Daméraucourt

Daméraucourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Daméraucourt

La mairie et la place du village
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Hugues Crignon
2020-2026
Code postal 60210
Code commune 60193
Démographie
Gentilé Daméraucourtois, Daméraucourtoises
Population
municipale
216 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 32″ nord, 1° 55′ 42″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 197 m
Superficie 8,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Daméraucourt
Géolocalisation sur la carte : Oise
Daméraucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Daméraucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Daméraucourt
Liens
Site web http://www.dameraucourt.fr/

    Géographie

    La rue de Grandvilliers devant l'école.

    Localisation

    Daméraucourt est un village rural picard du département de l'Oise, limitrophe du département de la Somme qui surplombe la vallée des Évoissons. Il est situé à 35 km au sud-ouest d'Amiens et à la même distance au nord-ouest de Beauvais.

    Il est aisément accessible par l'Autoroute A29, le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) ou l'ex-RN 15 bis (actuelle RD 315).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Daméraucourt
    Hescamps
    Somme
    Équennes-Éramecourt
    Somme
    Dargies
    Élancourt Sarnois

    Hydrographie

    Le village est drainé par le ruisseau les Évoissons, qui passe dans la vallée en contrebas de l'église.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 827 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Daméraucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), prairies (13,9 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom jeté ou sobriquet des villageois était au XIXe siècle les Nagas (les arriérés), sans qu'on en connaisse l'origine[21].

    Histoire

    En 1882 est découverte dans la commune une caverne funéraire préhistorique[22].

    Des tuiles romaines ont été découvertes au bois de Quesnoy[23].

    En 1219, le seigneur de Poix, châtelain de Daméraucourt, donna la moitié de la dîme payée par les habitants à l'abbaye de Lannoy, qui y possédait une maison avec une grange dîmeresse qui fut vendue en 1693[24].

    En 1239, un accord intervint entre le sire de Dameraucourt, Robert, vicomte de Poix, et l'abbaye pour réparer à frais partagés le chœur et le clocher de l'église de Dameraucourt. « Les religieux de Lannoy s'obligeaient à faire reconstruire le chœur en pierre sur 40 pieds de long, 20 pieds de large et 36 pieds de haut dans œuvre, et la tour du clocher en pierre et bois, au carré, sur 12 pieds de chaque face et 46 pieds de haut dans œuvre, et de couvrir le tout en tuiles. La construction devait être terminée dans le délai d'un an à compter du jour de la Saint-Remi de l'an 1239. L'abbaye reconnaissait en outre qu'elle serait tenue, à l'avenir, de réparer la toiture à moins que les dégâts ne fussent causés par cas fortuit ou de cause majeure, par tempête ou incendie, et de subvenir au luminaire de l'église en fournissant annuellement deux sétiers d'huile et dix-huit livres de cire. De leur côté, le seigneur et les habitants de Dameraucourt s'engageaient laissera l'abbaye tous les matériaux de l'ancien chœur[24]  ».

    Un château fort du XIVe siècle, détruit vers 1815, se trouvait à Daméraucourt. Sa porte fit préservée et conservée au musée des Antiquaires d'Amiens[25].

    En 1848, un arbre de la liberté est planté sur la place du village à la suite de la Révolution de 1848. Ce peuplier était considéré en 1938 comme « le plus bel arbre de la liberté de notre région »[26].

    En 1900, les habitants du village étaient surnommés les Nagas[27]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Grandvilliers[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 101 communes.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte, créée fin 1996 et qui succédait notamment au SIVOM du canton de Grandvilliers, créé en 1965.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1908 après 1938 Hyppolite Boye[29]   Agriculteur
    Chevalier du mérite agricole
    Chevalier de la légion d'honneur
    1959 1986 Jean-Pierre Jordan   Conseiller général de Grandvilliers (1952 → 1976)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Albert Vasseur    
    mars 2008[30] 2014 Michel Gérard   Responsable administratif
    avril 2014[31] En cours
    (au 17 juin 2020)
    Hugues Crignon   Réélu pour le mabdat 2020-2026[32]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2018, la commune comptait 216 habitants[Note 7], en diminution de 4,85 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454510539484505502479470449
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451426427361323320299266256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    234231210180162166185210187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    220203163171186166199227221
    2018 - - - - - - - -
    216--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,3 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 53,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,6 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,9 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 17 %) ;
    • 46,7 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 23,7 %, plus de 60 ans = 22,6 %).
    Pyramide des âges à Daméraucourt en 2007 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,7 
    75 à 89 ans
    12,9 
    10,4 
    60 à 74 ans
    8,6 
    21,7 
    45 à 59 ans
    23,7 
    18,9 
    30 à 44 ans
    22,6 
    18,9 
    15 à 29 ans
    16,1 
    23,6 
    0 à 14 ans
    15,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    L'école.

    En 2017, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Dargies, Daméraucourt, Élencourt, Offoy et Sarnois[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie-école, en brique rouge typique.
    • L'église Saint-Denis, qui a fait l'objet de travaux en 2015-2016, avec des vitraux de belle facture dont un dédié à Jeanne d'Arc, une poutre de gloire spiralée en bois de 1762 qui sépare le chœur et la chapelle seigneuriale, et supporte un Christ en croix avec saint Jean et Marie[39],[25], des fonts baptismaux de la fin du XII e ou du début du XIIIe siècle[40], un harmonium rénové, et un ensemble inspirant la paix de ce petit village.
    Elle contient une cloche qui porte l'inscription " J'ay été bénite par Messire Nicolas Pillesoy curé de ce lieu assisté de messire François Piat prêtre messire François comte de Lannoy chatelain, seigneur dudit Lannoy de Daméraucourt Saint-Martin le pauvre du viel [...] Houdan au bois baron de Bretizel seigneur et [...] d'Ouchy Chasteau et dame de la Motte La Croix au bailly Anfreville Marais, Mers, Capagne, Omastre Sallenelle, Bosraucourt, Lespinoy et gouverneur des villes et châteaux du comté d'Eu et Tresport sur la mer grand bailli des eaux et forest dudit comté gentilhomme ou aire de la chambre du roy maréchal de camp des armées nommée Louise par messire Jean de Lestendard, chevalier, seigneur marquis de Bully et dame Louise de Torsy sur les [...] / de Nainville fondeur Amiens/1669[41] "
    Dans l'église se trouve la dalle funéraire en pierre de Tournai de Nicolas de Lannoy et de son épouse Magdeleine de Mutterel du début du XVIIe siècle, avec une inscription, peu lisible : Cy gist hault et puissant seigneur maître Nicolas de Lannoy chevalier connétable du roy en ses conseils d'état et privé gouverneur du comté et maistre des eaux et forêts dudit comté seigneur dudit lieu de Lannoy, Daméraucourt, Coignères, Austrucq, baron, pair et conestable héréditaire de Boulonois seigneur et baron (?) d'Auxi le Château qui décéda le 10... 16... Et dame Magedeleine le Mutterel sa femme, dame de Foyville et autres lieux laquelle décéda le 10... De... 16…[42], et une autre, semblable, de Jean de Lannoy et Anne de Herbelot[43].
    Le monument aux morts.
    • Le village compte trois chapelles et quatre calvaires[44] :
      • La chapelle Saint-François, reconstruite à l'identique après sa destruction en 2009 lors d'un accident de la route. Elle porte l'inscription Ecce homo sur son fronton ;
      • La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde ;
      • La chapelle Saint-Denis, au cimetière, qui date du XVIe siècle. A la fin du XIXe siècle, on mentionnait que « la charpente n'est pas sans intérêt. La sablière présente deux têtes, dont l'une tire la langue, l'autre est celle d'un singe. Les tirants et le poinçon de l'abside sont en spirale. On voit aussi deux écussons l'un est celui des Dameraucourt. l'autre mi-partie des Dameraucourt, mi-partie de... à trois chevrons de... Cette chapelle était, autrefois, le but d'un pèlerinage : on y disait la messe le premier jeudi du mois[25] ».
      • Les calvaires de l'école, du carrefour, de la rue du Bois et le calvaire Crignon.

    On peut également noter la remise de l'ancienne caserne des pompiers et le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • La légende dit que le village de Rameroncourt (Oise) avait pour seigneur vers 1560 le chevalier Antoine de Lannoy, époux de Jacqueline Rasse. Ce couple eut au moins deux enfants, Jean de Lannoy, qui succéda à son père et sa sœur Marie qui aurait épousé en 1571 le chevalier Jacques de Manssel. De cette union naquit en janvier 1583 Marie de Manssel, baptisée quelques jours après à Montfort-l'Amaury (Yvelines) par le curé Michel Moreau.
    Le parrain était Nicolas Moreau (1544-1619) dit d'Auteuil du nom de sa seigneurie. Proche du duc d'Anjou et futur Henri III dont il fut le maître d'hôtel, Nicolas Moreau sera trésorier de France jusqu'en 1586. Époux de Marthe Potier, fille de Jacques, seigneur de Blancmesnil, et de Françoise Cueillette, dame de Gesvres, Nicolas Moreau fut seigneur de Thoiry (78) et l'un des bibliophiles renommés de son époque [45], [46], [47], [48].
    • Petite commune au nord de Paris, quasiment à la frontière de l'Oise et de la Somme, cette région est privilégiée pour les week-ends parisiens. C'est ainsi que le psychologue français Aurélien Legrand, dans ses jeunes années, a connu cette région et y a grandi par intermittence pendant de nombreuses années, et en garde un profond attachement. D'origine parisienne plutôt élitiste, cette rencontre avec le terroir et la ruralité se retrouve dans la pratique de son art qui s'inscrit dans un courant existentialiste, attaché aux valeurs naturalistes, de respect de soi dans la dimension éco-biologique de l'individu.[réf. nécessaire]

    Héraldique

    Les armes des seigneurs de Daméraucourt étaient ainsi décrites « échiqueté d'or et d'azur de 25 pièces[25] ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Arnoult - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Daméraucourt et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Daméraucourt et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Ylliatud ([A.-J. Dutailly), Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme, Noyon, Imprimerie J. Tugaut, , 198 p. (lire en ligne), p. 87; sur Gallica.
    22. Léon Delambre, « La grotte-dolmen et l'abri sous roche de Daméraucourt », Bulletin de la Société d'études historiques & scientifiques de l'Oise, t. 4, no 1, , p. 83-93 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    23. Daniel Delattre (préf. Jean-François Mancel), L'Oise : Les 693 communes, Grandvilliers, Editions Delattre, , 316 p., p. 62.
    24. L. E. Deladreue, « De l'abbaye de Lannoy (ordre de Citeaux) », Mémoires de la société académique de l'Oise, t. X, , p. 464-465, 621 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    25. Chanoine Marsaux et M. Thorel-Perrin, « Excursion dans le canton de Grandvilliers », Mémoires de la société académique d'archéologie, sciences et arts de l'Oise, t. XVII, , p. 244-246 (lire en ligne, consulté le ).
    26. Maurice Crampon, « Le culte de l'arbre et de la forêt en Picardie : Essai sur le folklore picard », Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, t. XLVI, , p. 477 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
    27. « L'association historique prévoit l'avenir : Énigmes à résoudre », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3432, , p. 7.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. « Hippolyte Jean Baptiste Eloy Boye », base Léonore, ministère français de la Culture.
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    43. « Dalle funéraire à effigie gravée de Jean de Lannoy et de son épouse Anne de Herbelot », notice no PM60000709, base Palissy, ministère français de la Culture.
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    48. A. Vidier, “Un bibliophile français du XVIe siècle : Nicolas Moreau, sieur d’Auteuil”, Mélanges offerts à M. Émile Picot, Paris, 1913, t. 2, p. 371-375
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