmes obtenaient le droit de vote au Québec | National », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  21. « L’histoire du vote des femmes », Bibliothèque et Archives Canada (consulté le ).
  22. Baillargeon, Denyse, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, éditions du remues-ménages, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p.167
  23. Baillargeon, Denyse, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, éditions du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p.168
  24. Baillargeon, Denyse., Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, éditions du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p. 169
  25. Baillargeon, Denyse, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, éditions du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p.170
  26. Baillargeon, Denyse, Repenser la nation : histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, éditions du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-650-0), p. 171
  27. Lamoureux, Diane, Citoyennes? : femmes, droit de vote et démocratie, Montréal, les éditions du remue-ménage, , 195 p. (ISBN 2-89091-086-5), p. 93-95

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Denyse Baillargeon, Brève histoire des femmes au Québec, Montréal, Les Éditions du Boréal, , 281 p. (ISBN 978-2-7646-2205-6)
  • Denyse Baillargeon, Repenser la nation : l'histoire du suffrage féminin au Québec, Montréal, les éditions du remue-ménage, , 235 p. (ISBN 978-2-89091-651-7)
  • Collectif Clio ( Dumont, Micheline. Jean, Michèle. Lavigne, Marie. Stoddart, Jennifer.), L'histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles, Montréal, Les Quinze, , 521 p. (ISBN 2-89026-309-6)
  • Alexandre Dumas, « Le droit de vote des femmes à l'Assemblée législative du Québec (1922-1940) », Bulletin d'histoire politique, , p. 137-157
  • Diane Lamoureux, Citoyennes? : femmes, droit de vote et démocratie, Montréal, Les Éditions du Remue-ménage, , 195 p. (ISBN 2-89091-086-5)
  • Marie Lavigne, « Le 18 avril 1940 — L’adoption du droit de vote des femmes : le résultat d’un long combat », dans Pierre Graveline (dir.), Dix journées qui ont fait le Québec, Montréal, VLB éditeur, , 263 p. (ISBN 978-2-89649-455-2, lire en ligne), p. 161-185
  • Ève Léger-Bélanger, « L’obtention du droit de vote des femmes au Québec en 1940: Le silence féminin dans les journaux », Cap-aux-Diamants, , p. 14-16 (ISSN 0829-7983)

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