Cinéma indonésien

Le cinéma indonésien a une longue histoire. Le cinéma est apparu en Indonésie dès 1926, durant l'époque coloniale. Un cinéma national se développe peu après l'indépendance, notamment dans les années 1950 et 1960. Parmi les réalisateurs majeurs de ce nouveau cinéma national, le réalisateur Usmar Ismail fait figure de pionnier.

L'industrie cinématographique est actuellement l'industrie culturelle qui connaît la plus forte croissance du pays. Cependant, cette croissance est encore récente et le cinéma indonésien a traversé une longue période de difficultés et demeure aujourd'hui un cinéma émergent sur la scène internationale.

Le nombre d'entrées en salles s'éleve à plus de 42 millions en 2017. En 2018, l'Indonésie compte environ 1 700 écrans et devrait en atteindre 3 000 en 2020 selon les prévisions du gouvernement indonésien. Le secteur de l'exploitation est dominé par plusieurs grands groupes, notamment 21 Cineplex, CGV Cinemas et Cinemaxx[1].

Histoire

Époque coloniale

Publicité pour Loetoeng Kasaroeng, le premier film de fiction produit dans l'actuelle Indonésie.

Premières projections et productions

Les premières projections publiques de films dans les Indes orientales néerlandaises ont lieu en 1900[2]. Au cours des vingt années qui suivirent, des productions étrangères, notamment américaines, sont importées et projetées dans le pays[3]. Une petite production nationale de documentaires avait vu le jour dès 1911[4] mais elle était restée minoritaire et incapable de concurrencer les productions étrangères[3]. En 1923, la production du premier long métrage national, menée par la Middle East Film Co. est annoncée, mais le film ne sera jamais achevé[5].

Le premier film produit en Indonésie, date de 1926. Il s'agit de Loetoeng Kasaroeng, un film muet des réalisateurs néerlandais G. Kruger et L. Heuveldorp[6]. Il est tourné à Bandung avec des acteurs locaux. La première projection du film a lieu le dans la ville[7]. L'année suivante, G. Krugers, réalise un autre film, le second réalisé aux Indes orientales néerlandaises, Eulis Atjih. En raison de la sortie très limitée de Loetoeng Kasaroeng, Kruger commercialise et promeut son film comme étant le premier de la colonie[8].

Une production chinoise

Des réalisateurs et producteurs chinois, voulant miser sur le succès des films produits à Shangai, commencent à produire des films localement dès 1928. Le premier d'entre eux est le film Lily van Java, réalisé par Nelson Wong, issu d'une fratrie de réalisateurs et caméramans ayant fait leurs études en grande partie aux États-Unis[9]. D'autres entrepreneurs chinois prennent le relais des frères Wong et plusieurs sociétés de productions sont créées dès l'année suivante, notamment la Nancing Film, qui produit Resia Boroboedoer (1928) et la Tan's Film, à l'origine de Njai Dasima (1929)[10]. Au début des années 30, la grande majorité de l'industrie cinématographique appartient à des familles chinoises.

Le réalisateur chinois The Teng Chun sur le tournage de Noesa Penida.

Lorsque la Grande Dépression atteint le pays, la production cinématographique nationale est grandement ralentie. Le gouvernement colonial augmente les taxes sur les billets de cinéma et les cinémas doivent baisser leurs prix afin de rester attractifs, réduisant considérablement la marge bénéficiaire des productions locales. En conséquence, les salles du pays se mettent essentiellement à projeter des films hollywoodiens[11]. Le réalisateur chinois The Teng Chun, qui avait fait ses débuts en 1931 avec Boenga Roos dari Tjikembang, est le seul producteur du pays à encore pouvoir sortir ses films en 1934 et au début de l'année 1935. Il s'agit de productions à petit budget, principalement inspirées de la mythologie chinoise et des arts martiaux. Bien que ciblant en priorité la population chinoise de l'archipel, les scènes d'action rencontrent aussi un certain succès auprès du public indonésien[12].

Afin de prouver que des films produits localement peuvent être à la fois de qualité et rentables, le journaliste néerlandais Albert Balink, bien que totalement novice dans le cinéma[13], produit en 1935 le film Pareh, en association avec Nelson Wong et ses frères. Cette superproduction, dont le budget était 20 fois plus élevé que le budget moyen des autres films, est un échec et mène ses producteurs à la faillite. Mais le film induit un changement dans la production locale. Les films commencent à s'ouvrir au public local et non plus au seul public chinois. Ainsi, le réalisateur The Teng Chung commence à s'intéresser à des histoires davantage en prise avec la réalité et à arrêter les films inspirés de la mythologie[14]. Deux ans plus tard, en 1937, Terang Boelan est un nouvel essai d'un cinéma ambitieux, toujours réalisé par Balink. Cette fois, le film est un succès, notamment en Malaisie britannique voisine[15].

Un renouveau national

Un numéro musical dans le film Terang Boelan.

Le succès de Terang Boelan, suivi de celui de Fatima en 1938 et de Alang-Alang en 1939, redynamisent l'industrie cinématographique locale[16]. Quatre nouvelles maisons de production sont créées en 1940[17] et plusieurs acteurs et actrices en provenance du théâtre apparaissent au cinéma, afin de toucher davantage de public[18]. Une petite production nationale s'établit, avec quatorze films en 1940 et trente en 1941[19]. Les films suivent en général la formule établie par Terang Boelan : des chansons, de beaux paysages et une histoire romantique. D'autres, comme Asmara Moerni, visent un public intellectuel, issu des hautes sphères de la société indonésienne, en donnant la parole à des journalistes ou à des figures du mouvement nationaliste, alors en plein essor[20].

Occupation japonaise

Durant l'occupation japonaise, l'industrie cinématographique indonésienne est réquisitionnée comme outil de propagande. La première action des occupants japonais est de mettre un terme à toute production cinématographique en Indonésie. Un organisme spécifique, le Bureau de l'Orientation Culturelle (啓民文化指導所) est mis en place, dirigé par Ishimoto Tokichi. Son but est de fusionner toutes les entreprises existantes en une unique, qui deviendra ensuite la succursale de Jakarta de la Japan Film Corporation (日本映画社 ou Nichi'ei)[21]. La majorité des films produits durant l'occupation sont des films éducatifs et des actualités, destinés aux salles du Japon. Jakarta étant placé à l'extrême Sud de l'empire japonais, elle devient rapidement le centre de productions d'actualités pour toute la région. Parmi les journaux les plus populaires on peut citer News from the South et Berita Film di Djawa.

SI les films produits durant l'occupation rencontrent leur public au Japon, ce n'est pas forcément le cas en Indonésie. Les productions locales, autres que les actualités, restent rares et le secteur de l'exploitation est encore trop peu développé pour qu'un véritable marché de la production et de la diffusion existe. Cependant, l'implantation de la Nichi'ei à Jakarta constitue ce qui a pu être perçu comme une victoire sur l’Occident, prouvant qu’une nation asiatique pouvait supplanter Hollywood et les anciens colons Néerlandais. L’Indonésie est l’un des derniers territoires de l’empire à capituler et beaucoup de ceux qui travaillaient à la Nichi'ei restent après la défaite afin d'aider les indonésiens dans leur lutte pour l'indépendance[22].

Post-indépendance

Lies Noor, célèbre actrice indonésienne (ca. 1956).

Après l'indépendance, le cinéma est utilisé par le gouvernement de Soekarno à des fins nationalistes et anti-impérialistes. Les importations de films étrangers sont interdites. Après le renversement de Soekarno par le régime du Nouvel Ordre (en) de Soeharto, la censure régit la diffusion d'œuvres cinématographiques[23]. Usmar Ismail, un réalisateur de Sumatra occidental marque fortement le cinéma indonésien dans les années 1950 et 1960[24].

Années 1980

L'industrie nationale connait son âge d'or dans les années 1980 avec des films à succès tels que Naga Bonar (1987) et Catatan si Boy (1989). Les comédies "Warkop" rencontrent également un franc succès. Le cinéma national séduit également le public adolescent avec des œuvres telles que Pintar-Pintar Bodoh (1982) et Maju Kena Mundur Kena (1984). Parmi les acteurs les plus connus de l'époque, on peut citer Deddy Mizwar, Eva Arnaz, Lidya Kandou, Onky Alexander, Meriam Bellina, Rano Karno et Paramitha Rusady[25].

Le film Tjoet Nja 'Dhien (1988) remporte 9 prix Citra, la plus haute récompense du pays, au Festival du film indonésien de 1988.[26] C'est également le premier film indonésien sélectionné au Festival de Cannes en 1989, au sein de la Semaine de la critique[26] où il est primé[27].

Années 1990

La reprise de l'import de films étrangers dans les années 1990 fait perdre une partie de leur succès aux films locaux. Les importations viennent essentiellement des États-Unis et de Hong Kong. Le nombre de films locaux produits passe de 115 en 1990 à 37 en 1993[28]. L'essor de la contrefaçon et de la télévision contribuent également à ce déclin.

Au cours de cette décennie, la production est dominée par des sérials (sinetron en indonésien). Les films alors produits sont surtout des séries B pour adultes, projetés dans des salles de la petite exploitation ou lors de projections en plein air. La télévision et la vidéo sont les deux autres modes de diffusion importants[25]. En 1996, on ne dénombre que 33 films tournés en Indonésie et plus que sept en 1999.

Années 2000

Nombre de longs métrages produits en Indonésie de 1926 à 2017

Dans l'Indonésie post-Soeharto, le cinéma indépendant connaît un nouveau départ. Des films commencent à traiter de sujets auparavant interdits tels que la religion, les questions ethniques, l'amour et d'autres sujets[23].

La production locale augmente à nouveau, passant de 6 films produits en 2001 à 10 films l'année suivante. Cette croissance continue au fil des années.

Parmi les succès de la décennie, on peut citer Ada Apa dengan Cinta? réalisé par Rudi Soedjarwo en 2002, Eliana Eliana, de Riri Riza et Arisan!, sorti en 2005.

Beauty and Warrior, le premier long-métrage d'animation indonésien est produit en 2002.

La sortie d'Ayat-Ayat Cinta, réalisé par Hanung Bramantyo, est un succès populaire majeur. Ce mélodrame est l'un des premier à oser l'hybridation entre une histoire contemporaine d'amour et la question de la religion musulmane. Le film réussit à attirer dans les salles un public musulman très important[29].

Le , le gouvernement indonésien instaure une nouvelle loi, régulant tous les aspects de l'industrie cinématographique. Elle est critiquée par plusieurs professionnels qui la jugent autoritaire, instaurant une régulation stricte de la production et de la diffusion et instaurant un quota de 60% de films locaux sur les écrans[30].

Années 2010

Entre 2010 et 2011, la taxation sur l'import de films étrangers est très fortement augmentée par le gouvernement[31]. En conséquence, la majorité des films étrangers ne sont plus diffusés en salles, ce qui a un impact très fort sur l'économie du cinéma local. Faute de pouvoir voir les films étrangers en salles, le piratage devient une pratique répandue.

Néanmoins, le cinéma indonésien se renforce durant cette décennie. On dénombre 116 films produits en 2015[32] et 121 en 2017. Ils représentent environ 30% du box-office national[33]. Parmi les réalisateurs importants, on peut citer Garin Nugroho, dont les films sont sélectionnés à Cannes et Venise, Nan Achnas, Nia Dinata et Mouly Surya dont les films ont également été montrés dans des festivals internationaux Joko Anwar (en). est aussi un réalisateur très populaire dans le pays, spécialiste des films d'action et d'horreur. Le réalisateur Rudi Soedjarwo, est pour sa part connu pour ses comédies et ses romances.

En 2016, le film Warkop DKI Reborn: Jangkrik Boss Part 1 bat un record au box-office, avec 6,8 millions d'entrées. Cela en fait le plus grand succès de tous les temps en Indonésie[34],[35].

Exploitation

L'ancien cinéma Megaria (ca.1960-1980), aujourd'hui Cinéma Métropole XXI.

Parc de salles

En 2018, il y a 1 700 écrans en Indonésie, répartis dans 263 cinémas[36]. Ce nombre devrait atteindre 3 000 d’ici 2020 selon les prévisions du gouvernement[37]. Trois groupes, l'historique Cineplex 21, le coréen CGV Cinemas et Cinemaxx, dominent actuellement le marché de l'exploitation avec respectivement 1 003, 275 et 203 écrans.

D'autres groupes existent, de taille bien plus modeste, tels que Platinum, New Star, BES Cinema, Surya Yudha Cinema et Dakota Cinema.

Les salles sont concentrées pour la plus grande part dans les grandes villes et sur l'île de Java. En , on en décompte 54 à Jakarta, 48 dans la province de Java occidental, 34 dans celle de Java oriental et 20 dans celle de Banten[38].

En dehors des lieux physiques, il existe une longue tradition de projections en plein air dans le pays[39].

Box-office

Évolution du nombre de spectateurs[40]
Année Nombre de spectateurs
2017 39 135 910
2016 34 088 298
2014 15 657 406
2013 12 716 790
2012 18 887 258
2011 15 565 132

Festivals

Cérémonie du festival du film indonésien de 1982 à Jakarta.

Le Festival du film indonésien (Festival Film Indonesia, FFI), est l'évènement durant lequel sont remis la plus haute récompense cinématographique indonésienne, les Citra. Le festival a été créé en 1955. De 1973 à 1992, le festival a lieu chaque année dans des villes différentes. Il est ensuite arrêté, avant de revoir le jour en 2004.
Organisé de 1998 à 2013, le festival international du film de Jakarta (JiFFest), était l'un des plus importants et ancien festival international du pays.

Le Q! Film Festival, arrêté en 2017, était le plus ancien festival consacré aux films LGBT en Asie du Sud-Est et le plus important dans le monde en termes de spectateurs.

Outre ces évènements internationaux, on dénombrait en 2018 77 festivals de cinéma dans le pays, dans 12 provinces[41]. Parmi les plus importants, on peut citer le Jogja-Netpac (JAFF), créé en 2006 par le réalisateur Garin Nugroho à Yogyakarta. Dans la même ville a lieu chaque année en décembre le Festival Film Dokumenter, fondé en 2002. D'autres existent, tels que Minikino à Bali sur le court métrage, Arkipel à Jakarta pour le cinéma expérimental ou encore Europe on Screen, consacré au cinéma européen.

Liste de films célèbres

Notes et références

  1. (en-US) « Number of Cinema Screens in Indonesia Expected to Double Over Next 3 Years », sur Retail News Asia, (consulté le )
  2. Biran 2009, p. 2.
  3. Biran 2009, p. 33–35.
  4. Biran 2009, p. 53.
  5. Biran 2009, p. 57.
  6. (en) Patrick Robertson, The Guinness Book of Movie Facts & Feats, Abbeville Press, (ISBN 1558596976).
  7. Patrick Robertson, The Guinness Book of Movie Facts & Feats, Abbeville Press, (ISBN 978-1-55859-697-9)
  8. Biran 2009, p. 73.
  9. Biran 2009, p. 77.
  10. Biran 2009, p. 379.
  11. Biran 2009, p. 145.
  12. Biran 2009, p. 147–150.
  13. (id) Jakarta City Government, « Albert Balink » [archive], Encyclopedia of Jakarta
  14. Biran 2009, p. 160–162.
  15. (en) « Foreign Exchange », The New York Times, (lire en ligne)
  16. Biran 2009, p. 182.
  17. Biran 2009, p. 205.
  18. Said 1982, p. 27.
  19. Biran 2009, p. 380–383.
  20. Biran 2009, p. 260.
  21. (en) Michael Baskett, The attractive empire : transnational film culture in Imperial Japan, Honolulu, University of Hawai'i Press, , 216 p. (ISBN 978-0-8248-3223-0, lire en ligne)
  22. Baskett, L'Attrait de l'empire.
  23. Krishna Sen, Contemporary Asian Cinema, Indonesia : Screening a Nation in the Post-New Order, Oxford/New York, Berg, , 96–107 p. (ISBN 978-1-84520-237-8)
  24. Nowell-Smith, Geoffrey, The Oxford History of World Cinema, Oxford/New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-811257-0), p. 690
  25. « Sepuluh Tahun Terakhir Perfilman Indonesia - Sabtu, 02 Juli 2005 » (version du 13 janvier 2008 sur l'Internet Archive), sur www.kompas.com,
  26. Monash 2007-08-03, Tjoet Nja' Dhien.
  27. Siapno 2006, p. 25.
  28. Kondisi Perfilman di Indonesia
  29. Liputan613 Mar 2008 et 01:16 Wib, « Fenomena <i>Ayat-Ayat Cinta</i> », sur liputan6.com (consulté le )
  30. (en) « Indonesia passes strict new film law », sur CBC.ca, (consulté le )
  31. « New Import Policy Will Kill Indonesian Film Industry: Noorca » [archive du ], Jakarta Globe, (consulté le )
  32. (en) Don Groves, « A Cinema Revolution Is Coming To Indonesia », sur Forbes (consulté le )
  33. (en-US) « Measuring the Heartbeat of Indonesian Film Industry », sur Cinema Poetica, (consulté le )
  34. « Data penonton tahun 2016 », sur filmindonesia.or.id (consulté le )
  35. (en-US) CoconutsJakarta, « ‘Warkop DKI Reborn’ smashes all time Indonesian box office records with 4.6 million viewers in 12 days | Coconuts Jakarta », sur Coconuts, (consulté le )
  36. BPI, BEKRAF 2018, p. 18.
  37. (en) The Jakarta Post, « Indonesia’s cinema industry next big scene », sur The Jakarta Post (consulté le )
  38. (en) Badan Perfilman Indonesia (BPI), « Indonesian Film Industry », (consulté le )
  39. (id) « Nostalgia Layar Tancep », sur tirto.id (consulté le )
  40. BPI, BEKRAF 2018, p. 23.
  41. BPI, BEKRAF 2018, p. 21.

Sources

  • (id) Misbach Biran, Sejarah Film 1900–1950, Jakarta, Komunitas Bamboo, Jakarta Art Council, , 443 p. (ISBN 978-979-3731-58-2)
  • (id) Salim Said, Profil dunia film Indonesia, Jakarta, PT Pustakakarya Grafikatama, , 216 p. (ISBN 978-979-494-016-7)
  • (en) BPI, BEKRAF, On site : Indonesian Film Industry, Jakarta, BPI, BEKRAF, , 34 p. (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Bing, « Le cinéma indonésien, miroir déformant d’une société en mutation », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, (lire en ligne)
  • Serge Daney, « Impressions indonésiennes », Cahiers du cinéma, no 327, , p. 42-47 (ISSN 0008-011X)
  • « Numéro thématique : Le cinéma indonésien », Archipel, vol. 5, (ISSN 2104-3655, lire en ligne)
  • (id) Ekky Imanjaya, A to Z about Indonesian film, Bandung, DAR! Mizan, , 281 p. (ISBN 979-752-367-5, lire en ligne)
  • (id) JB Kristanto, Katalog Film Indonesia 1926-2005, Jakarta, Nalar, , 489 p. (ISBN 978-979-8467-02-8)
  • (en) Katinka van Heeren, Contemporary Indonesian film : spirits of reform and ghosts from the past, Leiden, KITLV Press, , 239 p. (ISBN 978-90-6718-381-9)
  • (en) David Hanan, Cultural Specificity in Indonesian Film : Diversity in Unity, Palgrave Macmillan, , 331 p. (ISBN 978-3-319-40873-6)

Liens externes

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