Désert d'Arabie et brousses xériques saharo-arabiques orientales

Le désert d'Arabie et les brousses xériques saharo-arabiques orientales forment une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des déserts et brousses xériques de l'écozone paléarctique. Il s'agit de la plus grande écorégion de la péninsule Arabique, qui s'étend principalement en Arabie saoudite, de la frontière avec le Yémen et Oman jusqu'au Sud de la Jordanie et de l'Irak. Elle comprend le désert du Rub al-Khali, qui est certainement la plus grande étendue de sable de la planète, ainsi que le Sinaï israélo-égyptien. Au bord du golfe Persique, le désert s'étend encore sur la plus grande partie du Qatar et de l'émirat d'Abu Dhabi.

Désert d'Arabie

et brousses xériques

saharo-arabiques orientales
Écorégion terrestre - Code PA1303[1]
Coucher de soleil dans le désert du Rub al-Khali.
Classification
Écozone : Paléarctique
Biome : Déserts et terres arbustives xériques
Géographie et climat
Superficie[2] :
1 847 461 km2
min.max.
Altitude[2] :−407 m2 575 m
Température[2] :6 °C37 °C
Précipitations[2] :mm94 mm
Écologie
Espèces végétales[3] :
900
Oiseaux[4] :
310
Mammifères[4] :
102
Squamates[4] :
147
Espèces endémiques[4] :
6
Conservation
Statut[4] :
Critique / En danger
Aires protégées[5] :
29,4 %
Anthropisation[5] :
0,3 %
Espèces menacées[5] :
38
Ressources web :

Localisation

Les conditions climatiques qui y règnent rendent la biodiversité peu riche, malgré la présence de quelques plantes endémiques. De nombreuses espèces, comme l'Hyène rayée, le Chacal commun et le Ratel ont disparu de cette zone à cause de la chasse et de la destruction des habitats. D'autres espèces ont été réintroduites avec succès, comme l'Oryx blanc ou la Gazelle des sables, et sont protégées par un certain nombre de réserves naturelles. Le surpâturage, la conduite hors route, et la destruction des habitats par l'humain sont les principales menaces pour cette écorégion désertique.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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