Crise du quartz

La crise du quartz ou révolution du quartz[1],[2] désigne les bouleversements économiques de l'industrie horlogère provoqués par l’avènement dans les années 1970 et le début des années 1980 des montres à quartz.

Seiko Quartz Astron-35SQ, la première montre-bracelet à quartz.

La crise débute par une innovation du fabricant japonais Seiko qui dévoile la première montre à quartz le . Beaucoup plus précises les montres à quartz ont alors largement supplanté les montres mécaniques. Cette crise est à l'origine du déclin de l'industrie horlogère suisse  laquelle fait toutefois le choix de rester attachée à la technologie traditionnelle des montres mécaniques et de se spécialiser dans le marché du luxe , ainsi que de la montée en puissance des entreprises asiatiques, qui vont assurer désormais l'essentiel de la production mondiale de montres bon marché après avoir adopté la nouvelle technologie. Les groupes horlogers japonais haut de gamme, dont Seiko et Citizen, finissent ainsi par se retrouver à leur tour concurrencés et doivent se recentrer à nouveau sur les montres mécaniques traditionnelles ainsi que sur des technologies hybrides de précision (Spring Drive, Kinetic, Eco-Drive, etc...).

Toutefois, si la crise a fortement frappé les horlogers historiques suisses et japonais, elle a permis à d'autres acteurs d'émerger durablement, essentiellement sur le segment de la montre utilitaire. C'est le cas notamment de la marque G-Shock du groupe Casio, qui cible une utilisation en milieu difficile, de Timex qui s'est réorientée sur ce même segment ou encore de Suunto, spécialisée dans les activités sportives. Ces trois fabricants sont aujourd'hui largement implantés sur le marché grand public.

Références

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