Claude Picard

Claude T. Picard est un peintre canadien.

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Biographie

Claude Picard naît le à Edmundston, au Nouveau-Brunswick[1]. Il est le cadet des dix enfants de Vital Picard, employé au Canadien National, et de Bridget Toomey[1]. Il réside toujours à cet endroit[2]. Il se fait tôt reconnaître et gagne un prix national lors d'un concours en 1946, pour son aquarelle Robin des Bois[1]. Il termine son cours classique au Collège Saint-Louis de sa ville natale[1]. De 1956 à 1959, il fait un voyage d'études en Europe[2], où il se perfectionne chez les maîtres Mazzoli, Stultus et Beddini, à Florence et à Rome[1]. En 1963, Claude Picard épouse Jeanne Soucy, d'Edmundston ; le couple a deux enfants, Brigitte et Lucie[1]. Claude Picard reçoit des bourses du Conseil des Arts du Canada en 1982 et en 1992[2].

Il a étudié l'art avec Paul Carmel Laporte à Edmundston.

Il meurt le à l'hôpital régional d'Edmundston, des suites d'un cancer de la vessie[3].

Œuvres et style

En 1960, il peint deux murales pour l'église Notre-Dame-des-Flots de Lamèque[2]. En 1966, il reçoit une commande pour la murale Le Découvreur au CCNB-Edmundston[2]. En 1982, il réalise le tableau officiel de l'ancien lieutenant gouverneur Hédard Robichaud[4]. En 1985, il réalise la murale La Vie au Madawaska 1785-1985 à l'hôtel de ville d'Edmundston[2]. En 1986, il gagne la compétition de Parcs Canada pour six tableaux historiques au lieu historique national de Grand-Pré[2].

En 1992, il peint quatre tableaux sur l'histoire des Acadiens pour le musée de la citadelle de Belle-Île-en-Mer, en France[2]. Il réalise aussi les murales Se garder jeune pour le club d'âge d'Or de Saint-Basile et Il leur impose les mains, pour l'église de Saint-Jacques[2].

En 2001, il reçoit le contrat de la murale historique des fondateurs des cercles d'études des Caisses populaires acadiennes, à Caraquet[2]. En 2005, il réalise les six murales Les Grandes heures du peuple acadien au musée acadien de l'Île-du-Prince-Édouard[2]. En 2011, il réalise un tableau sur la bataille de la Ristigouche[3].

Il effectue des portraits à la sanguine pour tous les membres du Temple de la renommée sportive d'Edmundston[3]. Il effectue aussi des portraits pour celui de Campbellton[2].

Ses œuvres sont également exposées à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, à Bibliothèque et Archives Canada, au Musée du Nouveau-Brunswick, au Sénat du Canada et à l'Université de Moncton[3].

Une rétrospective de sa carrière est présentée en 2010 au Musée historique du Madawaska[3].

Il est l'un des rares artistes néo-brunswickois à pouvoir vivre de son art[3].

Distinctions

Claude Picard reçoit de nombreux prix au cours de sa carrière. De plus, une salle du musée acadien de l'Île-du-Prince-Édouard porte son nom[2]. Sa toile Le Départ vers l'exil 1755 figure sur un pli premier jour officiel le [2].

Collaboration littéraire

  • 1978 : Le Mensonge - Chronique des années de crise, Ed. Encres (ISBN 9782862220055)

Notes et références

  1. « Claude T. Picard », sur Temple de la renommée des arts d'Edmundston (consulté le ).
  2. « Biographie de Claude T. Picard » (consulté le ).
  3. Gilles Duval, « L'Acadie perd son plus grand illustrateur », L'Acadie nouvelle, , p. 4.
  4. DS, « Portrait d'un acadien unique peint par un artiste acadien », L'Évangéline, vol. ?, no 168, , p. 7 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • « La petite histoire de la musique au Madawaska », La Revue d'histoire du Madawaska, Claude Picard, 1989.
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