Citizen Dog

Citizen Dog (thaï : หมานคร, Mah nakorn) est une comédie thaïlandaise réalisée par Wisit Sasanatieng [1]en 2004. C'est le second film de son auteur, après Les Larmes du tigre noir (2000)[2]. L'histoire est tirée d'un roman de son épouse, Koynuch (Siriphan Techajindawong).

Synopsis[3]

Pott quitte sa campagne natale pour tenter sa chance à Bangkok. Il est engagé dans une usine de conditionnement de sardines. Un jour, la cadence s'accélère et il se coupe accidentellement l'index. Cet incident va déclencher un certain nombre de rencontres : tout d'abord celle de Yhott qui travaille à l'usine et devient son meilleur ami. Tous deux démissionnent et Pott est embauché comme agent de sécurité dans une entreprise où il croise Jinn, une jeune femme de ménage qui lit sans arrêt un livre qu'elle ne comprend pas. Il en tombe amoureux, mais la conquérir va s'avérer difficile. Interviennent également une descendante des Ming, une petite fille championne de jeux vidéo, un motard mort-vivant (qui ne porte jamais de casque), un ours en peluche gros fumeur, etc.[4]

Fiche technique[5]

Licencié en France

Distribution[9]

  • Mahasamut Boonyaruk : Pott, l'amoureux de Jinn
  • Saengthong Gate-Uthong : Jinn, la jolie femme de ménage
  • Raenkum Saninn (เรือนคำ แสงอินทร์) : Grand-mère de Pott
  • Sawatwong Palakawong Na Autthaya  : Yhott, le meilleur ami de Pott
  • Phasin Maloyaphan : Muay, amie de Yhott
  • Pattareeya Sanitwate : Baby Mam (Nawng Ma'am), la fille qui semble avoir 8 ans mais qui affirme en avoir 22, championne de jeux vidéo[10]
  • Nattha Wattanapaiboon (ณัฎฐา วัฒนะไพบูลย์) : Kong, le motard mort-vivant
  • Pakapat Bunsomtom : Tik, qui souffre de trous de mémoire et lèche tout ce qui passe
  • Chuck Stephens : Peter, le hippie / Andre
  • Gérard Fouquet[11] : Professeur étranger
  • Pen-ek Ratanaruang : le narrateur

Récompenses

Notes et références

Citizen Dog est un vrai compte-rendu géographique de la ville de Bangkok : ce film nous montre des rues du centre-ville, Silom et Sathon d'une manière fantastique et proprette avec un ciel radieux et dégagé, un Bangkok aux scènes filmées à l'aube avant que les rues ne débordent de trafic automobiles et de bruits[13].

Ce film est particulièrement apprécié par les critiques de cinéma qui le qualifient souvent d"Amélie Poulain thaïlandais" mais n'a pas eu de succès lors de sa diffusion dans les salles de cinéma en Thaïlande[14] (à noter qu'à l'époque il y a peu de salles de cinéma[15]). Wisit Sasanatieng observe que ces concitoyens préfèrent bien souvent voir les films à la TV ou en DVD pirate plutôt que dans les salles de cinéma (Ainsi, son film The Unseeable n'a pas de succès lors de sa diffusion au cinéma mais, en revanche, devient célèbre après sa diffusion à la télévision)[16].

  1. Collectif (Auteurs) (trad. de l'anglais), 100e prise : le cinéma de demain, 100 nouveaux cinéastes, Paris, Phaidon, , 432 p. (ISBN 978-0-7148-5976-7), Wisit Sasanatieng / Citizen Dog pages 348, 349, 350 et 351
  2. Azzedine Mabrouki, « Festival de Locarno », sur elwatan.com, El Watan,
  3. « Citizen Dog », sur telerama.fr, Télérama
  4. « Citizen Dog », sur lesinrocks.com, Les inrockuptibles,
  5. « Citizen Dog », sur catalogue.bnf.fr
  6. Camille Boubal, « Citizen Dog », sur lefigaro.com, Le Figaro, 25 août 2006 (mise à jour le 15 octobre 2007)
  7. « Citizen Dog », sur orient-extreme.net
  8. Julien Jouanneau, « Citizen Dog », Studio (n°226), , p. 30 (ISSN 0982-8354)
  9. « "Citizen Dog" », sur lemonde.fr, Le Monde,
  10. (en) Russel Edwards, « Citizen Dog », sur variety.com, Variety,
  11. « CV Gérard Fouquet (Professeur spécialiste du cinéma thaïlandais qui a organisé à la Cinémathèque de Paris "Introduction au cinéma thaïlandais" du 20 septembre au 1 octobre 2006) », sur f-origine.hypotheses.org
  12. Dominique Widemann, « Le lotus fleurit en Normandie », sur humanite.fr, L'Humanité,
  13. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), A la recherche de Bangkok par Robert Williamson (pages 159 à 186) / La ville abstraite (pages 170 et 171)
  14. (en) Parinyaporn Pajee, « Spirits and the soul », sur nationthailand.com, The Nation (Thailand),
  15. « Un circuit sous-développé », sur lemonde.fr, Le Monde,
  16. (en) Parinyaporn Pajee, « The spirit inside », sur nationthailand.com, The Nation (Thailand),

Liens externes

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