Dolichovespula maculata

Vespa maculata  Frelon chauve

Dolichovespula maculata, communément appelé le Frelon chauve, est une espèce de guêpes de la famille des Vespidae.

Systématique

L'espèce Dolichovespula maculata a été initialement décrite en 1763 par Carl von Linné sous le protonyme de Vespa maculata[1].

Noms vernaculaires

Cette espèce est connue sous de nombreux noms familiers, principalement le Frelon chauve, mais aussi la Guêpe à face chauve, la Guêpe chauve, le Frelon à face blanche, la Guêpe noire, le Frelon à queue blanche, la Guêpes à tache blanches, la Guêpe épinette et la Guêpe taureau.

Contrairement à certains de ses noms vernaculaires, il ne s'agit pas d'un vrai « frelon », ces derniers appartenant au genre Vespa.

Répartition

Le Frelon chauve se rencontre sur l'ensemble des États-Unis et dans le Sud du Canada, mais il est plus répandu dans le Sud-Est des États-Unis.

Description

Le Frelon chauve se distingue des autres guêpes apparentées par sa coloration blanche et noire. Sa tête est blanche, ce qui lui vaut le surnom de « chauve ». Il présente également trois bandes blanches au bout de son corps. Il est plus grand que les autres espèces de Dolichovespula, les adultes mesurant en moyenne environ 19 mm de longueur. Les reines et ouvrières ont des morphologies similaires. Au sein d'une même colonie, la reine est toujours plus grande que les ouvrières, mais entre des colonies différentes il arrivent que des ouvrières d'une colonie soit plus grande que la reine d'une autre.

Les mâles de cette espèce sont haploïdes et les femelles diploïdes. Les ouvrières peuvent donc pondre des œufs qui se transforment en mâles.

Les colonies contiennent de 400 à 700 ouvrières ce qui représente la plus grande taille de colonie dans le genre Dolichovespula.

Dolichovespula maculata crée des nids en papier en forme d'œuf mesurant jusqu'à 36 cm de diamètre et 58 cm de longueur. Les nids sont des peignes hexagonaux superposés recouverts d'une enveloppe en papier gris chiné. Les frelons chauves créent cette enveloppe en papier en collectant et en mâchant des fibres naturelles. La fibre de bois se mélange à leur salive pour devenir une substance pulpeuse qu'ils peuvent ensuite mettre en place. Les ouvrières défendent agressivement leur nid en piquant à plusieurs reprises les envahisseurs.

Bibliographie

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Liens externes

Références taxonimiques

Notes et références

Voir aussi

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