Douelle (Lot)
Douelle est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.
Douelle | |||||
Vue générale | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Grand Cahors | ||||
Maire Mandat |
Bénédicte Lanes-Fournié 2020-2026 |
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Code postal | 46140 | ||||
Code commune | 46088 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Douellais[1] | ||||
Population municipale |
819 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 93 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 12″ nord, 1° 21′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 330 m |
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Superficie | 8,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzech | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | douelle.fr/ | ||||
Géographie
Douelle est un petit village de l'aire urbaine de Cahors situé dans le Quercy à une dizaine de kilomètres de Cahors sur l'ancienne ligne de Monsempron-Libos à Cahors entre Fumel et Cahors dans le vignoble de Cahors.
Communes limitrophes
Douelle est limitrophe de cinq autres communes.
Village portuaire
Le Port du vignoble est un village paisible blotti au pied des collines, sur la rive gauche du Lot. Il occupe un espace triangulaire étroit délimité au nord par la rivière, au débouché d'une gorge venant du midi, bordée par les collines de la Cévenne et des Madères.
Dans les textes anciens, Douelle s'écrivait Doela qui en latin signifie "gorge profonde". Son nom doit lui venir du vallon creusé par le ruisseau (ou rau) d'Auronne. Le Ruisseau de Rouby irrigue également la commune.
Géologie et relief
La superficie de la commune de Douelle est de 877 hectares ; son altitude varie de 115 à 330 mètres[3].
Voies de communication et transports
La ligne 913 du réseau liO dessert le village, en direction de Cahors ou de Monsempron-Libos.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986[9]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 832 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[16] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[17] et le « pech de Barreau, Barnac, vallées des ruisseaux de Flottes et d'Auronne et combes tributaires » (570 ha), couvrant 4 communes du département[18].
Urbanisme
Typologie
Douelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,3 %), forêts (27 %), cultures permanentes (21,9 %), zones urbanisées (11,5 %), eaux continentales[Note 6] (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
À l'époque médiévale les documents concernant Douelle écrivaient le nom latin du village Doela. Les études de toponymie ont donné plusieurs origines possibles. À partir du français doit depuis le latin ductus qui a donné le nom de Ladoux, ou depuis le provençal doela qui signifie fossé. D'autres études citent le bas latin doga qui veut dire conduit d'eau, ou du languedocien dogo qui se traduit par creux, conduit qui pourrait faire référence au ruisseau Auronne traversant la localité. D'autres étymologistes font dériver Douelle du latin doela qui signifie gorge profonde ou de l'occitan dougelle, diminutif de dogo, pour creux ou cavité[25].
Une autre toponymie de Douelle est basée sur la présence d'un dépôt de douelles venues du Rouergue. Une douelle est une pièce de construction d'un tonneau, mot issu du latin doga[26].
Histoire
Si Douelle n'affiche pas des vestiges médiévaux comme certains des villages voisins, son histoire est tout de même liée à celle des Béral de Cessac dont les vestiges du château se dressent fièrement, sur une première terrasse de la vallée, au plus étroit d'une boucle formée par la rivière Lot, sur sa rive droite.
Jusqu’au XVe siècle, Douelle était rattaché au village voisin de Caillac pour la vie religieuse et aussi pour les sépultures, ce qui signifie que les Douellais étaient obligés de porter leurs morts à Caillac. Le 26 mars 1487, une bulle du pape Innocent VIII accorda l’autorisation de construire une chapelle et de créer un cimetière à Douelle. Cette chapelle est la partie ancienne de l’église actuelle. Enfin, à l’époque du Concordat, Douelle fut entièrement séparé d’avec Caillac.
De tout temps, les activités des villageois ont été liées à la navigation et au vin avec la fabrication des tonneaux. Son port voyait arriver les merrains du Massif central et partir le vin du pays et les céréales.
Au XVIIIe siècle, Douelle fournissait une grande partie des matelots nécessaires pour la navigation sur le Lot. Aussi on ne demandait pas à la commune de fournir des hommes pour les milices mais des hommes pour la marine. À la fin du XVIIIe siècle, les jeunes hommes de Douelle se sont révoltés et sur 59 sujets, seuls 27 se sont présentés. Les parents étant rendus responsables, on envoya une troupe de 150 hommes commandée par le comte de Fumel loger à discrétion dans les familles des rebelles[27]. Dans le cahier de doléances de Douelle et de Cessac, les habitants se plaignent du faible rapport de la vigne qui est le revenu principal de la communauté[28]*
Jean Fourastié (1907-1990) a passé tous ses étés à Douelle dont il était originaire. Le premier chapitre de son ouvrage Trente Glorieuses[29] est une description de ce village à deux époques, 1945 et 1975.
En cette fin de XXe siècle, le village a retrouvé sa vocation première avec le tourisme fluvial. Au XIXe siècle, il était en effet peuplé de mariniers, vignerons, tonneliers, charpentiers… Les dates des linteaux des portes de nombreuses maisons rappellent sa prospérité au cours de la moitié du XIXe siècle, cela grâce à la vigne et au vin.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[30],[31].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté d'agglomération du Grand Cahors et du canton de Luzech (avant le redécoupage départemental de 2014.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2018, la commune comptait 819 habitants[Note 7], en diminution de 1,33 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 37 | 38 | 46 | 36 | 37 | 40 | 38 | 37 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Bien que ce ne soit pas des chiffres officiels, l’économiste Jean Fourastié, dans son ouvrage Les Trente Glorieuses ou la Révolution invisible de 1946 à 1975, avance le nombre d'habitants justement en 1946 et en 1975. Ils auraient été 534 habitants, dont 279 faisant partie de la population active, en 1946. Et ils auraient été 670 habitants, dont une population active de 215, en 1975. Il faut noter que le chiffre avancé par J. Fourastié en 1975 entre en contradiction avec les données fournies par l'INSEE sur la même année.
Économie
Le port de Douelle est géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.
Viticulture Cahors (AOC) représentant une surface d'environ 125 hectares sur la commune[41].
Enseignement
Douelle fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une école primaire[42].
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[43].
Jusqu'au XVe siècle, Douelle est rattaché à Caillac pour les services religieux et les sépultures. Ce n'est que le 26 mars 1487 que le pape Innocent VIII accorde dans une bulle autorisant la construction d'une chapelle à Douelle, qui est restée une succursale de l'église Saint-Pierre de Caillac, et d'y établir un cimetière. Le seigneur de Cessac et les habitants de Douelle ont fait construire la chapelle avec le cimetière[44]. Le hameau de Cessac est resté rattaché à l'église de Caillac. Ce n'est qu'après la construction du pont de Douelle que les habitants de Cessac ont demandé leur rattachement religieux à Douelle. Ils l'ont obtenu le 20 mai 1894. Le cimetière de Douelle a été établi à Cessac et béni par Mgr Grimardias, le 16 juin 1890.
Douelle a été séparé de Caillac à l'époque du concordat.
La partie orientale, qui est la plus ancienne, et qui correspond à la chapelle primitive, date de la fin du XVe siècle ; cette chapelle se présentait comme une croix latine, recouverte de voûtes à nervures saillantes, et possédait une porte à arc ogival dans son flanc sud.
Un remaniement complet fut entrepris entre 1844 et 1848 par le curé d’alors. Un grand portail fut percé à l’est, là où se trouvait auparavant le maître-autel ; les chapelles latérales furent transformées en collatéraux et l’ancienne voûte rehaussée ; la façade occidentale fut démolie pour permettre d’adjoindre à la nouvelle nef ainsi obtenue un grand transept et un chœur semi-circulaire à l'ouest ; le clocher à 8 ouvertures fut remplacé par un nouveau de 24 ouvertures.
Des travaux de consolidation de l'église ont été réalisés en 1971, avec reprise des joints des pierres et pose d'un nouveau crépi. L'intérieur de l'église a été restauré en 1987.
Vue de l'extérieur de l'église Clocher et entrées dans l'église. Intérieur de l'église : le bateau suspendu à la voûte de la nef et, à droite, le chœur avec son retable entre deux colonnes torsadées. Vitraux du chevet et le bateau suspendu en ex-voto
Le mobilier comprend : le grand autel, avec son retable de bois sculpté daté de la fin du XVIIe siècle, provenant de la chapelle des Capucins de Cahors et, dit-on, sauvé de la destruction, pendant la période révolutionnaire, par des bateliers de Douelle de passage qui l’emportèrent avec eux vers leur village ; plusieurs tableaux dont une Sainte-Claire d’Assise de 1734, et, au fond de l’église, sur la porte d’entrée, un tableau qui, à l’origine, ― encadré par deux colonnes torsadées et sculptées en bois massif, décorées de motifs liés à la vigne, et toujours présentes dans le chœur actuel ― surmontait l’autel de l’antique chapelle, et dont les vitraux du chœur sont la reproduction ; et, suspendu à la nef, un bateau, dont la signification n’est attestée par aucun document écrit, mais dont la présence s’explique sans doute par la tradition batelière de Douelle, important port fluvial qui compta une vingtaine de maîtres de bateau dans la première moitié du XIXe siècle (on retrouve un bateau similaire dans d’autres sanctuaires de la région, notamment à Rocamadour et dans la chapelle de Notre-Dame-de-l’Île à Luzech). Les vitraux ont été réalisés par le peintre verrier bordelais Gustave Pierre Dagrant.
L'Assomption de la Vierge. Crucifixion de Jésus entre la Vierge Marie et saint Jean avec deux capucins en adorant. Tabernacle du maître-autel. Vitraux de la Crucifixion de Jésus du chevet copiant le tableau de l'église réalisés par Gustave-Pierre Dagrant. Vitrail de la vie de la Vierge.
Port de Douelle
Le port de Douelle est situé sur le Lot, à Douelle, dans le bief de Cessac compris entre l'écluse de Cessac, à l'aval du port, et l'écluse de Mercuès[45].
Pont suspendu de Douelle
Le pont a été construit par les ingénieurs Renardier et Schellinx à l'initiative de familles de Douelle en 1875-1877 pour remplacer un bac. Le pont a été racheté par l'État en 1892 aux actionnaires de la société propriétaire pour le rendre public.
Château de Cessac
La seigneurie de Cessac correspondait approximativement au territoire de Douelle, avec les deux hameaux de Cessac et de Douelle avec le château et un moulin. L'évêque de Cahors Géraud II de Gourdon est seigneur de Cessac en 1075. Les évêques de Cahors sont seigneurs de Cessac jusqu'au XIIIe siècle. Cette seigneurie est alors une annexe de la seigneurie de Mercuès. L'évêque Guillaume IV de Cardaillac a dépensé beaucoup pendant la croisade des Albigeois. Son successeur, Géraud V Barasc, dû emprunté « 85 marcs de livres sterling » à Arnaud Béraldi, seigneur de Labéraudie[46] qui a reçu en gage les territoires de Bélaye, Puy-l'Évêque, Luzech, Pradines, Montpezat et Cajarc. Mais Arnaud Béraldi a obtenu de modifier ce gage contre la propriété de la terre de Cessac avec le hameau de Douelle. Arnaud Béraldi s'est considéré comme le propriétaire de la terre de Cessac et a pris le titre de baron. La parenté entre Arnaud Béraldi et Jean XXII a empêché les évêques de Cahors de récupérer cette seigneurie. Les seigneurs de Cessac sont les vassaux de l'évêque et devaient tenir la bride du cheval de l'évêque, un pied chaussé et un pied nu, à chaque entrée solennelle de l'évêque. La seigneurie a appartenu aux Béraldi (ou Béral ou Bérail) jusqu'à la mort sans descendant de Jean de Bérail, en 1450. Le fief est alors passé à son cousin, Raymond de Cazillac, qui a hérité de cette seigneurie à condition qu'il porte le nom et les armes des Béraldi. Les Cazillac ont alors pris le nom de Bérail de Cazillac-Cessac. Ils ont été marquis de Cessac jusqu'au début du XVIIIe siècle. La seigneurie est alors passée aux La Roche-Fontenilles. On trouve sur un mur de l'église de Caillac les armes du dernier baron de Cessac mort avant le Révolution, Louis-Antoine de La Roche-Fontenilles.
Des fortifications ont déjà été édifiées par les Gaulois sur le site. Un premier château a été édifié aux alentours de 800. Il permettait de surveiller un des deux gués du Lot permettant d'accéder à Cessac. Le second gué dans le Lot était contrôlé par une tour qui était équipée d'une cloche pour donner l'alarme et qui a donné le nom au lieu, le Carriol.
Le château a joué un rôle pendant la guerre de Cent Ans. Les Anglais tentent de s'emparer du château en juin 1385. Une troupe de 400 Anglais commandés par le captal de Buch se sont emparés du château en 1403. Ils ont quitté le château en juin 1406 après le paiement d'une rançon de 6 000 livres. Les Anglais se réinstallent à Cessac et 1419 d'où ils pillent les environs. Ils obtiennent des renforts du capitaine anglais Beauchamp à la Pentecôte 1424. Les Cadurciens livrent alors une bataille en octobre 1424 pour les chasser. Les Anglais quittèrent le château contre une rançon. Les habitants de Cahors ont alors démantelé le château en novembre 1424.
Château du Carriol
Le château placé dans une boucle du Lot est un logis du XIXe siècle, en à-pic sur les berges. Il est cantonné de deux tourelles surveillant l'ensemble de la boucle.
Personnalités liées à la commune
- François de Cazillac-Cessac (ca. 1530-1593), chevalier des Ordres du Roi, baron de Cazillac et de Cessac (il signait "Sesssac"), seigneur de Milhars, d'Alayrac et de Noailles, participa aux guerres de religion dans les armées du roi (maréchal de camp en 1587)
- Jean Fourastié (décéda à Douelle en 1990)
- Jean Lartigaut
- Michel Raynal
- Marc Lavoine qui parle dans son livre de mémoires « L'homme qui ment » des vacances qu'il passait à Douelle avec ses parents[47].
Annexes
Bibliographie
- Abbé Bonaventure Massabie (ancien professeur de philosophie au petit séminaire, ancien curé de Douelle, ancien vicaire général de Cahors, mort en 1905), « Douelle, d'après les registres de l'État civil et les traditions locales », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 6, 1880, p. 195-200 (lire en ligne)
- Paul Courteault, « Création d'une verrerie à Douelle en 1765 », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 51, 1930, p. 211-213 (lire en ligne), Séance du 2 avril 1998, Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 119, 1998, p. 158
- Françoise Fourastié, « Quelques réflexions à propos des prénoms », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 86, 1965, p. 287-297 (lire en ligne)
- Jean Fourastié, « En Quercy, Essai d'histoire démographique, commune de Douelle », Quercy-Recherche, Cahors, 1986, 322 p.
- Jean Fourastié, « Les Trente Glorieuses, ou la révolution invisible de 1946 à 1975 », Paris, Fayard, 1979, 300 p. (Réédité chez Hachette dans la Coll. Pluriel no 8363 en 1979, 288 p. et chez Le grand livre du mois, 300 p., 1998).
- Jean Fourastié, « Une réflexion sur l'histoire démographique de Douelle », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 107, 1986, p. 154-168 (lire en ligne)
- Jean Fourastié, « Note sur l'histoire démographique de Douelle (Lot) 1676-1914 », dans Population, 1986, tome 41, no 3, p. 483-496 (lire en ligne)
- Gilles Séraphin, « Douelle », dans Cahors et la vallée du Lot, Éditions Études et Communication (collection Guides tourisme et patrimoine), 1990, p. 69, (ISBN 978-2-908707-00-7)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/douelle/services-publics
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 110.
- Chanoine Sol, « La vie en Quercy à la Révolution » (suite), dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 77, 1956, p. 135-136 (lire en ligne)
- Chanoine Sol, op. cité, p. 139.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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- Les services de l'État dans le Lot - Lot navigable : repérage des biefs entre Luzech et Larnagol
- Jean Lartigaut, « Le testament d'une grande bourgeoise de Cahors, Sébélie de Jean, veuve d'Arnaud Béral (1286) », dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome 113, 1992, p. 103-124 (lire en ligne)
- Marc Lavoine, L'homme qui ment (extrait)
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