Dorinne

Dorinne (en wallon Dorene) est une section de la commune belge d'Yvoir située en Région wallonne dans la province de Namur.

Dorinne

L’église Saint-Fiacre dans son cadre bucolique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province Province de Namur
Arrondissement Dinant
Commune Yvoir
Code postal 5530
Démographie
Gentilé Dorinnois(e)
Population 479 hab. (31/12/2006)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ nord, 4° 58′ est
Superficie 623 ha = 6,23 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Dorinne
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Dorinne
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Dorinne

    C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

    Étymologie

    Le nom de Dorinne trouve son origine dans le mot celtique durom, signifiant fortin.

    Histoire

    Le site de Dorinne fut occupé par une population romaine puis franque. Durant des siècles, le village compta deux communautés rurales; la seigneurie de Spontin (pays du Roi) et la paroisse (pays de Liège). Cette séparation subsista jusqu'en , date à laquelle les deux sections furent réunies en une seule entité[1].

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, Dorinne est prise le par les Allemands de la Voraus-Abteilung Werner[2] (avant-garde de la 5e Panzerdivision de Max von Hartlieb-Walsporn).

    Économie

    La vie économique du village était autrefois dominée par l’agriculture. Dès le début du siècle dernier, la surface des terres cultivées a diminué tandis que celle des prairies a augmenté en raison de l’intensification de l’élevage des moutons puis des bovidés. Au cours du siècle dernier, les métiers ruraux traditionnels étaient bien représentés puis ont disparu peu à peu. Seules les carrières de pierres de Dorinne (qui occupaient une centaine d’ouvriers en 1937) représentent aujourd’hui le secteur secondaire[1]. En 2007, un parc éolien a vu le jour sur le plateau de Salazine. Six éoliennes furent implantées à cheval sur les communes de Dinant et Yvoir, dont deux sur le territoire de Dorinne.

    Géographie

    Dorinne, village condrusien, est établi sur l'adret formé par les vallées du ry d'Août et du Bocq. Le centre ancien du village est installé à mi-pente autour de 2 grosses fermes (fortement transformées) remontant aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'habitat est étendu, dispersé le long des rues en pente et sur la crête, composé de maisons et de petites fermes du XIXe siècle[1]. Le village a gardé son cachet traditionnel ; peu de nouvelles maisons dans le centre. Le versant nord de la commune, en forte pente vers le Bocq et le hameau de Chansin, est couvert de bois. La partie sud est agricole. L'altitude varie de 160 m au fond de la vallée du Bocq à 280 m.

    Monuments

    • L’église Saint-Fiacre, construite en pierres du pays en 1888-1889, est de style néo-gothique ; on peut y voir de remarquables piliers en petit granit local, d’une seule pièce, sur l’épaisseur du banc, 4 dalles funéraires du XVIIIe siècle et une cuve de fonts baptismaux du XVIe siècle.
    • Quelques anciennes chapelles et potales (Saint-Roch, Saint-Donat), majoritairement du XIXe siècle, sont dispersées dans et autour du village.
    • Le château de la Motte tire son nom de l’ancienne cense de la Motte, acquise en 1591 par Charles de Glimes ; incendié en 1914 par les Allemands, il fut reconstruit en 1922 en pierre du pays sur un autre emplacement.
    • La ferme de Mont est située sur une colline au sud du village ; c’est un vaste ensemble semi-clôturé de bâtiments massifs en pierre bleue regroupés autour d’une tour carrée.
    • La ferme du Haut Tienne, avec un beau logis édifié en plusieurs étapes.
    • L’ancienne ferme de Vervy, aux élégants bâtiments datant de 1750, a fait place à un restaurant gastronomique qui en a repris partiellement le nom.

    Personnalité

    • Auguste Laloux (wa) (1906-1976), écrivain en wallon né dans la commune.

    Bibliographie

    • Joseph Gonze, Les registres paroissiaux de Dorinne 1651-1796, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 308, 36 pages, 2007.

    Notes et références

    1. Le tourisme à Yvoir
    2. Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 184 (carte).

    Liens externes

    • Portail de la province de Namur
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