Claudine Béréchel

Claudine Anna Béréchel, née le à Clichy et morte le à Paris, est une artiste peintre, graveuse, sculptrice et médailleuse française.

Biographie

Claudine Béréchel est la fille de Louis Béréchel, directeur de société, et de son épouse Gillette Malet. Elle entre en 1942 à l'École nationale supérieure des beaux-arts, avec le souhait de faire de la décoration. Elle y intègre l'atelier du peintre fresquiste Pierre-Henri Ducos de La Haille (1889-1972)[1].

Elle réalise des mobiles polychromes, décore des bâtiments publics et fait de la gravure en taille douce.

Elle épouse le [2] son condisciple, le graveur René Quillivic, et s'installe avec lui à Paris dans la maison-atelier du no  73 boulevard de Montmorency, chez son beau-père. Le couple aura deux enfants : Anna et Armel.

Particulièrement habile, elle réalise des tailles directes dans l'acier. Elle maîtrise parfaitement la technique du bronze et réalise des tanagras à la sculpture monumentale. Passionnée de paléontologie et de la préhistoire, elle collectionne les minéraux et les fossiles.

Claudine Béréchel meurt le à Paris[2],[3]. Ses obsèques ont lieu à l'église de Plouhinec, commune berceau de la famille Quillivic où la maison familiale est toujours conservée.

Œuvre

Timbre postal

  • Nouvelle-Calédonie, 1975, pour le 10e anniversaire de la Société ornithologique de Nouméa[4]
  • 10e anniversaire de la Société ornithologique de Nouméa, 1975[4]

Monnaie

  • Pièce de 1 Franc Convocation des États Généraux du , émise pour le bicentenaire en 1989, en nickel, de 24 mm de diamètre, tranche striée, poids : 6 grammes, épaisseur 1,7 mm. Démonétisée le [5]

Médaille

  • Médaille du cinéma en bronze, 68 mm, 180 g environ, signée poinçon corne (Mdp), avers : évocation d'une salle de cinéma avec un écran blanc et en dessous la silhouette des spectateurs. Au revers : La bande du film serpentant de droite à gauche, sur toute la surface de la pièce comme un long ruban
  • 1969 : série de médailles émaillées[réf. nécessaire]
  • 1978 : L'Homme dans le Cosmos, une de ses fontes choisit par l'Agence spatiale européenne pour offrir au roi Juan Carlos pour l'inauguration de son premier centre spatial
  • 1987 : Guillaume le Conquérant pour la Monnaie de Paris à l'occasion du 900e anniversaire de sa mort. L'avers représente le profil d'un guerrier casqué tenant devant son visage une épée pointée vers le ciel, le revers, le vainqueur de la Bataille d'Hastings, à cheval, passant en revue les bateaux de son expédition
  • Paris en couleurs bronze, émaux, poids 210 gr. Médaille presse-papier, 180 g, bronze 68 mm[6]

Sculpture

Parmi ses sculptures monumentales, on peut citer celles des groupes scolaires du parc à Vanves, de la rue Paul-Valéry à Paris et du Cercle de la Marine à Casablanca[1].

Illustrations

Avec son époux ils signent ensemble de nombreux poèmes qu'ils illustrent et éditent dans leur propre maison d'édition[8].

Publication

  • L'Homme et l'univers, 2008

Expositions

Claudine Béréchel a participé à plusieurs salons : au Salon des réalités nouvelles (1950, 1951, 1952), au Salon de la jeune peinture (1958), au Salon d'automne et au Salon de la Société nationale des beaux-arts.

Elle a ensuite exposé dans des galeries ou institutions :

Notes et références

  1. Catalogue général illustré des éditions de la Monnaie de Paris, sans date (1985).
  2. http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr/2013/03/17/hommage-a-claudine-berechel/ Le Monde Philatélique (17/03/2013)
  3. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  4. Yvert et Tellier, no 395
  5. 1 franc États Généraux de Béréchel
  6. Médailles : Presse-papier et Paris en couleurs de Claudine Béréchel
  7. Timbres magazine no 80, juin 2007, pages 68-73.
  8. Le Télégramme du 3 août 2011.
  9. (notice BnF no FRBNF13513406)

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Who's Who in France
  • Bernard Jules Verlingue, Catalogue de l'exposition de René Quillivic (père) et fils et Claudine Béréchel, éditions de l'Association des amis du musée de la faïence de Quimper, Quimper, 1997, 48.p.

Liens externes

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