ClearSpace-1

ClearSpace-1, anciennement CleanSpace One est le premier satellite de démonstration technologique développé par l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il vise à tester les technologies de rendez-vous spatial, de capture et de désorbitation de satellites en fin de vie et de débris spatiaux[1]. Une rentrée atmosphérique destructrice détruira à la fois ClearSpace-1 et les satellites capturés[2]. Le premier vol est financé par l'Agence spatiale européenne et la cible sera Vespa (Vega Secondary Payload Adapter), un adaptateur de vol provenant du deuxième vol de la fusée Vega[3]. Son lancement est prévu pour 2025[3].

Les différents concepts de l'EPFL

Le concept initial comprenait une griffe pour saisir les satellites[4]. Cependant, après une collaboration avec des étudiants de la Haute École du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève, les ingénieurs ont conclu qu'un filet qui attraperait les satellites était le système de collecte le plus agile et le plus fiable[5].

Pour réaliser la reconnaissance visuelle des satellites, l'organisation prévoit d'utiliser des caméras à plage dynamique élevée (pour gérer une grande plage de réflectivités) et traiter les images en temps réel[6].

Un concept précédent proposait d'utiliser un filet qui s'alignait et puis se repliait sur un satellite pour démontrer le concept. Il devait collecter le satellite SwissCube-1 qui a atteint sa durée de vie initiale[7].

Spinoff et mission de l'ESA

Au début 2018, l'EPFL transforme la mission CleanSpace One en une société privée appelée ClearSpace. En 2019, cette société remporte un appel d'offres du programme de sécurité spatiale de l'Agence spatiale européenne (ESA) dans le cadre du projet ADRIOS (Active Debris Removal / In-Orbit Servicing). Cette mission ciblera Vespa (Vega Secondary Payload Adapter), un adaptateur de charge utile d'une fusée Vega. Il s'agit d'un débris provenant du second vol de la fusée européenne effectué en 2013. Il pèse 112 kg et se trouve approximativement à une altitude de 801 x 604 km[3],[8].

Références

  1. Coxworth, « EPFL's CleanSpace One satellite will "eat" space junk », Gizmag, (consulté le )
  2. Volpe, « EPFL's CleanSpace One: clearing up cosmic clutter (video) », Engadget, AOL, (consulté le )
  3. (en) « Call for Media: ESA and ClearSpace SA sign contract for world’s first debris removal mission », sur www.esa.int (consulté le )
  4. Starr, « Playing Pac-Man with space junk », CNET, CBS Interactive, (consulté le )
  5. « A giant Pac-Man to gobble up space debris », Phys.org, (consulté le )
  6. Pittman, « Pac-Man Inspires Engineering Solution to Clean up Space Debris », Engineering.com, (consulté le )
  7. Wenz, « The EPFL's Pac-Man Bot Can Snap Up Tiny Satellites », Popular Mechanics, Hearst Communications, (consulté le )
  8. ESA commissions world’s first space debris removal

Liens externes

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