Collandres

Collandres est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Collandres

Église de Collandres en 2007.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Gentiane
Maire
Mandat
Charles Rodde
2020-2026
Code postal 15400
Code commune 15052
Démographie
Population
municipale
155 hab. (2018 )
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 14″ nord, 2° 39′ 29″ est
Altitude Min. 896 m
Max. 1 540 m
Superficie 43,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Collandres
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Collandres
Géolocalisation sur la carte : France
Collandres
Géolocalisation sur la carte : France
Collandres

    Géographie

    Offrant un panorama sur la vallée de la Véronne et le plateau du Cézallier, porte d'entrée du plateau de Trizac, le bourg de Collandres se situe à une altitude de 1 080 m. Au sud, le suc de Rond (en auvergnat, Puech Redoun), haut de 1 582 m, domine le plateau peuplé de nombreuses gentianes.

    La commune est également arrosée par la Sumène et son affluent le ruisseau du Cheylat.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Collandres est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,1 %), prairies (18,6 %), forêts (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones humides intérieures (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Colandre en 1333 (hommage à l'évêque de Clermont) ; Calandre en 1443 (archives municipales de Saint-Flour) ; Colandres en 1513 (terrier d'Apchon) ; Collandrez en 1608 (minutes Danty notaire) ; Collandres en 1663 (état civil de Salers) ; Coulandres en 1673 (état civil de Menet) et Collandre en 1687 (état civil de Murat)[8],[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 En cours
    (au 11 août 2020)
    Charles Rodde[10] DVD Retraité de l'enseignement
    Conseiller départemental du
    canton de Riom-ès-Montagnes (2015-)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 155 habitants[Note 2], en augmentation de 1,97 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7706951 0129449861 0229061 033842
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    904835836809827847829735859
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    863734690598581603585480519
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    482414359322283223189184179
    2013 2018 - - - - - - -
    152155-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La grotte des Fées, anciennement « le Cuze de li Fados », est un site paléolithique connu sous le nom de grotte de la Bade. Il s'agit d'un abri naturel dont la spéléogenèse relève des grottes de contact. Le toit de la cavité est formé d'une coulée basaltique tandis que le sol marneux plus tendre a été érodé. Le fond de l'abri est prolongé par une galerie de captage ouverte dans les marnes. La partie naturelle de la grotte a servi d'habitat préhistorique, plus précisément de campement à des chasseurs-cueilleurs de la fin du Magdalénien[15]. Elle aurait été également, selon la tradition, un lieu de refuge de saint Martin, évangélisateur du Cantal.
    • À Espinasse, un village déserté au Moyen Âge offre quelques vestiges d'habitations (cases) et il subsiste la base d'une tour de guet.
    • Autres vestiges de village déserté au Clos de Plume (L'Oùpillère).
    • Un habitat circulaire à Invialars, première route à droite en sortant de Collandres en direction de Trizac-Valette.
    • L'église Saint-Martin : massive et trapue, elle a été érigée sur l’emplacement d’un ancien poste de vigie qui surveillait la vallée de la Véronne.
    • La cascade du pont d'Aptier.
    • L'ancienne carrière de diatomite au Suc de Chadefaux.
    • Présence de dizaines de tumulus (tombes du Ier siècle ap. J.-C.) sur l'ensemble du plateau de Collandres.
    • Huttes en torchis en lisière du bois de Cournil (expérience télévisuelle : « Retour vers le Néolithique », été 2002)

    Église Saint-Martin

    Édifice d'époque romane, composé d'une nef unique avec un petit transept et terminée par un chœur en hémicycle. À l'avant, un clocher-porche a été ajouté probablement au XVIIIe siècle. Il s'agit d'une tour à base rectangulaire, à trois niveaux délimités par des moulures. Sur le chevet, deux colonnes engagées encadrent les deux fenêtres centrales. Leurs chapiteaux sont ornés de feuillages stylisés. Des modillons, ornés de têtes ou simplement moulurés, décorent la bordure du toit.

    Le chœur (cad. AB 66) est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984[16].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Emile Amé, Dictionnaire Topographique du Cantal, 1897.
    9. Site Aprogemere
    10. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 20-21. (ISBN 2-9526017-0-4)
    16. « Église Saint-Martin », notice no PA00093498, base Mérimée, ministère français de la Culture
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