Cour impériale de Kyoto

La cour impériale de Kyōto, anciennement la cour impériale de Heian, fut le gouvernement nominal du Japon à partir de 794, date à laquelle l'empereur Kammu déplaça la capitale à Heian-kyō (littéralement « capitale de la paix », aujourd'hui Kyoto), et jusqu'à l'ère Meiji, en 1868, lorsque la cour fut transférée à Tokyo et intégrée au gouvernement de l'empereur Meiji.

Vue de la façade du palais impérial de Kyōto.

Si l'empereur régnait nominativement, le vrai pouvoir était durant toute l'ère Heian aux mains des régents Fujiwara, malgré la tentative de certains empereurs d'échapper à cette emprise via l'institution de l'insei.

Après la guerre de Genpei, et l'établissement du bakufu par Minamoto no Yoritomo en 1185, le pouvoir fut aux mains des shoguns, que les gouvernements étrangers, et notamment chinois, prirent souvent pour des empereurs du Japon.

Culture

L'École Kanō est de tradition héréditaire. Depuis plusieurs siècles ces peintres répondent au mécénat pratiqué par la cour, les daimyos et les monastères. À la fin des guerres civiles de l'Époque Sengoku (1477-1573), Kyoto est la première ville à se relever des ravages et c'est dans cette cité au riche passé culturel que renaît d'abord la création artistique[1].

Bibliographie

Notes et références

  1. Hélène Prigent, « Images du Monde flottant », Le Petit Journal des grandes expositions, no 369, , p. 3 (ISBN 2-7118-4852-3)

Articles connexes

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