Darina Al Joundi

Darina Al Joundi est une comédienne de théâtre et de cinéma syro-libanaise, née en 1968 à Beyrouth. Elle est également auteur de scénarios et de concepts télévisés.

Pour l’article homonyme, voir Ahmed Joundi.

Biographie

Issue d'une famille d'intellectuels, elle commence à jouer dès l’âge de huit ans et depuis elle ne cesse de passer devant et derrière la caméra. Elle est la fille de l'écrivain et homme politique syrien Hassem Al Joundi, à qui elle a dédié son premier texte, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter .

Elle a entre autres été actrice dans Beyrouth Fantôme de Ghassan Salhab, Un homme perdu de Danielle Arbid, La Porte du soleil du réalisateur égyptien Yousry Nasrallah. Elle a beaucoup travaillé dans tout le monde arabe.

En France, elle se fait connaître par le biais de la pièce autobiographique et monodramatique qu'elle a écrite, avec la complicité de Mohamed Kacimi, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter. La pièce, saluée en 2007 lors de sa création au Festival d’Avignon, sera interprétée par Darina Al Joundi elle-même, en France et à l’étranger dans une mise en scène de Alain Timár près de 500 fois. Le texte sort également sous une version romanesque chez Actes Sud en 2008.

voit la création à Avignon de son nouveau spectacle Ma Marseillaise, nouveau monologue dont elle est l'auteur et la comédienne. La pièce est à nouveau mise en scène par Alain Timár. Ce nouveau texte poursuit la route du premier en conservant le personnage de Noun déjà présent dans Le jour où Nina Simone a cessé de chanter là où la pièce l'avait laissé. Noun arrivée à Paris demande bientôt la naturalisation. L'occasion pour l'auteur d'aborder de nouveau des thématiques qui lui sont chères : liberté, laïcité et féminisme, mais aussi le rapport à l'altérité. Ayant elle-même vu sa demande de naturalisation refusée début 2012[1], elle dépose un recours à la suite de ce spectacle et reçoit son passeport français fin 2012[2].

En , elle est invitée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem pour inaugurer la série de conférences Unique en son genre au Ministère des Droits des femmes, afin de témoigner de son engagement et de son expérience.

En 2017, elle publie Prisonnière du Levant aux éditions Grasset, où elle raconte la vie de May Ziadé[3].

Filmographie

Notes et références

  1. Nathaniel Herzberg, « Aux armes, citoyens dont je ne suis pas ! », Le Monde, (lire en ligne)
  2. Brigitte Salino, « 21 juillet 2012 : « Le Monde » change la vie de Darina Al-Joundi », Le Monde, (lire en ligne)
  3. Colette Khalaf, « Darina al-Joundi : J’ai écrit l’histoire de May Ziadé pour accepter la mienne », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)

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