Dépôt des marbres

Le dépôt des marbres du ministère des Travaux publics est un ancien hangar de stockage qui se trouvait sur l'île des Cygnes à Paris. Il a été fondé par Colbert.

Plan du hangar du dépôt des marbres à Paris en 1901[1].

Son emplacement[2] correspond à celui de l'actuel musée du quai Branly.

Historique

Eugène Druet, Le Baiser par Rodin, en marbre, dans l’atelier du dépôt des marbres du sculpteur Jean Turcan, c. 1898.

À la fin du XVIIIe siècle, l'île des Cygnes ou « île Maquerelle » est rattachée à la rive gauche et devient le quartier du Gros-Caillou[3].

Dans la première moitié du XIXe siècle, on y faisait venir du marbre de Carrare[4].

En 1831, Edme Gaulle en est nommé inspecteur conservateur. Le 6 juin 1838, Henri Labrouste en est nommé architecte. Émile Marras, en a été conservateur.

En 1880, Auguste Rodin établit un atelier au 182 rue de l'Université[5].

En 1901, on exproprie le dépôt où étaient « relégués les statues des souverains qui ont cessé de plaire » et les statues qui ne sont plus exposées[6].

Notes et références

  1. Source : BNF.
  2. Voir la mention « Marbres du Gouvt » en bord de Seine, à droite du Champ de Mars, sur le Nouveau plan complet de Paris avec ses fortifications... gravé par N.-J. Henriot, 1847, disponible sur Gallica.
  3. Olivier Zunz, « Étude du processus d'urbanisation d'un secteur de Paris : le quartier du Gros-Caillou et son environnement », 1970.
  4. Martine Plouvier, « Du marbre de Carrare pour les sculpteurs français de la première moitié du XIXe siècle », extrait de « Circulation des matières premières en Méditerranée, transferts de savoirs et de techniques (édition électronique) » sous la direction de Jean-René Gaborit ; 128e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Bastia, 2003 ; éd. Paris, 2009
  5. Elisabeth T. Barbier, Le VIIe Arrondissement dans l'art et l'histoire, Éditions Bonneton, , p. 69.
  6. In Gallica : Fernand Laudet La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages .
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