Croiseur interstellaire

Le croiseur interstellaire ou destroyer stellaire (nom original : Star Destroyer) est un vaisseau amiral apparaissant dans la saga Star Wars.

Croiseur interstellaire impérial
Vaisseau spatial apparaissant dans
Star Wars.

Genre Combat lourd
Classe Impérial I
Longueur 1 600 m[1]
Armement 6 turbolasers lourds
2 Canons à ions lourds
60 turbolasers Taim & Bak XX-9
60 canons à ions Borstel NK-7
10 rayons tracteurs Phylon Q7
Bouclier 4800 SBD
Coque 2272 RU
Propulsion 3 moteurs ioniques Destroyer-I
Hyperpropulsion Hyperpropulseur X2 (secours X8)
Vitesse maximale 70 MGLT
Transport de troupes 9.700 stormtroopers
Transport de vaisseaux 20 TB-TT
30 TR-TT
6 escadrilles de TIE
15 Transports DX-9
5 Torpilleurs d'Assaut
8 navettes Lambda
12 barges
15 navettes Sentinelle
Équipage 36 810 hommes
275 artilleurs
Cargaison 36 000 tonnes
Passagers aucun
Affiliation Empire galactique

Films Solo
Rogue One
Un nouvel espoir
L'Empire contre-attaque
Le Retour du Jedi
Séries Rebels
Première apparition Un nouvel espoir (1977)
Dernière apparition Solo (2018)
Site officiel Fiche du vaisseau

Apparitions

Univers Légendes

À la suite du rachat de la société Lucasfilm par The Walt Disney Company, tous les éléments racontés dans les produits dérivés datant d'avant le ont été déclarés comme étant en dehors du canon et ont alors été regroupés sous l’appellation « Star Wars Légendes »[2].

Conception et création

Maquette

À l'origine, les maquettistes d'Industrial Light & Magic avaient prévu de repeindre un Destroyer Stellaire pour créer l’Executor[3]. George Lucas et le directeur des effets spéciaux Joe Johnston ont finalement conçu un nouveau vaisseau, plus long et plus élancé, dans l'idée d'en faire le vaisseau amiral de Dark Vador[3]. Les maquettistes durent se lancer dans la construction d'une maquette solide de plus de 2,5 mètres de long pour seulement une vingtaine de centimètres de largeur, ce qui était un défi technique[3]. C'est Lorne Peterson qui a conçu celle-ci en aluminium alvéolé ultraléger[3]. Finalement, la maquette était constituée de deux feuilles d'aluminium travaillées qui encapsulaient la structure alvéolée[4]. Les dimensions finales de la maquette de l’Executor était de 92 × 282 × 33 centimètres[4].

Habituellement, les décors sur les maquettes de vaisseau de Star Wars étaient fait à partir de kits de pièces en plastique mais l’Executor a bénéficié de pièces uniques pour composer les structures qui parsèment le dessus du vaisseau[3]. Si les lumières des Destroyers Stellaires classiques ont été faites avec de la fibre optique, l'illumination de l’Executor a elle été faite grâce à des tubes fluorescents néons placés à l'intérieur de la structure et elle était visible grâce au percement d'environ 25 000 fenêtres sur la maquette[3],[4].

La maquette de l’Executor coûta finalement 100 000 $ à construire[3]. Satisfait de son rendu cinématographique, il fut décidé que l’Executor aurait une place plus importante dans Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque et trois maquettes supplémentaires furent créées[3].

Tournage

La plupart des scènes à l'intérieur de l’Executor dans Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque ont été tournées dans deux décors conçus par Norman Reynolds et construits aux Elstree Studios en Angleterre[3],[5]. L'un représente le pont de commandement et l'autre la chambre de méditation de Dark Vador. Ces décors ont été complétés par les peintures de fond de Ralph McQuarrie[3].

Le pont de commandement possède une baie vitrée panoramique d'où Dark Vador peut observer les batailles et de deux travées où l'équipage travaille située à un niveau inférieur par rapport aux officiers, sur le modèle des galères antiques[5].

Dans l'édition spéciale de L'Empire contre-attaque sortie en 1997, on peut voir le hangar de l’Executor créé numériquement pour l'occasion et l'arrivée de la navette de Vador[3],[5]. Ce dernier plan est en fait une réutilisation d'un plan de Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi.

Pour la scène de la destruction de l’Executor, un dôme bouclier déflecteur fut spécialement créé[3]. Pour figurer la collision du A-wing dans le pont de commandement, une voiture enflammée fut projetée dans le décor[3]. Le plan montrant l’Executor s'écrasant sur l'Étoile de la Mort a été planifié grâce à des storyboards animés[3].

Produits dérivés

L’Executor est l'un des véhicules de l'univers Star Wars ayant été produits sous forme de boîte de construction par Lego. Celle-ci comporte plus de 3000 pièces. Pour son set de jeu représentant la chambre de méditation de Dark Vador, Kenner ne souhaitait pas utiliser le nom Executor, un nom jugé trop menaçant. Le vaisseau fut finalement désigné sous l'appellation « Darth Vader's Star Destroyer » après consultation d'une agence de communication[6]. En 2006, Wizards of the Coast a créé une figurine miniature du vaisseau pour son jeu de plateau stratégique Star Wars Miniatures Starship Battles[7]. Hasbro a sorti un jouet électronique à l'effigie de l’Executor. Il est considéré comme le plus rare de la collection de véhicules Star Wars de Hasbro[8]. En 2019, Fantasy Flight Games sort une miniature à l'effigie de l'Executor pour le jeu de figurine star wars Armada[9]

Croiseurs interstellaires réputés

L’Executor

La classe Executor, ou super croiseur interstellaire, est la plus puissante et la plus imposante de la flotte impériale.

Caractéristiques

Les origines de la conception de l’Executor sont décrites dans plusieurs guides des jeux de rôle Star Wars de Wizards of the Coast et de West End Games ainsi que dans des guides encyclopédiques consacrés à l'univers étendu de Star Wars.

Le projet de Super Destroyer Stellaire fut débuté par l'Empire dans le cadre d'un projet nommé « projet Sarlacc »[Note 1] et fut conçu par Lira Wessex, ingénieur en vaisseaux spatiaux déjà conceptrice des Destroyers Stellaires et fille du célèbre ingénieur Walex Blissex[6]. Il devait dépasser en taille le Destroyer Stellaire, fer de lance de la terreur impériale. Le premier prototype connaît de nombreux retards et est finalement détruit lors d'un attentat perpétré par des rebelles d'Alderaan dirigés par le sénateur Bail Organa[10]. Ce prototype servit finalement de base à un Super Destroyer Stellaire encore plus gros et qui servirait de vaisseau amiral à Dark Vador : l’Executor[11].

L’Executor fut tout d'abord construit aux chantiers navals de Kuat puis fut transféré aux chantiers navals de Fondor[12]. Ceci permit à l'Empire de masquer la construction d'un deuxième Super Destroyer Stellaire, son sister-ship, le Lusankya[13].

Une flotte se constitua autour de l’Executor. Trois Destroyers Stellaires de classe Impériale II (l’Accuser, l’Avenger et le Stalker) et deux Destroyers Stellaires de classe Impériale I (l’Adjudicator et le Tyrant) survivant de la flotte de l'amiral Griff rejoignirent le vaisseau amiral de Vador pour former l'Escadron de la Mort, l'une des plus puissantes flottes que la galaxie ait connues. Cette flotte intervint sans succès sur la planète Shelkonwa pour tenter de capturer Leia Organa et Luke Skywalker (Allégeance, roman, 2007).

L'amiral Griff mort, un autre amiral fut nommé pour diriger l'Escadron de la Mort, Kendal Ozzel. Commandant officiellement la flotte, il répondait néanmoins aux ordres de Vador[14]. Toujours à la recherche de la flotte rebelle, Vador obtint sa position en torturant un stratège rebelle capturé par l'Empire, Jorin Sol. La flotte tendit alors une embuscade aux Rebelles dans le bras de Tingel. Les pertes rebelles furent très lourdes et leur vaisseau amiral, Rebel One fut lourdement endommagé. Malgré cela, grâce à Jorin Sol, la flotte put s'enfuir in extremis (Rebellion, comics, 2006).

Par la suite, l’Executor alla à la rencontre du général Rom Mohc et de son vaisseau expérimental où il commençait à produire des droïdes de combat surpuissants, les Dark Troopers. Mais le vaisseau amiral fut infiltré par Kyle Katarn, mercenaire à la solde de Mon Mothma, qui tua Mohc et détruisit son vaisseau (Dark Forces, jeu vidéo, 1995).

L'Escadron de la Mort eut ensuite une autre opportunité de capturer Leia et Luke sur Circarpous V mais échoua une nouvelle fois après un duel où Luke parvint à défaire Vador (La Pierre de Kaiburr, comics, 1995). Bien qu'en fonction depuis plus de deux ans, l’Executor n'avait pas été inauguré. Une cérémonie grandiose fut alors organisée[14].

Les croiseurs de classe Imperial

Les croiseurs interstellaires impériaux (Imperial Star Destroyers) sont de gigantesques vaisseaux symboles de la toute-puissance impériale.

L'Imperial I est la classe de croiseur la plus utilisée par l'Empire galactique et l'une des plus puissantes de la Galaxie.

Caractéristiques

Ce destroyer puissamment armé pouvait à lui seul réduire une planète à néant et même détruire une flotte composée de croiseurs lourds. Il fut un vrai cauchemar pour l'Alliance car l'ISD pouvait intercepter et pulvériser tous leurs vaisseaux. Seuls les croiseurs Mon Calamari MC-80 avaient une chance face à une telle puissance, et seulement si ils s'y mettaient à 2 ou 3.

Bien supérieur à son prédécesseur le Victory, l'ISD garde une forme triangulaire, reprise notamment sur le super star destroyer Executor, qui est devenue pour beaucoup le symbole de la puissance impériale.

Sa taille de 1 600 mètres, son armement composé de 2 turbolasers lourds, 60 turbolasers, 2 canons à ions lourds, 60 canons à ions et de 10 Rayons tracteurs et son bouclier généré par les deux tourelles au-dessus du centre de commandement faisaient de lui l'un des meilleurs vaisseaux de la galaxie.

Il était si puissant qu'il fut construit en série et pas moins de 25 000 exemplaires[15] sortirent des Chantiers Navals Kuat.

Passerelle

La passerelle principale possède l'allure caractéristique des vaisseaux Impériaux et est facilement reconnaissable. La salle de commande est constituée à l'avant de neuf baies vitrées adjacentes, et au centre de deux puits d'équipages qui contiennent tous les contrôles principaux et les commandes d'ordinateur. Entre les deux puits, il y a un passage qui mène à l'arrière de la salle de commande. À droite et à gauche de cette salle existent deux alvéoles contenant les commandes des armes et des boucliers. À l'arrière de la salle de commande se trouve le poste de communication, un turboascenseur et un système de communication pour les communications holographiques.

Armement, Vaisseaux et troupes embarqués

Un seul Destroyer Impérial possède une puissance de feu suffisante pour surclasser tous les vaisseaux ennemis et peut rendre une planète inhabitable.

L'armement principal du destroyer Impérial est composé de quatre doubles tourelles (huit au total) de chaque côté de la structure principale du vaisseau, six d'entre elles sont des Turbolasers lourds et les deux autres sont des canons à ions. Chaque turbolaser lourd mesure plus de 50 mètres de long.

Le destroyer Impérial possèdent aussi 60 turbolaser Taim & Bak XX-9 et 60 canons à ions répartis sur toute la coque pour pouvoir engager des cibles se trouvant devant lui et qui ne peuvent être touchées par les turbolasers lourds, ou qui ne doivent pas être détruites mais juste endommagées : en effet leur puissance de feu est bien inférieure à celle des tourelles principales. Il possède en plus 10 rayons tracteurs. Cet armement est contrôlé par les excellents ordinateurs de visée LeGrange.

Il peut embarquer 72 Chasseurs TIE organisés en 6 escadrilles. À l'époque de la Bataille de Yavin, les escadrilles étaient composées de 4 Chasseurs Tie, 1 Intercepteur TIE et 1 bombardier TIE, mais avec le temps, la proportion de Chasseurs Tie diminua au profit de l'Intercepteur Tie.

Le destroyer Impérial transporte aussi des forces terrestres. En tout temps, il peut déployer une base terrestre sur n'importe quel théâtre d'opération. Il contient aussi 20 TB-TT, 30 TR-TT et 9 700 stormtroopers. Pour transporter tout cela il possède 12 barges de débarquement, des navettes Lambda (8), Gamma (1) et sentinelles (15) et des Transports delta DX-9 (15)

Sphère Radar et Générateur de bouclier

Les deux dômes situés au-dessus de la passerelle sont, respectivement, un dôme Radar et un générateur de bouclier.

C'est Richard Edlund, responsable des effets visuels pour Lucasfilm qui a décrit pour la première fois ces dômes comme des dômes Radar inspirés des Dômes Radar sur les Navires de guerres Américains dans une entrevue en 1983 au magazine Cinefex. Plusieurs références littéraires comme The Essential Guide to Vehicles and Vessels et The Essential Guide to Weapons and Technology décrivent ces dômes comme des générateurs de bouclier déflecteurs.

Moteurs

Les moteurs propulsant ce géant sont au nombre de sept : trois de grandes dimensions fonctionnant à l'Ion qui produisent une lueur bleue et quatre plus petits qui sont probablement utilisés comme des "thrusters" supplémentaires. Le tout est alimenté par un réacteur à ionisation solaire qui produit autant d'énergie qu'une petite étoile.

Notes et références

Notes

  1. En référence au puits du Sarlacc.

Références

    • Sources secondaires
    1. (en) « Imperial Star Destroyer », sur StarWars.com (consulté le ).
    2. (en) « The legendary Star Wars Expanded Universe turns a new page », sur StarWars.com, (consulté le ).
    3. (fr) Star Wars : Le Mythe et la Magie, LucasArts, 1998.
    4. (en) From Star Wars to Indiana Jones: The Best of the Lucasfilm Archives de Mark Cotta Vaz et Shinji Hata, Chronicle Books, 1995, 208 pages.
    5. (en) The Art of Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back de Vic Bulluck, Valerie Hoffman et Mark Cotta Vance, Del Rey, 1980, 192 pages.
    6. (en) Databank: Imperial Star Destroyer, StarWars.com.
    7. (fr) « Star Wars Miniatures Starship Battles - Preview», Star Wars Miniatures.
    8. (en) « Star Wars: Cargo Bay – Electronic Super Star Destroyer», Lucasfilm
    9. « Super Star Destroyer Expansion Pack », sur www.fantasyflightgames.com (consulté le )
    10. (en) Dawn of Defiance: Jaws of the Sarlacc de Rodney Thompson, 28 octobre 2009, Wizards of the Coast.
    11. (en) Galaxy Guide 3: The Empire Strikes Back (Second Edition) de Michael Stern et Pablo Hidalgo, juillet 1996, West End Games.
    12. (en) Star Wars: The Essential Guide to Planets and Moons de Daniel Wallace, 21 juillet 1998, Del Rey.
    13. (en) Starships of the Galaxy (Saga Edition) d'Owen K.C. Stephens, Gary Astleford et Rodney Thompson, 18 décembre 2007, Wizards of the Coast / LucasBooks.
    14. (en) Darth Vader de Iain Lowson et Jim Swallow, The Official Star Wars Fact File no 19, Lucas Books .
    15. Zahn 1997, p. 7.

    Annexes

    Bibliographie

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    Articles connexes

    Liens externes

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